Chenopodium vulvaria

Dalechamps, Jacques & Desmoulins, Jean, 1653, Histoire generale des plantes, Livre Cinquiesme, Lyon: Chez Philip. Borde, Laur. Arnaud, & Cl. Rigaud, pp. 457-457 : 457-

publication ID

https://doi.org/10.5281/zenodo.6299945

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.6299945

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/CAD6AD58-B4EF-894F-89ED-C3E1CCF64DE2

treatment provided by

Quentin

scientific name

Chenopodium vulvaria
status

 

De la Vulvaria , ou Herbe, de bouc,

CHAP. VIII.

C'este herbe resemble aucunement aux Arroches, sinon qu'elle est en tout & par tout plus petite; dont aucuns l'appellent petite Arroche, Lobel l'appelle Olida & Garum olens. Cordus la nomme Garosma. Les Herboristes tiennent que les Grecs, ny les Latins ne luy ont point donn� de nom. Pour ceste cause Dodon l'appelle Tragium, c'est � dire, Herbe de bouc, � raison de sa puanteur Et pource que Dioscoride met deux autres especes de Tragion, il l'a surnomm�e Tragion Germanicum. Les autres Herboristes l'appellent Vulvaria ; pource qu'elle sent de mesme que le Con d'une putain. D'au tr�s l'appellent Atriplex canina, c'est � dire Arroche de chien, croyans qu'elle prouient de l'urine de chien.

C'est une petite herbe tendre, ayant plusieurs petites tiges �parses par deffus la terre & des petites fueilles blancheastres , comme si elles estoient couvertes de farine, semblables � celles des Arroches mais moindres , quasi aussi petites que celles de la Mariolaine. Elle fait une petite graine blanche , en une grappe , comme l'Arroche sauvage. Toute la plante sent tres-mal, comme la teste d'un poisson, ou d'un bouc puant.

Elle croist emmy les rues, �s lieux sablonneux.

Elle fleurit & fait semence au milieu de l'Est�.

La puanteur de ceste herbe sert grandement contre la suffocation de l� matrice, principalement estant appliqu�e sur je nombril.

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