Camponotus rubripes subsp. alii, Forel, A., 1890
publication ID |
3926 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.6293434 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/1D3C2484-4D97-723A-AD02-F3929E2B2FE8 |
treatment provided by |
Christiana |
scientific name |
Camponotus rubripes subsp. alii |
status |
n. st. |
r. C. Alii View in CoL HNS n. st.
[[worker]] major.L. 9 à 9,5 mill.Longueur de la tête (sans les mandibules) 2,8 mill., largeur 2,7. Longueur d'un scape 2,1, d'un tibia postérieur 2,4 mill. - Mandibules fortes, épaisses, armées de 7 dents, à ponctuation plus faible et plus espacée que chez le C. aethiops HNS . Épistome convexe, faiblement subcaréné, pourvu d'un lobe antérieur beaucoup plus long que celui du C. aethiops HNS , aussi long, mais plus étroit que celui du C. sylvaticus HNS . Aire frontale grande, indistincte. Stature très robuste, tête grosse et large, faiblement échancrée derrière où elle est le plus large. Thorax robuste, court, fortement et également voûté d'avant en arrière (faiblement chez le C. pallens HNS ). La face déclive du métanotum est assez marquée, la face basale plus convexe que chez le C. aethiops HNS . Le métanotum est à peu près de la même élévation que chez aethiops HNS , plus élevé que chez le pallens HNS , plus bas que chez l' Atlantis HNS . Écaille épaisse (comme chez le pallens HNS , mais plus haute), convexe devant, presque plane derrière, à bord supérieur obtus. Abdomen assez gros. Tibias presque cylindriques ( à peine un peu comprimés), munis seulement à leur extrémité inférieure de quelques petits piquants (comme chez l' Oertzeni HNS et le pallens HNS ).
Luisant partout, aussi sur le devant de la tête (la tête et le thorax un peu moins luisants que l'abdomen). Tête très finement et faiblement réticulée avec une ponctuation superposée espacée, régulière, très distincte partout, mais assez fine. Pas de grosses fossettes devant la tête (sauf 4 sur l'épistome). Thorax et abdomen très finement chagrinés avec une ponctuation superposée très fine et très faible. Cinq ou six fossettes piligères sur le thorax.
Pubescence extrêmement espacée, fine et courte, jaunâtre, un peu plus abondante, mais tout à fait adjacente sur les scapes et les tibias. Pilosité dressée, jaunâtre, extrêmement éparse, nulle ou peu s'en faut sur les joues.
D'un rouge sanguin tantôt plus jaunâtre, tantôt plus foncé (un peu brunâtre) avec les mandibules et l'écaillé brunâtres, l'abdomen d'un noir un peu brunâtre et le bord postérieur des segments abdominaux d'un jaune doré.
[[worker]] minor. L. 5,5 à 7 mill. Extrêmement semblable à la [[worker]] minor du C. aethiops HNS , dont on ne peut la distinguer à première vue ni par la taille, ni par la forme, ni par la couleur, ni par l'éclat. Elle s'en distingue cependant par sa tête plus courte, par son écaille bien plus épaisse et plus basse, par l'absence de petits piquants au bord interne des tibias, et surtout par sa pilosité et sa pubescence identiques à celles de la [[worker]] major. Sculpture comme chez la [[worker]] major, mais plutôt réticulée-ridée sur la tête; ponctuation superposée très effacée et difficile à voir. Épistome très distinctement caréné à l'inverse de la [[worker]] major.
Entièrement d'un noir luisant avec les pattes et les scapes bruns, les mandibules, les articulations et les tarses d'un brun rougeâtre.
Entre la [[worker]] major et la [[worker]] minor se trouvent quelques [[worker]] media assez peu abondantes dont la tête et le thorax passent petit à petit du brun rougeâtre au brun et au noir.
Cette belle race se distingue de toutes les autres par sa stature courte, robuste, et par la couleur rouge des [[worker]] major, tandis que lés [[worker]] minor sont noires. Elle ressemble énormément en grand à la var. Jaliensis HNS du C. Oertzeni HNS Forel, mais s'en distingue par le grand lobe de sou épistome, l'absence totale de poils aux joues et par sa [[worker]] minor noire à épistome caréné. Sa sculpture, sa pilosité, ses tibias et son écaille la rattachent d'autre part au C. pallens HNS , mais ce dernier est plus grêle, a le thorax bas et peu voûté et une toute autre couleur ([[worker]] minor et major testacées-pâles).
Forêts de pins du Djebel Ozmor près Tébessa de 1100 à 1300 mètres, sous les pierres, entre les rochers. Nids cachés.
Je dédie cette race à mon fidèle et zélé compagnon de voyage, Ali ben Belkassem de Douirat qui l'a découverte le premier.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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