Adelocera royae, Girard, 2003
publication ID |
2-85653-554-2 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC4B-3B23-FF23-DE275FC6FBF1 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Adelocera royae |
status |
|
Tribu AGRYPNINI Candèze, 1857
Cette tribu comporte aujourd’hui en Afrique intertropicale près de deux centaines d’espèces, qui se répartissent dans huit genres bien caractérisés dont la richesse respective est inégale. Les espèces afrotropicales ont été révisées par C.M.F. von Hayek (1973, 1979), qui en a modifié la nomenclature et réduit très sensiblement, et d’une manière certainement excessive, le nombre des genres qui sont habituellement rangés dans la tribu. Il en est résulté beaucoup de synonymies dont plusieurs ne semblent guère justifiées. C’est ainsi que le nombre des genres présents en Afrique noire a été ramené à dix, dont sept sont présents en Afrique occidentale, mais il ne fait aucun doute que les genres Adelocera Latreille , Agrypnus Eschscholtz et Lacon Castelnau , pour ne citer que les principaux, sont constitués de groupes hétérogènes dont certains méritent d’être rétablis. Par exemple, le genre Prolacon que Fleutiaux (1934) a créé pour une curieuse petite espèce provenant de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Congo belge, est en fait suffisamment bien caractérisée par son habitus, la forme de ses premiers articles antennaires, la largeur et la profondeur des sutures prosternales, et la structure de l’apophyse de ce même prosternum pour être considéré comme un genre bien distinct du genre Adelocera Latreille avec lequel notre collègue von Hayek l’a assimilé. De plus, les recherches effectuées ces dernières années au Nimba comme en Côte d’Ivoire ont permis de capturer deux autres espèces, Adelocera royae , n. sp., et Adelocera frater , n. sp., décrites dans le présent travail, mais aussi plusieurs individus du Prolacon alluaudi (= Adelocera fleutiauxi Hayek ), qui présentent les mêmes caractéristiques morphologiques. Il ne fait aucun doute qu’une nouvelle étude systématique permettrait de le réhabiliter. Il en est de même pour un certain nombre d’espèces rassemblées aujourd’hui dans le genre Agrypnus Eschscholtz qui étaient groupées à l’origine dans le genre Lobotarsus Schwarz. On pourrait citer encore d’autres exemples de genres constitués de groupes d’espèces hétérogènes, mais le cadre de cette étude ne me permet pas de réaliser une révision qui paraît aujourd’hui indispensable pour une meilleure estimation de la richesse des groupes qui entrent dans cette importante tribu.
On sait maintenant que les Agrypnini sont bien diversifiés en Afrique occidentale mais en fait, ces Élatérides ne se capturent que très rarement en nombre sans l’aide de techniques particulières comme le biocénomètre pour le ramassage des rares espèces terricoles, le battage de la strate basse du sous-bois forestier et le piège lumineux, pour la capture des nombreuses espèces sylvicoles. Enfin, je crois utile de préciser que l’identification de certaines espèces du genre Agrypnus Eschscholtz (sensu von Hayek), est souvent très délicate et qu’il est souvent nécessaire de recourir aux types pour les nommer avec précision. Néanmoins, plusieurs espèces récoltées au Nimba ne m’ont pas paru assez caractérisées pour être correctement déterminées ou décrites.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.