Aplidiopsis indicus, Monniot & Monniot, 2006

Monniot, Françoise & Monniot, Claude, 2006, Ascidies (Polyclinidae, Pseudodistomidae et Polycitoridae) de l’ouest de l’océan Indien, Zoosystema 28 (1), pp. 113-156 : 114-117

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5399797

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/F11D0437-FFAC-4B1B-FCEA-8160E321FD88

treatment provided by

Marcus

scientific name

Aplidiopsis indicus
status

sp. nov.

Aplidiopsis indicus View in CoL n. sp.

( Fig. 1 View FIG )

SYNTYPES. — Madagascar. Nosy-Be, Tany Keli, 28 m, 26.VIII.1992, 2 colonies, coll. P. Laboute (MNHN A1 APL A 22).

ÉTYMOLOGIE. — Du latin indicus : indien.

DESCRIPTION

Les deux colonies sont globuleuses, couvertes de sable, la plus grande mesure 3,5 cm de diamètre et 5 cm de long. Elles sont ancrées dans le sédiment par une touffe de filaments eux-mêmes incrustés de sable. Plusieurs orifices cloacaux communs sont visibles en surface des colonies grâce à une courte cheminée de tunique nue. La disposition des orifices buccaux est peu nette en surface des colonies. Intérieurement la tunique est transparente, gélatineuse, sans sable; sa couleur in situ est inconnue. Les zoïdes sont allongés, perpendiculaires à la surface des colonies. Ils sont grands (thorax 8 à 9 mm, abdomen 2,2 mm, post-abdomen 6 mm).

Le siphon buccal a six lobes triangulaires courts. Le siphon cloacal a une ouverture égale à la hauteur de trois rangs de stigmates, son sphincter est faible. Un petit éperon en bouton est présent en arrière du siphon ( Fig. 1A View FIG ). La languette cloacale est insérée très nettement au-dessus de l’ouverture cloacale.Elle est toujours longue, mince, bien musclée, terminée par un nombre variable de denticules ( Fig. 1A View FIG ). Le manteau ne montre que peu de fibres musculaires longitudinales issues du siphon buccal et de la région dorsale. Les fibres les plus ventrales sont courtes, les fibres les plus dorsales sont plus serrées et plus longues mais n’atteignent pas la base du thorax ( Fig. 1A View FIG ).

Les tentacules buccaux sont fins, nombreux, en quatre ordres de taille. Le bourrelet péripharyngien est circulaire sans indentation dorsale.

La branchie comprend 22 à 23 rangs de stigmates ( Fig. 1A View FIG ), interrompus sur la ligne dorsale et qui n’atteignent pas la ligne ventrale. Il y a plus de 25 stigmates par demi-rang au milieu de la branchie. Il n’y a pas de papilles sur les sinus transverses.

Le thorax est aminci postérieurement.

L’abdomen est nettement plus court que le thorax et plus étroit ( Fig. 1B View FIG ). L’oesophage est mince. L’estomac sphérique a une paroi lisse, ponctuée de cellules plus colorables à l’hémalun ( Fig. 1C View FIG ). L’intestin est tordu sur lui-même. L’anus bilobé s’ouvre au cinquième rang de stigmates comptés à partir de la partie postérieure de la branchie.

Le post-abdomen est très allongé ( Fig. 1B View FIG ). Il débute par une portion étroite formant un mince pédoncule suivi d’une poche allongée. L’ovaire se situe antérieurement à une double ou triple rangée de vésicules testiculaires qui n’atteint pas le coeur terminal. Des embryons sont incubés dans la partie postérieure de la cavité cloacale, aucun n’atteint un complet développement dans les colonies étudiées. Ces embryons ne contiennent pas de cristaux d’oxalate de calcium caractéristiques du genre Polyclinum (Monniot F. et al. 1995: 136) .

REMARQUES

Cette espèce est placée dans le genre Aplidiopsis grâce à la conjonction de plusieurs caractères. Le post-abdomen placé dans le prolongement direct de l’abdomen, l’absence de papilles sur les sinus transverses et l’absence de cristaux d’oxalate de calcium dans les larves. Un grand nombre de rangs de stigmates et un post-abdomen allongé contenant un ovaire en position antérieure par rapport au testicule.

Cette espèce récoltée dans la même station que Polyclinum lagena n. sp. en est très proche par l’as- pect in situ, mais Polyclinum lagena n. sp. a une seule ouverture cloacale terminale par lobe, moins de rangs de stigmates, des zoïdes nettement plus petits, un ovaire placé au centre des vésicules testiculaires et un cristal d’oxalate de calcium dans chaque larve.

Aplidiopsis indicus n. sp. diffère de la seule autre espèce décrite d’ Aplidiopsis présente dans l’océan Indien tropical, A. tubiferus Monniot F., 2001 , par la structure de la colonie, un nombre plus faible de rangs de stigmates et la forme du siphon cloacal en tube.

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