Phaneroptera nana ( Fieber, 1853 )

Barataud, Julien, 2021, Caractérisation acoustique des différentes espèces du genre Phaneroptera Audinet-Serville, 1831 en Europe occidentale, et description d’une nouvelle espèce cryptique en France et en Espagne (Orthoptera, Tettigoniidae, Phaneropterinae), Zoosystema 43 (29), pp. 691-727 : 706-708

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/zoosystema2021v43a29

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:F57DC398-0EC6-446E-8F7F-4C59CB745369

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5705226

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/325887DA-FFB1-AB40-FCBA-7D2C5CF4FAC1

treatment provided by

Felipe

scientific name

Phaneroptera nana ( Fieber, 1853 )
status

 

Phaneroptera nana ( Fieber, 1853) View in CoL

Le chant d’appel du mâle ( Fig. 16 View FIG ) est constitué de syllabes comptant le plus souvent 3 à 6 impacts (minimum 2; maximum 10; n = 386), d’une durée généralement comprise entre 50 et 140 ms (minimum 26; maximum 206; n = 386). La FME est généralement comprise entre 15,5 et 18 kHz (minimum 14,0; maximum 20,6 kHz; n = 386), ce qui le distingue de toutes les autres espèces européennes du genre Phaneroptera dont la FME est toujours supérieure à 20 kHz. Les impacts sont en général nettement séparés au sein des syllabes (rythme généralement inférieur à 100 impacts/s) et chaque impact est donc bien différenciable à l’oreille en expansion de temps par 10. Les intervalles entre syllabes sont souvent compris entre 1 et 5 secondes (s) (minimum 0,5; maximum 12 s; n = 386).

Sur certains enregistrements, on note parfois des syllabes plus “denses” avec des impacts plus rapprochés et plus nombreux ( Fig. 17 View FIG ). Dans ces cas-là, la stridulation se rapproche du type 1 de P. falcata ( Fig. 24 View FIG ) mais la FME inférieure à 20 kHz reste caractéristique.

Lorsque plusieurs mâles chantent à proximité les uns des autres, les syllabes classiques peuvent être précédées d’impacts isolés ou doublés ( Fig. 18 View FIG ).

Une autre variante ( Fig. 19 View FIG ), rarement enregistrée sur le terrain, fait apparaître des microsyllabes très courtes et d’intensité plus faible, à la suite d’une syllabe “denses”. Cette variante peut être confondue avec le chant de type 2 de P. laticerca n. sp. mais la FME plus basse reste diagnostique.

La femelle de P. nana émet régulièrement un chant de réponse à la stridulation des mâles consistant en une syllabe très courte ( Fig. 20 View FIG ), composée de 1 à 3 impacts avec une FME similaire à celle de la stridulation du mâle.

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