Charybdis De Haan, 1833
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5402015 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03A3D274-111B-FFF5-FF6D-BDDAFD057EC2 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Charybdis De Haan, 1833 |
status |
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Genre Charybdis De Haan, 1833 View in CoL
Charybdis rathbuni Leene, 1938 View in CoL ( Figs 8-10 View FIG View FIG View FIG )
Charybdis rathbuni Leene, 1938: 97 View in CoL , fig. 52.
Thalamita spinifera View in CoL – Poupin 1996a: 36 (en partie) [non Thalamita spinifera Borradaile, 1903 View in CoL ].
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Indonésie. Siboga View in CoL , stn 240, Banda, 9-45 m, 1 ov. holotype 22,5 × 32,5 mm (ZMA De. 103057).
Tuamotu. SMSRB (J. Poupin coll.): Makemo, stn 249, 16°34,2’S, 143°27,1’W, 120 m, 4.VI.1990, 1 26,4 × 36,7 mm ( MNHN-B 28277 ) GoogleMaps ; 1 ov. 27,8 × 40,1 mm ( MNHN-B 28278 ) .
DISTRIBUTION. — Indonésie (Banda) par 9-45 m de profondeur et Polynésie (Tuamotu: Makemo) à 120 m de profondeur.
DESCRIPTION
Leene (1938: 97) a publié une description de la femelle holotype très précise à laquelle le lecteur se reportera. On notera que le rapport largeur/ longueur de la carapace est égal à 1,44 tandis que le rapport longueur/largeur du mérus des cinquièmes péréiopodes est égal à 1,9. On notera également que Leene indique que le bord postérieur du propode des cinquièmes péréiopodes est garni d’une rangée de granules; ce sont en fait des granules se transformant progressivement en denticules de plus en plus développés (au nombre de neuf) qu’il convient de mentionner (comme l’indique d’ailleurs le dessin de Leene).
Chez les deux spécimens que nous avons identifiés à l’espèce de Leene, le rapport largeur/ longueur de la carapace est égal à 1,38 chez le mâle et 1,44 chez la femelle.
Aussi bien chez l’holotype que chez nos deux spécimens, l’article basal antennaire a une crête granuleuse très marquée.
L’abdomen mâle ( Fig. 10B View FIG ) a un sixième segment dont le rapport largeur/longueur est égal à 1,17 et dont les bords latéraux sont légèrement sinueux et convergents. La longueur du telson est égale à 0,7 fois celle du sixième segment.
Le premier pléopode mâle ( Fig. 10C, D View FIG ) est en forme de pied peu marqué et porte environ 25 soies sur le quart distal de son bord externe, implantées plus serrées dans sa partie subdistale.
REMARQUES
Les spécimens en provenance des Tuamotu avaient été identifiés à Thalamita spinifera Borradaile, 1903 , par K. Moosa et publiés sous ce nom par Poupin (1996a). Ils ne peuvent appartenir à l’espèce de Borradaile. La deuxième dent antérolatérale de la carapace est trop grande pour pouvoir être considérée comme accessoire de la première dent et la cinquième dent est plus grande, plus fine et aiguë, plus dirigée latéralement que celle de T. spinifera . Le maximum de largeur de la carapace se situe au niveau de ces dents et non des troisièmes comme c’est le cas chez T. spinifera . Par ailleurs les lobes frontaux sont plus régulièrement arrondis (moins dissymétriques), la crête granuleuse de l’article basal antennulaire plus marquée, le mérus des cinquièmes péréiopodes plus massif, le sixième segment abdominal proportionnellement moins large et à bords latéraux moins convexes. Par contre les pléopodes sont très voisins (à noter plus de soies, vraisemblablement, chez Charybdis rathbuni que chez T. spinifera ).
Ces spécimens posent la question de la délimitation des genres Charybdis et Thalamita , car si leur deuxième dent était un peu plus petite et pouvait alors être considérée comme accessoire de la dent 1, ces spécimens seraient classés dans le genre Thalamita . D’ailleurs Stephenson (1972b: 10) s’est demandé si C. rathbuni ne devait pas être considéré comme un synonyme de T. spinifera . On notera aussi, à ce sujet, que le pléopode mâle est beaucoup plus du type de ceux observés chez les Thalamita du groupe exetastica, qui possèdent une dent accessoire à la base de la première dent antérolatérale de la carapace, que de ceux observés habituellement chez les Charybdis .
Les seules différences que nous ayons pu trouver entre nos deux spécimens et la femelle holotype de C. rathbuni portent sur:
– les lobes frontaux submédians très légèrement moins dissymétriques (voir Fig. 9A, C View FIG ). Par contre contrairement à ce que laissait présager le dessin de C. rathbuni , qui n’est pas exact sur ce point, les lobes frontaux latéraux sont strictement identiques à ceux de nos spécimens et non aussi aigus que le montre le dessin de Leene;
– la dernière dent antérolatérale de la carapace dirigée un peu moins latéralement;
– le mérus des cinquièmes péréiopodes proportionnellement un peu plus court (rapport longueur/largeur égal à 1,75, au lieu de 1,9).
Ces petites différences, peut-être en liaison avec les différences des tailles des spécimens, ne nous paraissent pas devoir remettre en question notre identification.
Sous-Famille THALAMITINAE Paulson, 1875
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
Charybdis De Haan, 1833
Crosnier, Alain 2002 |
Thalamita spinifera
POUPIN J. 1996: 36 |
Charybdis rathbuni
LEENE J. E. 1938: 97 |