Pheidole pusilla

Emery, C., 1915, Les Pheidole du groupe megacephala (Formicidae)., Revue de Zoologie Africaine 4, pp. 223-250 : 226-231

publication ID

3875

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.6289660

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/A5141181-2B49-8CFA-6C0A-0F314A8E8DBC

treatment provided by

Christiana

scientific name

Pheidole pusilla
status

 

Subsps. arenarum   HNS

Ruzsky, 1905, Formic Imp. Ross., vol. 1, p. 647, [[ soldier ]] [[ worker ]] [[ male ]].

Ph. pusilla   HNS ? Mayr, 1870, Voyage Fedschenko.

Ph. megacephalopallidula   HNS "?. Emery et Forel, 1879.

Var. orientalis   HNS , n.

Ph. pallidula Ruzsky   HNS , 1905, 1. c, p. 643, fig. 163, 164, [[ soldier ]] [[ worker ]]

[[ queen ]] [[ male ]]. _

Var. Koshewnikovi   HNS Ruzsky, 1905, 1. c, p. 648, [[ soldier ]] [[ worker ]].

Var. recticeps   HNS For., 1909, Bull. Soc. Vaudoise Sc N., vol. 45, P- 391. [[ soldier ]].

Ph. capensis Emery   HNS , 1891, Expl. Sc Tunisie, Formic, p. 13

(nec Mayr). Subsp, tristis   HNS (part.) Sant., 1. c.

Dans la sous-espece typique et ses varietes, la forme de la tete du [[ soldier ]] et de l' [[ worker ]] reste la meme, comme le montrent mes figures

Les [[ soldier ]] ont la tete (sans les mandibules) presque exactement aussi longue que large, a peu pres d'egale largeur devant et derriere, avec les cotes peu arques.

Les 9 ont la tete un peu plus longue que large (environ 5 de longueur sur 4 de largeur), presque carree en arriere des yeux, c'est-a-dire avec les bords lateraux et le bord posterieur a peu pres droits, mais avec les angles posterieurs arrondis.

Je regarde comme typiques les exemplaires d'Italie, blonds ou bruns, les variations de couleur etant, a mon avis, insuffisantes pour fonder la-dessus des varietes nommees; j'avais remarque autrefois a Naples que les varietes de couleur foncee habitaient les endroits ombrages, les varietes claires, les endroits ensoleilles. Je ne crois pas, maintenant, que la coloration plus ou moins foncee suive une regle aussi simple, mais je pense qu'en tout cas elle est fonction du climat et de la maniere de vivre.

Une variete foncee fort petite est indigene de la Sardaigne: c'est ce que M. le Dr Krausse a nomme recemment var. emeryi   HNS ; mais on trouve dans la meme ile des [[ soldier ]] tout aussi petits et de couleur claire. La variete en question est tout a fait insignifiante (1).

Au contraire, une variete foncee, remarquablement grande, se trouve en Tunisie et en Algerie: c'est ce que M. Forel a appele var. tristis   HNS . Je lui rattache une forme plus claire du Portugal. M. Santschi considere tristis   HNS comme une sous-espece et donne une description detaillee avec figures des differences. Je ne saurais voir dans ces differences autre chose que l'expression d'un developpement pour ainsi dire excessif. Mais M. Santschi parait avoir confondu, sous le nom de tristis   HNS , deux formes distinctes: tristis   HNS For. et recticeps   HNS For.

La sous-espece typique avec ses varietes habite tous les pays qui sont baignes par le bassin occidental de la Mediterranee en Europe et en Afrique. Je n'en ai pas vu d'Egypte ni de la presqu'ile des Balcans. Dans l'Europe meridionale, la station la plus orientale parait etre Trieste (voir plus loin la distribution de la var. orientalis   HNS )] en Afrique, la limite vers l'est est inconnue.

Une forme tres interessante, mais problematique au plus haut degre, est celle que le P. Wasmann a appelee Ph. symbiotica   HNS et que l'auteur considere comme une espece parasite ou symbiotique.

Voici de quoi il s'agit: un correspondant de Wasmann, ayant ouvert une fourmiliere de Ph. pallidula   HNS (a Barro, en Portugal), y trouva cinq exemplaires parfaits et un nymphe d'une forme singuliere, aptere, a gastre developpe et un certain nombre de nymphes de males. Il parait qu'il n'y avait pas de reine, ou du moins le collecteur n'avait pas pu la trouver.

Wasmann decrivit les exemplaires extraordinaires comme [[ queen ]] ergatoides d'une espece symbiotique, et attribua les nymphes [[ male ]] a cette meme espece; supposant que les 9 et les [[ male ]] en question fussent parasites des [[ soldier ]] et des [[ worker ]] de pallidula   HNS .

