Theridomorpha, Griffith, 1827

Vianey-Liaud, Monique, Vidalenc, Dominique, Orliac, Maëva J., Maugoust, Jacob, Lézin, Carine & Pélissié, Thierry, 2022, Rongeurs de la localité éocène de Cos (Tarn-et-Garonne, Quercy, France). Comparaison avec les rongeurs de localités de la transition Éocène inférieur / Éocène moyen, Geodiversitas 44 (26), pp. 753-800 : 789-790

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2022v44a26

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:0364AB2A-C942-474F-A971-BFD541990390

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.7062641

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/AF3287A7-FFFB-FFAA-FEEC-5931FC4A4E83

treatment provided by

Felipe

scientific name

Theridomorpha
status

gen. et sp. indet.

Theridomorpha View in CoL gen. et sp. indet.

DESCRIPTION ( FIG. 21C, D View FIG )

Deux spécimens, une mandibule droite portant seulement m1 et m2 (UM-Cos 341) et une m3 (UM-Cos 107) représentent deux autres Theridomorpha, de petite taille. Le dentaire UM-Cos 341 est plus petit que les dentaires de Masillamys cosensis n. sp., un peu plus grand et plus épais que ceux d’ Eogliravus . La taille de ses dents est inférieure à celle de M. cosensis n. sp. (m1: 1,22 × 1,17 mm; m2: 1,25 × 1,30 mm), un peu supérieure à celle de l’ Eogliravus du même gisement ( Annexes 1; 2) et un peu plus petite que celle de Masillamys parvus, de Messel.

Dentaire

La mandibule UM-Cos 341 ( Fig. 21D View FIG ) est de taille beaucoup plus petite que celle de Masillamys cosensis n. sp. et voisine de celle d’ Eogliravus wildi . Elle diffère de cette dernière par l’épaisseur plus grande du ramus horizontal, avec une incisive plus robuste et des dents plus grandes. Le foramen mentonnier est situé au tiers supérieur de la hauteur du corps de la mandibule, en avant de la racine antérieure de p4. La fosse massétérique est profonde, sa pointe antérieure atteint le niveau de la limite m2-m3. La branche montante, très incomplète, débute au niveau de l’alvéole de m3. La limite antérieure de la fosse ptérygoïdienne interne n’est pas distincte, du fait que l’os est incomplet à ce niveau.

Dents inférieures

Les dents de cette espèce (UM-Cos 341: Fig. 21D View FIG 1 View FIG ) et celles d’ Eogliravus partagent quelques caractères primitifs,

comme le métaconide prédominant avec sa postmétacristide plongeante jusqu’à l’ouverture du mésoflexide; l’entoconide petit, mais de même taille que le protoconide. La prémétacristide est alignée avec l’antérolophide. Cet antérolophide est plus court et plus renflé sur la m1 que sur la m2, mais il se prolonge buccalement par un antérocingulide plongeant, bordant l’ouverture buccale (antésinuside) de l’antéroflexide comme c’est le cas chez les Elfomys ou Paradelomys . Contrairement à Eogliravus , il n’y a pas de mésolophide, seulement des granules bas plus ou moins dispersés dans le bassin, et le postérolophide est moins dominant. L’un de ces granules est situé à l’ouverture linguale du mésoflexide, comme un mésostylide

UM-Cos 107 (1,97 × 1,669 mm) ( Fig. 21C View FIG ), une m3 nettement plus petite que les m3 de Masillamys cosensis n. sp. sort de la distribution des m3 de cette dernière espèce; sa morphologie est un peu différente, avec les ridules fines absentes et les crêtes accessoires beaucoup moins nombreuses, seulement deux partant de la zone du métalophulide I et une de l’extrémité de la postprotocristide. C’est aussi le cas des m1 et m2 de UM-Cos 341, mais sur ces deux dents, l’antérolophide n’est pas connecté au bras antérieur du protoconide alors qu’il l’est, faiblement, sur UM-Cos 107. Sur les trois, l’entolophide est anguleux: sa partie linguale s’attache au niveau de l’ectolophide distal renflé entre mésoconide et préhypocristide. En cela, cette m3 évoque quelque peu celles du type de M. parvus , mais la m3 de cette dernière espèce montre des ridulides fines dans le bassin, alors qu’elles sont épaisses sur UM-Cos 107.

COMPARAISONS

Si UM-Cos 341 s’inscrit bien au sein des Theridomorpha par l’existence de la postprotocristide oblique vers le talonide qui va de pair avec un métalophulide I, ces m1 et m2 diffèrent de celles du genre Hartenbergeromys Escarguel , et de Masillamys cosensis n. sp. par sa taille plus petite, le métaconide plus saillant, les crêtes transverses moins développées, la postprotocristide moins forte. Elles diffèrent aussi du genre Hartenbergeromys par l’ouverture buccale de l’anteroflexus et les crestulides moins nombreux. Seule la m3, plus grosse que les m1-m2, ressemble à H. marandati , avec toutefois le lobe postérieur plus réduit. Ce taxon diffère aussi de la petite espèce nouvelle d’Issiodoromyinae de Laprade (MP14; in Vianey- Liaud & Hautier 2022), qui ne montre ni métaconide très saillant ni antérocingulide, tandis que la postprotocristide y est plus longue.

Kingdom

Animalia

Phylum

Chordata

Class

Mammalia

Order

Rodentia

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