Rhapydionina bulbiformis, Fleury, 2014
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/g2014n2a1 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03FC091E-FFA8-C57D-FD50-FAAD5723FCD1 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Rhapydionina bulbiformis |
status |
sp. nov. |
Rhapydionina bulbiformis View in CoL n. sp.
( Fig. 10 View FIG )
HOLOTYPE. — Section équatoriale centrée d’un test A comportant un proloculus d’un diamètre de 0,05 mm, d’une partie involute faiblement streptospiralée de 6 loges suivie d’une PRU cylindrique de quatre loges, pour une dimension maximale de 1 mm ( Fig. 10A View FIG ). La section est comprise dans une lame mince portant le numéro d’échantillon GGB520 About GGB , le numéro de fabrication 5546 et le numéro de collection JJF413 About JJF sous lequel on pourra la retrouver dans les Collections de Paléontologie du MNHN. MATÉRIEL EXAMINÉ. — L’échantillon type renferme environ 20 sections comprises dans 30 lames minces portant le numéro d’échantillon GGB520 About GGB (Coll. JJF413 About JJF ). Une trentaine d’autres sections proviennent des échantillons GGB514 About GGB , 521 About GGB et XGP304 (Coll. JJF402 About JJF , 414 About JJF et 143), également de la biozone CsB6.
LOCALITÉ TYPE. — Région de Pylos-Méthoni, flanc occidental du Mont Ay. Nikolaos, en face de l’îlot Kaliona. Il s’agit d’un calcaire wackestone à débris de rudistes, M. renzi , et C. smouti A et B; la même association se trouve dans les autres échantillons, avec de rares F. adriatica .
ÉTYMOLOGIE. — Évocation du volume en forme de bulbe des loges comme de l’endosquelette central, qui se déduit de l’aspect des sections parallèles à l’axe de la PRU.
DIAGNOSE. — Espèce de petite taille, présentant le type structural de Rhapydionina . Tests A: très petit proloculus; courte partie streptospiralé puis planispiralée d’environ deux tours; PRU cylindro-conique de plusieurs loges, les dernières présentant un diamètre proche de celui de la partie spiralée. Cloisonnettes peu nombreuses apparues tardivement dans la partie spiralée. Loges et endosquelette central en forme de bulbe. Unique test B connu présentant un stade initial quinquéloculin, une partie involute et un stade adulte déroulé de même morphologie que les tests A, mais de plus grande taille.
Morphologie des tests. Les tests A comportent un proloculus de section circulaire (0,05 ± 0,02 mm pour les tests de la population type, jusqu’à 0,08 ± 0,01 mm dans les autres) suivi d’un court canal flexostyle et de quelques loges streptospiralées puis planispiralées composant une partie involute biombiliquée d’environ 2 tours; suivent une à cinq loges formant une PRU cylindro-conique, dont les loges croissent régulièrement en diamètre, jusqu’à atteindre approximativement le diamètre de la partie spiralée; les loges, à sutures profondément incisées, présentent un volume en forme de bulbe. La plus grande dimension des tests A avérés peut dépasser 1,5 mm. La génération B n’est connue que par une seule très bonne section équatoriale centrée proche de l’axe de la PRU ( Fig. 10Q View FIG ) comportant une partie spiralée de taille comparable à celle des tests A, organisée autour d’un peloton initial de type quinquéloculin ; la PRU comprend six loges dont la dernière atteint 0,8 mm de diamètre; la grande dimension du test est de 2,5 mm.
Endosquelette. Les cloisonnettes sont très rarement observables dans la partie spiralée, et seulement dans les toutes dernières loges ( Fig. 10E View FIG ). Elles demeurent rares et espacées dans les loges de la PRU, ce que traduisent les «courbes Nc/D » ( Fig. 9), extérieures aux domaines des R. dercourti n. sp. et a fortiori des R. aff. liburnica . L’endosquelette central, bien constitué dans les loges de la PRU, rappelle la forme bulbeuse des loges en section.
Rapports et différences. L’espèce est bien caractérisée par sa petite taille et la forme de ses loges comme de son endosquelette central dans les sections parallèles à l’axe de la PRU. Rhapydionina dercourti n. sp. apparaît comme une version extrapolée, plus grande et plus massive, mais dépourvue de la forme si particulière de la section des loges et de l’endosquelette central. Une confusion est possible entre les sections transverses des loges des deux espèces: l’identification de R. bulbiformis n. sp. n’est probable que pour des loges de diamètre inférieur à 0,5 mm.
On aura particulièrement noté la faible différence morphologique entre les tests des deux générations. Cette différence s’accentuera chez les autres espèces de la même biozone et deviendra extrême dans la biozone suivante.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.