Sorbera, Monniot & Monniot, 1974

Monniot, Françoise & Monniot, Claude, 2003, Ascidies de la pente externe et bathyales de l’ouest Pacifique, Zoosystema 25 (4), pp. 681-749 : 741-747

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4525077

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03CA87A9-A745-FFC7-FED2-FA69AC38739B

treatment provided by

Felipe

scientific name

Sorbera
status

 

Sorbera View in CoL sp.

( Fig. 46 View FIG ) MATÉRIEL EXAMINÉ. — Îles Fidji. Sud de Viti Levu, 18°18.6’S, 178°05.1’E, 234-361 m, 12.VIII.1998, 1 spécimen.

DESCRIPTION

L’unique exemplaire mesure 9 mm de long. Le corps est couvert de sédiment et de fins rhizoïdes. Il y a six gros lobes buccaux pennés. Le siphon buccal est séparé du corps par une constriction peu marquée. Le siphon cloacal n’est pas saillant, très petit, au pôle postérieur du corps.

Débarrassé de la tunique, le manteau laisse voir les organes par transparence ( Fig. 46A View FIG ). La musculature est forte au niveau du siphon buccal resserré par un épais sphincter. Le siphon cloacal ne contient que quelques fibres circulaires. La musculature longitudinale est faible, surtout répartie sur la face dorsale et la moitié antérieure des faces latérales.

Un anneau de tentacules buccaux courts et simples implantés sur plusieurs cercles, ferme l’orifice buccal ( Fig. 46C View FIG ).

Le ganglion nerveux est bien visible par transparence. Trois paires de grosses racines nerveuses se dirigent vers les lobes buccaux et postérieurement un nerf médio-dorsal s’étend jusqu’au siphon cloacal ( Fig. 46D View FIG ). La glande neurale est ovale en position externe et à droite par rapport au ganglion, elle contient un granule noir ( Fig. 46D View FIG ).

Le pharynx est relié au manteau sur toute la face dorsale. Il a une forme conique antérieurement et postérieurement. Sa paroi interne est marquée d’un fin bourrelet incurvé en V qui représente un bourrelet péripharyngien ( Fig. 46C View FIG ). Un très petit tubercule vibratile percé d’un simple trou se trouve en son centre. Il n’y a ni raphé ni endostyle. Des replis irréguliers obliques ou transverses ne montrent pas de structure cellulaire particulière. Seul un repli transverse de chaque côté ne semble pas dû à la seule contraction. Entre le bourrelet péripharyngien et ce repli, on trouve intérieurement deux fossettes de chaque côté. Celles-ci correspondent chacune à deux ou trois perforations rondes du côté externe de la paroi pharyngienne. L’état de l’animal n’a pas permis de déterminer si ces pores sont ciliés. Ils débouchent dans la cavité cloacale ventrale. Une valve ferme le fond du pharynx.

L’oesophage est court et large et débouche dans une large poche qui occupe le centre du corps ( Fig. 46B, C View FIG ). L’intestin en continuité avec l’estomac, forme à gauche une boucle et débouche par un anus simple contre l’ouverture cloacale ( Fig. 46B, C View FIG ).

Du côté droit de l’animal, une masse compacte occupe la cavité cloacale. Elle comprend une vésicule rénale ovale qui contient une concrétion peu nette et une gonade hermaphrodite ( Fig. 46B, C View FIG ). L’ovaire est allongé et contient de nombreux ovocytes. Le testicule, en masse arrondie, couvre son extrémité apicale avec de nombreux lobules irréguliers ( Fig. 46B, C View FIG ). Le spermiducte n’a pas été trouvé. La papille femelle a un bord épais et est placée contre l’ouverture cloacale.

Du côté gauche, la gonade ne comprend qu’un ovaire, symétrique de l’ovaire droit, appliqué sur la face externe du tube digestif. Plus ventralement et parallèle à la gonade droite, une poche vide à paroi fine s’étend aussi sur le tube digestif et débouche par une papille contre la papille femelle gauche. Cette poche est peut-être l’équivalent d’un ovaire mal développé.

REMARQUES

Les siphons opposés aux deux extrémités du corps, le petit nombre de perforations pharyngiennes dans un tissu mince, la glande neurale placée latéralement au ganglion nerveux et l’absence de poche secondaire de l’estomac placent cette espèce dans le genre Sorbera . Le genre Oligotrema Bourne, 1903 en est très proche mais a des endocarpes sur le manteau.

Gasterascidia a des siphons opposés, une glande neurale médio-dorsale sur le ganglion nerveux, des perforations pharyngiennes dans un tissu épaissi, un intestin très court.

Asajirus a une région dorsale courte entre les siphons. Le pharynx a une structure très différente et il y a une poche secondaire de l’estomac.

Nous ne créons pas une espèce nouvelle pour le seul exemplaire à notre disposition, qui a peut-être des gonades anormalement développées. Il faut remarquer que cet animal vivait à une profondeur faible par rapport aux autres représentants de la famille.

Liste des espèces étudiées Ritterella rete

Didemnum parvum n. sp. Pterygascidia longa

Rhopalaea desme n. sp.

Ascidia tapuni

Corella sp.

Myopegma melanesium n. gen., n. sp. Octacnemus ingolfi

Situla galeata

Polyandrocarpa glandulosa Monandrocarpa simplicigona Polycarpa atromarginata n. sp. Polycarpa aurita

Polycarpa carpocincta n. sp. Polycarpa cryptocarpa

Polycarpa insulsa

Polycarpa perstellata n. sp.

Polycarpa producta n. sp.

Polycarpa reviviscens

Polycarpa richeri

Polycarpa rima

Polycarpa triruga n. sp. Cnemidocarpa floccosa

Cnemidocarpa irene

Cnemidocarpa jacens n. sp. Cnemidocarpa tinaktae Cnemidocarpa sp.

Styela canopus

Styela sigma

Styela squamosa

Styela suluensis n. sp.

Bathyoncus arafurensis n. sp. Bathyoncus lanatus

Culeolus herdmani

Culeolus hospitalis n. sp.

Culeolus recumbens

Halocynthia hispida

Herdmania colona n. sp.

Herdmania pennata

Microcosmus curvus

Microcosmus santoensis n. sp.

Pyura gangelion

Pyura hebridensis n. sp.

Pyura irregularis

Pyura viarecta

Molgula delicata

Molgula karubari n. sp.

Molguloides translucidus

Molguloides vitrea

Asajirus ovirarus n. comb.

Gasterascidia lyra

Sorbera digonas

Sorbera sp.

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