Lithobius (Oligobothrus) Duboscqui, H. W. Brolemann, 1896

H. W. Brolemann, 1896, Matériaux pour servir à une faune des myriapodes de France, Feuille des Jeunes Naturalistes 26 (306), pp. 115-119 : 116

publication ID

Broelemann-1896-Lithobius-Oligobothrus-duboscqui

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.6292097

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/DF3AB800-4621-E5D2-EE0F-93F24B141C45

treatment provided by

Teodor

scientific name

Lithobius (Oligobothrus) Duboscqui
status

n. sp.

2. Lithobius (Oligobothrus) Duboscqui View in CoL , n. sp.

- J’ai eu l’occasion de citer le Lithobius microps Meinert dans mes listes de Myriapodes trouvés dans la forêt d’Andaine et à La Ferté-Milon (Feuille des Jeunes Naturalistes, 25e année, no. 290 et 298); mais, dans les deux cas, les exemplaires étaient peu nombreux, ce qui ne me permit pas de me former une opinion à leur égard. Depuis lors j’ai recueilli abondamment la forme qui nous occupe à Sannois et à Asnières-sur-Oise, aux environs de Paris, en été aussi bien qu’en automne, en même temps que mon collègue M. Duboscq, de la Faculté de Grenoble, m’en envoyait de Coutances, où il l’avait trouvée commune en été. La constance de certains caractères, qui cadrent mal avec la description du docteur Meinert (Naturhist. Tidsskr. af Schiodte, 3 R., VIII, p. 330), m’engave à en faire une espèce nouvelle que je dédie à mon collègue M. Duboscq.

Je remarquerai en passant qu’étant donné le peu de fixité des caractères indiqués par le docteur Meinert pour son espèce, j’ai tout lieu de croire qu’il a basé sa description sur différentes formes distinctes les unes des autres. En effet, il est rare que, chez les petites espèces, le nombre des articles des antennes varie beaucoup; or, d’après l'auteur danois, les antennes du microps compteraient de 29 à 40 articles. Cette variabilité se rencontre parfois, il est vrai, mais bien chez des grosses formes, à articles nombreux et à antennes longues, ce qui n’est nullement le cas ici. Même remarque en ce qui concerne l'armement des pattes anales, dont les épines, au dire du docteur Meinert, varieraient de 0,1,0,0,0 à 0,1,3,2,0, sur la face inférieure; ici encore je ferai remarquer que les petites formes à pattes anales épaisses sont généralement mal armées, et l’auteur dit bien: pedes postici breves, sat inflati. Je ne m’explique donc pas la disposition 0,1,3,2,0, qui doit probablement s’appliquer à une autre espèce.

Quoi qu’il en soit, et de quelque façon qu’on résolve ces points obscurs de la description du docteur Meinert, je ne crois pas qu’on puisse trouver des arguments contre la création de l’espèce, dont voici d'ailleurs es caractères principaux.

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