Lepidotes tanyrhis, Wenz, 2003

Wenz, S., 2003, Les Lepidotes (Actinopterygii, Semionotiformes) du Crétacé inférieur (Barrémien) de Las Hoyas (Province de Cuenca, Espagne), Geodiversitas 25 (3), pp. 481-499 : 491-494

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5375331

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/763E8799-462B-FF99-FCA6-FC5D16500F24

treatment provided by

Marcus

scientific name

Lepidotes tanyrhis
status

sp. nov.

Lepidotes tanyrhis n. sp.

HOLOTYPE. — MCCM LH-7410 .

ÉTYMOLOGIE. — Du grec, tanuo: être étendu ou allongé; et rhis: nez, allusion au museau long.

LOCALITÉ TYPE. — Las Hoyas, Province de Cuenca, Espagne.

NIVEAU TYPE. — Formation « Calizas de la Huérguina », Barrémien supérieur.

MATÉRIEL EXAMINÉ. — MCCM LH-R 373a-b, ADR- 0118.

DIAGNOSE. — Semionotidae de petites dimensions ne dépassant pas 160 mm de longueur standard, frontal trois fois plus long que le pariétal, pariétaux droit et gauche subégaux, pariétal traversé par la commissure extrascapulaire, anneau circumorbitaire complet fermé en avant de l’oeil, trois infraorbitaux en avant de la jonction entre supra- et infraorbitaux, infraorbitaux situés à l’angle postéro-inférieur de l’orbite à peine allongés vers l’arrière en direction du préopercule, présence d’une lacune osseuse entre infraorbitaux et branche horizontale du préopercule, deux sousorbitaux, museau allongé, articulation quadratomandibulaire sous le milieu de l’orbite, processus coronoïde élevé, moins haut que la longueur de la mandibule, pas de dents broyeuses, écailles dorsales faîtières dépourvues d’épine postérieure, fulcres basaux et fulcres frangeants bien développés sur toutes les nageoires, os dermiques du crâne et écailles lisses, bord libre des écailles antérieures du tronc dentelé, 30- 31 rangées transversales d’écailles, sept ou huit en avant de la pelvienne, 22/23 en avant de la dorsale, 17/18 en avant de l’anale.

DESCRIPTION

L. tanyrhis n. sp. ( Fig. 7 View FIG ) est très proche de L. microrhis n. sp. et s’en distingue par son museau allongé et la disposition des os de la joue. Seuls les caractères soit justifiant ce rapprochement, soit distinctifs seront examinés ici. Compte tenu du nombre restreint de spécimens découverts jusqu’ici, un certain nombre de dispositions nous sont inconnues.

Caractères partagés

Le pariétal est immédiatement suivi par les premières écailles du corps. Il existe un extrascapulaire indépendant situé au coin postéro-latéral du toit crânien, traversé par la portion céphalique de la ligne latérale qui suit le bord externe de l’os et par les pores de la commissure extrascapulaire qui longent son bord postérieur en direction du pariétal. Bien que les pores de la commissure extrascapulaire n’aient pas été observés sur le pariétal, la disposition des pores sur l’extrascapulaire latéral et l’absence d’un ou de plusieurs extrascapulaires médians montrent que cette région est comparable à celle de L. microrhis n. sp.

Le posttemporal présente une zone d’articulation avec une cupule du supratemporal suivie d’une encoche du bord inférieur de l’os ( Figs 8 View FIG ; 9 View FIG ).

Les plaques sousorbitaires sont au nombre de deux. Elles sont alignées l’une en dessous de l’autre et présentent la même extension chez les deux espèces du Montsec, caractère partagé également avec les autres Lepidotes pourvus de deux plaques sousorbitaires seulement.

La symphyse mandibulaire est relativement peu élevée.

Le maxillaire est édenté.

Il n’y a pas de dents broyeuses (caractère demandant à être confirmé).

Caractères distinctifs

Le museau est allongé. La distance préorbitaire est sensiblement égale au double du diamètre de l’orbite et aux 2/5 de la longueur de la tête. Par rapport à ce que l’on observe chez L. microrhis n. sp., l’allongement du museau est dû en partie à un accroissement du nombre des infraorbitaux mais également à un allongement antéro-postérieur de ces éléments. Corrélativement les proportions des divers éléments du toit crânien changent, telles que l’allongement des frontaux, les proportions relatives du frontal et du pariétal, l’allongement et la forme de la mandibule. L’allongement du museau est exceptionnel chez les Lepidotes et se retrouve uniquement chez L. xinjinensis (Su 1983) et, à un moindre degré, chez L. lennieri Sauvage, 1892 ( Wenz 1968) .

Les infraorbitaux situés à l’angle postéro-inférieur de l’orbite sont allongés vers l’arrière mais n’atteignent pas le bord antérieur du préopercule, ménageant ainsi une lacune d’ossification dans la couverture dermique des os de la joue qui permet d’observer le carré et le métaptérygoïde ( Figs 6A View FIG ; 9 View FIG ). Une telle disposition n’est observée que chez les Lepidotes pourvus de deux sousorbitaux seulement et chez L. lennieri qui présente cinq sousorbitaux et un préopercule à branche horizontale relativement courte ( Wenz 1968).

Le nombre de rangées transversales d’écailles est un peu plus élevé que chez L. microrhis n. sp., 30/31 contre 27/28.

Les écailles de la région abdominale du tronc présentent un bord postérieur dentelé.

MCCM

Madras Christian College

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