Genre et espece indet. 2, Bennett, 1833, Bennett, 1833

Assemat, Alexandre, Boivin, Myriam, Marivaux, Laurent, Pujos, François, Benites-Palomino, Aldo, Salas-Gismondi, Rodolfo, Tejada-Lara, Julia V., Varas-Malca, Rafael M. & Negri, Francisco Ricardo, 2019, Restes inédits de rongeurs caviomorphes du Paléogène de la région de Juanjui (Amazonie péruvienne): systématique, implications macro-évolutives et biostratigraphiques, Geodiversitas 41 (20), pp. 699-730 : 714-715

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2019v41a20

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:3AE8F1E0-E6DA-421B-B269-88C66B18C452

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.3703812

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/6662E751-FF94-FFBA-FC65-7517FDBE4E1B

treatment provided by

Valdenar

scientific name

Genre et espece indet. 2
status

 

Genre et espèce indet. 2 ( Fig. 4R, S View FIG ; Tableau 1 View TABLEAU )

MATÉRIEL. — MUSM-3381, m2 droite ( Fig. 4R View FIG ); MUSM-3380, dP4 gauche ( Fig. 4S View FIG ).

LOCALITÉ. — TAR-45, Juanjui, Département de San Martín, Pérou.

DESCRIPTION

MUSM-3381 et MUSM-3380 sont brachyodontes, tétralophodontes et téniodontes. Elles présentent un contour quadrangulaire. Bien que davantage usée sur la moitié labiale, MUSM-3381 présente quatre cuspides bien marquées ( Fig. 4R View FIG ). Le métaconide est crestiforme et forme l’angle antéro-lingual de la dent. Il présente un bras postérieur très large et long, à l’extrémité duquel se connecte un mésostylide à peine distinct. Le métalophulide I, rectiligne, présente une encoche labiale. Le protoconide, bulbeux, possède un bras postérieur robuste et oblique connecté à une deuxième cristide divisée en deux parties distinctes: une partie labiale peu épaisse d’orientation mésiodistale, et une partie linguale sinueuse et qui s’étend jusqu’à la base du mésostylide, laissant une encoche qui permet la connexion de l’antéroflexide et du mésoflexide. De l’entoconide s’étend un hypolophide transverse et séparé du bras postérieur du protoconide par un fort ectolophide rectiligne, orienté mésiodistalement. L’entoconide présente un fort bras postérieur qui forme un bourrelet, lequel est fusionné au postérolophide. Ce dernier est épais et courbé entre l’entoconide et l’hypoconide, cette cuspide étant crestiforme et oblique. Le bras antérieur issu de l’hypoconide est absent mais l’épaississement basal des cristides peut entraîner une connexion de l’hypoconide avec l’hypolophide aux stades avancés d’usures de la dent.

La dP4 (MUSM-3380; Fig. 4S View FIG ) présente une forme trapézoïdale due au rapprochement de l’hypocône avec le protocône, plus distal que le paracône. L’antérolophe et le bras antérieur de l’hypocône sont obliques. Ce dernier se connecte à la troisième crête et au protolophe labial, tous deux étant transverses. La connexion entre le protolophe labial et le bras antérieur de l’hypocône est incomplète et forme une encoche. La partie distale de MUSM-3380 est cassée à hauteur du métacône et de l’hypocône.

COMPARAISONS

Ces deux spécimens, dont la morphologie indique qu’ils appartiennent à des caviomorphes basaux (sensu Boivin et al. 2019a), diffèrent de ceux attribués aux genres Cachiyacuy, Canaanimys et Eoespina par la téniodontie des molaires inférieures; de Cachiyacuy et Canaanimys par la présence d’un protoconide peu crestiforme (à stade d’usure équivalent); d’ Eoespina par la présence d’une deuxième cristide transverse incomplète. Il nous paraît à ce jour impossible de les attribuer à un genre ou à une espèce déjà formellement nommés.

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