Cryptochorda, Morch, 1858

Pacaud, Jean-Michel & Sautereau, Frédéric, 2020, Contribution des motifs colorés résiduels dans la discrimination d’espèces nouvelles de Cryptochorda Mörch 1858 Mollusca: Gastropoda: Harpidae de l’Éocène du bassin de Paris et du Cotentin, Geodiversitas 42 (29), pp. 559-595 : 582-585

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/geodiversitas2020v42a29

publication LSID

urn:lsid:zoobank.org:pub:ED4FE36E-3E11-4766-AEE6-35A4B45B7855

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.4498081

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/EF0687C9-FFA6-7D75-8FF4-331EFCC10615

treatment provided by

Felipe

scientific name

Cryptochorda
status

 

Cryptochorda View in CoL (s.str.) teae n. sp.

( Fig. 10 View FIG E-G)

urn:lsid:zoobank.org:act:B0954CAC-79FD-4524-AF5E-6201D685D560

MATÉRIELTYPE. — Holotype: MGP-PD 31931 (coll. Quaggiotto); paratypes: 3 ex., MCZ 5761 View Materials , MCZ 5762 View Materials et MCZ 5763 View Materials (coll. Checchi).

LOCALITÉ TYPE. — Yprésien supérieur (Éocène inférieur) de Cava Rossi, Monte di Malo (Vicenza, Italie).

ÉTYMOLOGIE. — Espèce dédiée à Tea Quaggiotto qui a découvert l’holotype et, à travers sa fille, à Ermanno Quaggiotto, pour son travail sur la faune éocène d’Italie.

DIMENSIONS.— (Holotype) Hauteur: 40,2 mm. Diamètre: 19,7 mm.

DESCRIPTION

La coquille est de taille moyenne, au test très épais et pesant, ovale-oblongue et un peu ventrue, ayant un angle apical de 65°. La spire est courte, conique et présente une protoconque d’au moins 3 tours et une téléoconque de 4 tours légèrement convexes, lisses et séparés par une suture superficielle presque entièrement recouverte par le vernis. La protoconque est large, globuleuse, à petit nucléus et auxtoursconvexesetlisses. Latransitionprotoconque/ téléoconque est indistincte. Le dernier tour est très grand et occupe 86% de la hauteur totale; il se termine par un cou relativement court et muni d’une fasciole siphonale, étroite, circonscrite par deux fortes crêtes. Le dernier tour est ventru dans sa partie adapicale, atténué au niveau du cou et orné dans cette région de 5 stries décurrentes très serrées. L’ensemble de la téléoconque est lisse et on observe seulement, sur la face dorsale du dernier tour, une ornementation axiale constituée de larges côtes qui disparaissent sur plus des deux tiers abapicaux. L’ouverture est oblongue, large dans sa partie médiane, étroite en avant et profondément échancrée, présentant un étroit canal, entaillant l’angle adapical. Le canal siphonal est court et étroit. L’encoche siphonale est étroite et profonde. La columelle est légèrement convexe dans la zone pariétale, à peine excavée dans sa partie médiane et légèrement infléchie et rectiligne vers le cou. Elle est lisse et ne montre aucune trace de plis. Le bord de l’ouverture présente une callosité columellaire, peu étalée latéralement, envahissant la base du pénultième tour et, se pliant alors brusquement en arrière, se dirige parallèlement à la suture et produit une bande spirale étroite sur la partie abapicale des tours. Cette callosité columellaire longe également la columelle jusqu’au canal siphonal et la fasciole. Ce callus, bien appliqué, est peu épais et recouvre les stries décurrentes et les crêtes postérieure et antérieure de la fasciole siphonale. Le labre, de direction orthocline, est bordé par une très forte et large varice. Il présente un contour régulièrement convexe en vue aperturale sur les 3/4 de sa longueur, puis montre une légère inflexion dans la zone abapicale. Il est fortement sinueux en son extrémité, au niveau du canal entaillant l’angle adapical, il se termine près de l’échancrure siphonale, descendant moins bas que la pointe aiguë de la columelle. Le bord interne du labre porte plusieurs forts denticules.

DISCUSSION

Par sa forme générale et par l’épaississement variqueux du labre, Cryptochorda (s.str.) teae n. sp. rappelle surtout l’espèce du Cuisien (Yprésien, Éocène inférieur) du bassin de Paris et celle du Lutétien (Éocène moyen) du Cotentin que nous venons de décrire. Elle en diffère cependant radicalement par la présence d’une ornementation axiale, par un étroit canal entaillantl’angle adapical et parun labre portant sur son bord interne des denticules. Elle diffère également de l’espèce type Cryptochorda (s.str.) stromboides ( Hermann, 1781) par ces mêmes caractères ainsi que par une ouverture plus étroite, plus oblongue, au labrebordé par une très forte et large varice.

Kingdom

Animalia

Phylum

Mollusca

Class

Gastropoda

Order

Neogastropoda

Family

Harpidae

Genus

Cryptochorda

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