Propsephus legrandi, Girard, 2003
publication ID |
2-85653-554-2 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5489752 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC10-3B76-FF1D-D98D5E24FC97 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Propsephus legrandi |
status |
sp. nov. |
Propsephus legrandi , n.sp.
Fig. 50
12 individus: Girard, 1983.
MATÉRIEL TYPE. — Holotype, 1 ♁, Nion, camp du Yâ, battage du sous-bois en forêt primaire, 21-22.XII.1983, C. Girard; allotype, 1 ♀, et paratypes, 10 ♁ et ♀, mêmes localité, date, biotope et récolteur.
LOCALITÉ TYPE. — Nion, camp du Yâ, mont Nimba, Guinée .
C’est certainement un hôte caractéristique des forêts primaires qui couvrent le piedmont du massif. Il a été capturé en battant le feuillage de la strate basse de la forêt. Il n’a pas été repris dans cette même localité depuis cette date.
DESCRIPTION. — Longueur, 5 à 6 mm; holotype, 5,6 mm; allotype, 6 mm.
Entièrement d’un jaune-roux, la pubescence jaune clair, les poils bien développés, semi-dressés.
Tête modérément convexe, non déprimée sur le vertex, carène clypéo-frontale lisse et imponctuée, fortement rebordée, surplombant bien l’espace nasal, largement arrondie vue de dessus, sinuée vue de face, peu arquée au-dessus des antennes. Ponctuation très dense, les points larges, superficiels mais bien imprimés, irréguliers mais toujours larges, les intervalles presque nuls. Les yeux gros et fortement convexes.- Antennes à pubescence bien développée, dépassant les pointes postérieures du pronotum d’un peu plus de trois articles chez le mâle, d’un seul chez la femelle; le deuxième article petit et globuleux; les articles trois à dix longuement triangulaires, subégaux en longueur, environ trois fois plus longs que larges, les articles apicaux très légèrement plus étroits que les précédents; le onzième et dernier article un tiers plus long que le pénultième, plus étroit vers l’apex.
Pronotum transverse, sa plus grande largeur au milieu ou légèrement en arrière du milieu, modérément convexe, le bord antérieur non arqué au milieu; côtés explanés en arrière, obliques, droits ou légèrement arqués en avant, un peu arrondis au milieu, subparallèles en arrière, sinués au niveau des pointes postérieures, celles-ci bien développées, petites, convergentes, l’apex aigu, la carène bien saillante et bien développée. Ponctuation dense mais nettement inégale, les points superficiels mais bien visibles, larges, serrés, les intervalles nuls sur les côtés, les points plus petits en avant et sur le disque, les intervalles aussi larges que le diamètre d’un point sur ces parties, la ponctuation encore plus fine et plus espacée en arrière; base très petitement encochée près des pointes postérieures.
Élytres un peu plus de trois fois plus longs que le pronotum, modérément convexes, leur plus grande largeur sensiblement au milieu; les côtés très faiblement arqués vers la base, parallèles au milieu, rétrécis vers l’apex, à peine arrondis au sommet. Stries bien marquées par des points un peu plus gros et plus profonds sur les côtés, reliés par une légère dépression lisse; interstries faiblement chagrinés.
Organe copulateur mâle (Fig. 56).
La femelle se distingue du mâle par son aspect légèrement plus robuste, par ses antennes bien moins longues et dépassant d’un seul article l’extrémité des pointes postérieures du pronotum; celui-ci un peu plus convexe.
DISTRIBUTION. — Guinée: mont Nimba.
ÉTYMOLOGIE. — Cette nouvelle espèce est dédiée à mon collègue Jean Legrand, en souvenir de l’intéressante mission scientifique que nous avons effectuée au Nimba, durant le printemps 1991.
REMARQUES. — Je pense qu’il convient de placer cette nouvelle espèce près de Propsephus haafi Basilewsky, 1958 , décrit d’après un seul individu provenant du Kibali-Ituri dans l’ex-Zaïre. Propsephus legrandi , n. sp., s’en distingue par son aspect moins élancé, ses antennes bien plus longues et qui dépassent nettement l’extrémité des pointes postérieures du pronotum; de plus, les antennes sont entièrement d’un jaune pâle alors qu’elles sont noires chez Propsephus haafi ; enfin, la carène clypéo-frontale est plus nettement rebordée, le pronotum est plus large et nettement transverse, les élytres sont moins rétrécis vers le sommet et les stries sont constituées de points moins gros.
Ce nouveau taxon entre dans un groupe dont les espèces, nombreuses en Afrique, sont d’une étude délicate. Jadis, elle aurait été classée dans le sous-genre Campylopsephus Schwarz, 1899 , que Basilewsky (1958) n’a pas jugé utile de conserver. À l’origine, ce sous-genre a été créé pour y recevoir des espèces dont les pointes postérieures du pronotum présentaient une conformation particulière. Il semble pourtant que ce caractère ait été mal interprété car les auteurs y ont incorporé par la suite des espèces qui ne répondaient pas à sa définition. On sait aujourd’hui que le genre Propsephus Hyslop , dont la grande diversité des espèces est à présent mieux estimée, est manifestement constitué de groupes hétérogènes qu’il conviendrait maintenant de définir. Une telle révision permettrait enfin de classer les espèces d’une façon plus naturelle, en fonction de leurs affinités réciproques; c’est dans ce cadre que le statut et éventuellement la réhabilitation du sous-genre Campylopsephus devront être examinés.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.