Sphaerocypraea tardivelae, Dolin & Ledon, 2002
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5375527 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/84626B44-CC33-9610-9BAA-FCEAFE5FFEDB |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Sphaerocypraea tardivelae |
status |
sp. nov. |
Sphaerocypraea tardivelae n. sp. ( Fig. 4A, B View FIG )
MATÉRIEL TYPE. — Holotype MNHN-LP n° R 63014 (coll. D. Ledon).
ÉTYMOLOGIE. — Dédiée à Nicole Tardivel-Ledon en gage de notre affection.
NIVEAU TYPE. — Formation des argiles silteuses de Gan (horizon n° 2 in Merle 1985) ; Yprésien terminal (Éocène inférieur).
LOCALITÉ TYPE. — Gan (La Tuilerie), Pyrénées- Atlantiques ( France).
DESCRIPTION (HOLOTYPE)
La coquille (déformée) est grande, de forme subcylindracée (galbe conféré par les bords sub-parallèles), à protoconque involutée. L’aire dorsale est relativement fine, totalement lisse. La sole ventrale est convexe. L’ouverture est large, régulièrement recourbée adapicalement. Le canal siphonal en cornet est court, extrêmement large et ouvert mais bien délimité, formant un anneau calleux. Le pli terminal puissant, bordé, forme une épaisse lamelle arquée, plongeant dans l’ouverture. La fossula, isolée de la lame interne formée par le pli terminal, est réduite, rectangulaire et plane, fortement denticulée. L’aire columellaire, très faiblement arrondie, ne paraît pas ridée. L’angulation est arrondie. La lèvre interne porte 20 grosses dents columellaires, les cinq premières s’étendant sur la fossula, les autres paraissant limitées à l’angulation. L’arête adapicale est obsolète, denticulée. Le chenal exhalant, peu profond mais assez bien délimité, est ouvert adapicalement. La lèvre externe, fortement marginée latéralement, rectiligne, incurvée à ses extrémités, est antérieurement aplanie en son premier tiers, puis arrondie; elle porte 28 puissantes dents labrales (+ une denticule), espacées, généralement courtes, excepté sur le premier tiers antérieur de la lèvre externe où elles se prolongent sur toute la largeur de la callosité. Mensurations: h. 48,8 mm, dm. 35 mm.
REMARQUES
Bien que reposant sur un unique spécimen, Sphaerocypraea tardivelae n. sp. se distingue par la combinaison de suffisamment de caractères pour n’être confondue avec aucune de ses congénères, y compris celles de l’Éocène inférieur et moyen comme S. levesquei , S. raspaili (Chedeville, 1904) et S. nigeriensis ( Schilder, 1932) dont elle est le plus proche dans le temps. S. levesquei , des sables du « Cuisien » du Bassin de Paris ( Deshayes 1835: 722, 723, pl. 94 bis, figs 33, 34) et du « Londinien » de Grande-Bretagne ( Edwards 1854 part.: 129, 130, pl. 17, fig. 1a-b), est une espèce piriforme, dont la denticulation du bord interne, quoique obsolète, s’étend de part et d’autre de l’angulation, en particulier sur l’aire columellaire, et dont la denticulation labrale est rare et courte, limitée au péristome adapertural de la lèvre externe. S. raspaili , des sables glauconieux du Lutétien basal du Vexin français ( Cossmann & Pissarro 1911: pl. 33, fig. 162-21 dextra), diffère radicalement de S. tardivelae n. sp. par son galbe sphérique rappelant davantage S. bowerbankii et S. jacksonensis ( Dolin & Dolin 1981: pl. 1, figs 1a-d, 2a, b, 3, 4), par la denticulation de sa lèvre interne plus nombreuse (23 à 24 dents columellaires chez S. raspaili , contre 20 dents columellaire chez S. tardivelae n. sp.), fine et serrée, s’allongeant de part et d’autre de l’angulation jusque sur l’aire columellaire, et par sa denticulation labrale courte et épaisse. Enfin, S. nigeriensis du Bartonien du Nigeria, espèce qui par sa denticulation labrale puissante, espacée, est morphologiquement la plus proche de S. tardivelae n. sp., s’en éloigne également par sa forme globuleuse ( Eames 1957: 39, pl. 6, fig. 4a, b).
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Departamento de Geologia, Universidad de Chile |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.