Cette hypothese est admissible, mais elle est loin d'etre prouvee. Wasmann donne pour preuve de son assertion, que les [[ male ]] de symbiotica   HNS laissent reconnaitre des differences dans la structure des antennes, par rapport a pallidula   HNS : notamment, le premier article du funicule n'est pas aussi renfle et le dernier est proportionnellement plus long. Je trouve des caracteres semblables chez un [[ male ]] de var. tristis   HNS de Tunisie et chez des [[ male ]] du Portugal, pris avec des 9 normales ailees; par consequent, ces [[ male ]] ne prouvent rien en faveur de la these de Wasmann.

L'exemplaire figure par l'auteur presente une ressemblance frappante avec les individus de Ph. absurda   HNS For., que j'ai figures comme [[ queen ]] ergatoides, et qui se sont trouves etre des [[ queen ]] ou des [[ soldier ]]. infestes de Mermis. J'ai communique cette idee a M. Wasmann, qui a eu l'obligeance de rendre transparent un de ses exemplaires au moyen de l'essence de cedre, afin de permettre de voir au microscope les circonvolutions du ver suppose. Le resultat a ete completement negatif; donc il n'y a pas de Mermis dans la Ph. symbiotica   HNS .

Une autre supposition serait que les [[ queen ]] symbiotiques de Wasmann sont des [[ queen ]] ergatoides de substitution, destinees a remplacer la reine morte. J'emets cette hypothese, ayant observe que dans un nid artificiel de Messor barbarus   HNS minor Er. Andre, sans reine, mais pourvu de beaucoup de petites larves, il a ete eleve une 9 normale, issue d'une de ces larves, et plusieurs nymphes de [[ male ]], issus d'ceufs deposes par les [[ worker ]]. La seule difference est que, dans le cas de Ph. symbiotica   HNS , les [[ queen ]] ne sont pas normales, mais ergatoides. Mon hypothese est susceptible de verification experimentale. Les ' [[ male ]] du nid de Barro seraient donc, d'apres mon explication, issus d' oe ufs parthenogenetiques deposes par les [[ queen ]] ou, plus vraisemblablement, par les [[ soldier ]]. du nid meme, et non des Fourmis parasites.

La forme typique de Ph. pallidula   HNS ne se trouve pas en Asie; M, Ruzsky ne l'a pas connue: ce qu'il decrit et figure comme type de pallidula   HNS est une forme inedite, que j'appellerai var. orientalis   HNS et qui se rattache de pres a ce que Ruzsky a designe comme var. arenarum   HNS (fig. 2).

J'eleverai la forme arenarum   HNS au rang de sous-espece, subordonnant a cette sous-espece la var. orientalis   HNS .

Le [[ soldier ]] de cette sous-espece a la tete beaucoup plus allongee que celle du type, plus retrecie en arriere, les cotes plus arques, les lobes occipitaux (surtout chez les grands exemplaires) plus saillants et plus arrondis. Chez les petits [[ soldier ]], la tete est beaucoup moins allongee (aussi longue que large). Le scape est plus court, relativement a la longueur de la tete, chez les grands individus, mais plus long absolument, meme chez les petits individus.

La tete de l' [[ worker ]] est moins largement tronquee par derriere, les angles posterieurs plus arrondis; le scape depasse le bord occipital d'un tiers de sa longueur, c'est-a-dire beaucoup plus que chez le type.

Le corselet et les n oe uds du pedicule sont a peu pres comme chez le type; les epines de l'epinotum sont souvent plus longues que chez le type de pallidula   HNS (1).

Les exemplaires typiques de cette forme, qui est propre aux plaines de sable du desert, sont de couleur brun fonce ou brun marron; la tete du [[ soldier ]] est plus claire, rouge-jaune plus ou moins brunatre.

Region transcaspienne, Turkestan.

Des exemplaires typiques de la subsp, arenarum   HNS on passe a des formes plus claires, qui sont repandues dans tout l'Orient: je les designerai par le nom de yar. orientalis   HNS (fig. 2, b).

Le [[ soldier ]] a, en general, la tete un peu moins allongee que chez arenarum   HNS , mais ce caractere varie: chez certains [[ soldier ]] d'Istrie et de Dalmatie (fig. 2, c), la tete est remarquablement retrecie en arriere et l'encoche entre les lobes occipitaux est tres profonde ('). Chez les exemplaires de Crete, les epines de l'epinotum sont a peu pres rudimentaires.

Presqu'ile des Balcans et iles grecques, Crete, Chypre, Syrie, Asie centrale, Caucase, Crimee (Ruzsky). Dans le Caucase, d'apres Ruzsky, cette Fourmi se trouve jusqu'a 6,000 pieds d'altitude. La mer Adriatique parait separer cette forme du type de l'espece. M. le Dr K. Wolf, de Trieste, m'a communique une serie nombreuse et tres interessante de Pheidole   HNS d'Istrie et de Dalmatie: de l'etude de cette serie, il resulte que la Ph. pallidula pallidula   HNS seule se trouve encore dans les environs de Trieste; plus au sud, a partir d'Umago et de Rovigno, on entre dans le domaine exclusif de la var. orientalis   HNS .

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Hymenoptera

Family

Formicidae

Genus

Pheidole

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