Ugada kageraensis, Boulard, 2012

Boulard, Michel, 2012, Nouvelles Cigales originaires de Tanzanie (Rhynchota, Auchenorhyncha, Cicadidae), Bulletin de la Société entomologique de France 117 (1), pp. 41-52 : 42-44

publication ID

https://doi.org/ 10.3406/bsef.2012.2640

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.6174471

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/DD6887C8-FFF6-FF97-758B-F963BCCFF9E8

treatment provided by

Plazi

scientific name

Ugada kageraensis
status

sp. nov.

Ugada kageraensis View in CoL n. sp. ( fig. 4, 6­8 View Fig View Fig )

HOLOTYPE: ♂, Tanzanie, Kagera Region, Kiyamyulwa, 1159 m, 2°8.708'S, 31°36.602'E, 28.III.2010, Ph. Darge réc. (à la lumière) ( MHND). GoogleMaps

ALLOTYPE et PARATYPES: 1 ♀ et GoogleMaps 2 ♂, idem holotype ( MNHN) GoogleMaps .

Dimensions principales en millimètres du mâle holotype et de la femelle allotype. – Envergure = 95 et 104; longueur totale, ailes comprises = 49,5 et 54; longueur de l'avant­corps = 17 et 18,5; longueur de l'abdomen = 16 et 14,5; longueur du corps = 33 et 33; longueur Lh des homélytres = 40 et 44; plus grande largeur lh des homélytres = 15 et 16; rapport Lh/lh = 2,66 et 2,75; largeur t de la tête, yeux inclus = 10,62 et 11,25; largeur m du mésonotum = 12,12 et 13,12; rapport t/m = 0,88 et 0,86; distance d1 entre un oeil composé et l'ocelle le plus proche = 1,63 et 1,75; distance d2 entre les ocelles latéro­postérieurs = 1,13 et 1,25; rapport d1/d2 = 1,44 et 1,40.

Description du mâle holotype ( fig. 6­7 View Fig View Fig )

Tête, vue de dessus, moins large que le mésonotum (rapport t/m = 0,88), au postclypéus large et quelque peu proéminent. Vertex vert, une minuscule plage noire entre les ocelles; éparsément, de courts poils dorés; ocelles à reflets ocre, l'antéro­médian en position subfrontale; arcades antennaires vertes; antennes relativement longues, scapes bruns, pédicelles et basifouets bistre, le reste brun. Yeux bistre, non saillants, leur cupule bordée de poils dorés, masquant étroitement les angles antérieurs du pronotum. Plage dorso­clypéale verte, puis brune, sans bourrelets identifiables; face clypéale verte, fortement bombée portant 11 paires de bourrelets, très serrés entre eux, de part et d'autre d'un étroit et profond sillon clypéal noir; joues, lames buccales et versants de l'antéclypéus noirs sous un tapetum de poils cireux; rostre fort long, ocre­vert, brun puis bistre, son apex outrepassant de peu l'extrémité des trochanters postérieurs.

Thorax. Pronotum légèrement plus long que la tête, l'aire interne ocre­vert, les replis endophragmiques plus ou moins profondément sillonnés d'ocre et de noir; collerette verte, longue, parasagittalement brune, puis verte et pluri­ridulée tout en offrant des paranota développés en vastes triangles équilatéraux, ceux­ci vert uniforme. Mésonotum foncièrement vert, les plages triangulaires antéro­médianes à peine brun roussâtre, les latérales peu marquées sous un velours doré incomplet; x scutellaire (élévation cruciforme) large, précédé d'une touffe large et dense de poils dorés. Opercules courts, en larges croissants, le droit recouvrant de peu le gauche.

Pattes. Hanches, trochanters et fémurs verts, les tibias et les tarses brun à bistre; fémurs antérieurs modérément renflés, portant deux épines sous­carénales vestigiales, la basale courte et couchée vers l'avant, la subapicale petite, mais dressée.

Ailes presque totalement opaques. Homélytres (tegmina) testacés, relativement élancés (leur longueur comprenant 2,66 fois leur largeur); la plupart des cellules occupées par un camaïeu de brun doré, principalement sur la moitié proximale; sur la moitié distale, de courtes plages à vaste noyau plus clair, d'autres sont allongées et transparentes; nervation toute verte; cellule basale en pentagone irrégulier, arrondi; cellule radiale plus courte, nettement, que la cellule postcostale, celle­ci très étroite; aire apicale octoloculée, les nervules r et r­m très obliques et subparallèles. Ailes postérieures moins longues que la moitié des antérieures et relativement larges, rouge brique, les six cellules terminales plus ou moins envahies de bistre communiquant avec l'étroite bande de même teinte précédant la nervure ambiante; limbus translucide.

Abdomen: subcylindrique, plus court que l'avant­corps, à dominante grenat, excepté sur le triangle interhomélytral éclairci d'un tapetum doré; les tergites VII et VIII totalement recouvert de cire blanche.

Cymbacalyptes complets, en plaques juste bombées et finement ridulées, leur côté externe ne touchant pas les opercules. Cône pygophorien dorsalement bistre, légèrement plus clair et prolongé d'une sorte d'éperon surplombant les genitalia; ceux­ci ( fig. 6 View Fig ) montrent des lobes accrocheurs conformes au genre, mais aux apex spécifiques.

Femelle allotype ( fig. 8 View Fig ). – Légèrement plus grande et présentant les mêmes caractères fondamentaux décrits pour le mâle. Aux ailes postérieures, les six cellules terminales avec d'étroits et longs triangles bistre reposant sur la bande également bistre précédant la nervure ambiante; limbus translucide. Pygophore dorsalement bistre, terminé en triangle aigu surplombant au plus juste l'apex de la gaine de la tarière; latérotergites pygophoriens ocre, se chevauchant l'un l'autre au­dessous de l'urite, masquant largement l'appareil de ponte.

Remarques. – De taille intermédiaire entre Ugada limbalis (Karsch, 1890) et U. limbimacula (Karsch, 1893) d'Afrique centrale et de l'Ouest, U. kageraensis n. sp. offre un aspect pictural assez proche.

MNHN

France, Paris, Museum National d'Histoire Naturelle

MNHN

Museum National d'Histoire Naturelle

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Hemiptera

Family

Cicadidae

Genus

Ugada

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