Agrypnus molardi, Girard, 2003
publication ID |
2-85653-554-2 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5489641 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC59-3B3D-FF20-DCFE58C2FA3C |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Agrypnus molardi |
status |
sp. nov. |
Agrypnus molardi , n. sp.
Fig. 19
41 individus: Lamotte, 1942; Girard, 1983.
MATÉRIEL TYPE. — Holotype, 1 ♁, et allotype, 1 ♀, Yalanzou , région du mont Nimba, II-VI.1942, M. Lamotte; paratypes, 22 ♁ et ♀, mêmes localité, date et récolteur que l’holotype et l’allotype; 17 exemplaires ♁ et ♀, Nion, camp du Yâ, 21-22.XII.1983, forêt primaire, battage du feuillage en sous-bois, C. Girard.
LOCALITÉ TYPE. — Yalanzou , région du mont Nimba .
Cet Agrypnus ne présente pas de sillons nettement délimités sur les propleures, mais seulement une légère dépression située sensiblement en leur milieu; le quatrième article des tarses est lamellé. Jadis, il aurait donc été classé lui aussi, parmi les espèces du genre Lobotarsus Schwarz.
J’ai capturé cette petite espèce, bien distincte par la disposition de certains poils semi-squamuleux qui constituent des taches caractéristiques sur les élytres, en battant le feuillage bordant les torrents, mais aussi des arbustes de la strate basse dans une forêt de type primaire non dégradée, autour du lieu-dit ‘‘ camp du Yâ ’’. Cette partie de la forêt du piedmont et de moyenne altitude est d’une richesse entomologique surprenante et paraît d’une diversité bien plus grande que dans les autres zones forestières du Nimba. Les campagnes de recherches qui se sont succédé, ultérieurement, en différents endroits du massif n’ont pas permis de la retrouver.
DESCRIPTION. — Longueur, 6,0 à 6,9 mm; holotype, 6,4 mm.
Corps d’un brun ferrugineux; pubescence composée de poils squamuleux jaunes ou bruns ne se recouvrant pas; les poils jaunes sont régulièrement répartis, largement dominants, et ne constituent pas de taches particulières; les poils bruns, peu nombreux sur la tête, se concentrent en nombres plus ou moins grands sur le disque du pronotum, et sur les élytres ils forment deux taches nettement délimitées dans la région scutellaire puis, plus bas, une tache oblique plus ou moins large et constituant souvent chez certains individus une tache en forme de losange. Pattes et antennes d’un rougeâtre assez clair.
Tête modérément déclive en avant, non ou à peine déprimée sur le vertex, non creusée en avant; crêtes sus-antennaires peu saillantes. Ponctuation très forte et très dense.- Antennes dépassant un peu le milieu de la longueur du pronotum; le troisième article sensiblement aussi long mais moins robuste que le second; les articles quatre à neuf égaux en longueur, les articles sept à dix un peu plus étroits que les précédents; le onzième et dernier article ovalaire, deux fois plus long que le pénultième.
Pronotum un peu plus long que large, non tuberculé, bien convexe et assez fortement déclive en arrière, la plus grande largeur un peu en avant du milieu, les côtés crénelés, droits et obliques au niveau des angles antérieurs, arqués au milieu, un peu sinués vers la base; angles postérieurs à troncature modérément oblique. Ponctuation forte et très dense, les intervalles très étroits.
Élytres un peu plus de deux fois plus longs que le pronotum, fortement convexes vers la base, régulièrement déclives du scutellum à l’apex; les côtés droits et obliques dans le premier tiers de la longueur, puis longuement arrondis ensuite jusqu’au sommet. Ponctués-striés, les points plus petits et les intervalles plus larges sur le disque que sur les côtés.
Organe copulateur mâle (Fig. 15).
La femelle se distingue difficilement du mâle par ses antennes plus courtes et son pronotum un peu plus large à côtés légèrement plus arqués.
DISTRIBUTION. — Guinée, mont Nimba.
ÉTYMOLOGIE. — Cette nouvelle espèce est dédiée à la mémoire de Jacques Richard-Molard, géographe africaniste français, mort accidentellement au mont Nimba, en 1951.
REMARQUE. — Ce taxon se place dans le groupe d’ Agrypnus ngokoensis ( Hayek, 1973) , (= A. crenatus Schwarz, 1902 ), qui rassemble des espèces dont le pronotum n’est pas tuberculé et dont le corps est presque toujours revêtu de poils squamuleux courts et robustes, jaunes ou bruns, et qui constituent souvent des taches dont la disposition est souvent caractéristique. Agrypnus molardi se distingue de son congénère camerounais A. ngokoensis par sa taille plus petite et son habitus plus étroit; le pronotum est légèrement plus long que large alors qu’il est transverse chez A. ngokoensis , et ses côtés sont nettement moins arrondis; enfin, les élytres sont moins larges et plus longuement arqués.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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