Agrypnus occidentalis, Girard, 2003
publication ID |
2-85653-554-2 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC5B-3B32-FF20-DDFF5F48FBD0 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Agrypnus occidentalis |
status |
sp. nov. |
Agrypnus occidentalis , n. sp.
Fig. 20
MATÉRIEL NIMBA. — 4 individus: Lamotte, 1942; Girard, 1991.
MATÉRIEL TYPE. — Holotype, 1 ♁, et allotype, 1 ♀, Côte d’Ivoire, Taï , 5.II.1980 et 21-25.II.1980, forêt dense humide sempervirente, G. Couturier; paratypes, 4 exemplaires, mêmes pays, localité, dates et récolteur que l’holotype et l’allotype; Guinée, mont Nimba, 4 exemplaires, dont: Nion (1 exemplaire), Yalanzou (2 exemplaires), II-VI.1942, M. Lamotte; forêt-galerie du Gba, 950-1000 mètres d’altitude, 29.VI.1991 (1 exemplaire), C. Girard.
LOCALITE TYPE. — Côte d’Ivoire, Taï .
FIG. 20-22. 20. Habitus d’ Agrypnus occidentalis , n. sp. 21. Genitalia ♁ d’ Agrypnus occidentalis , n. sp. 22. Habitus d’ Agrypnus silvicola , n. sp. FIGS 20-22. 20. Habit of Agrypnus occidentalis , n. sp. 21. Genitalia ♁ of Agrypnus occidentalis , n. sp. 22. Habit of Agrypnus silvicola , n. sp.
Cet Agrypnus a d’abord été découvert au Nimba par M. Lamotte puis, bien des années après, une petite série d’exemplaires a été récoltée dans la forêt dense sempervirente de Taï en Côte d’Ivoire (G. Couturier); enfin, j’en ai capturé un exemplaire sur le Nimba, dans une galerie forestière habituellement peu prospectée en altitude. C’est une espèce strictement forestière qui se prend en battant le feuillage des arbustes du sous-bois, de ceux qui croissent notamment le long des pistes. Il se capture aussi au piège lumineux.
Il entre dans le groupe d’ Agrypnus lolodorfensis Hayek, 1973 (= Agrypnus decoratus Schwarz, 1898 ), qui paraît assez riche en espèces en Afrique tropicale forestière et, dans ce groupe, il se place auprès d’ Agrypnus subtuberculatus Schwarz, 1898 , espèce surtout répandue dans la région camerounaise et, comme lui, il ne présente pas de sillons nets et profonds ni sur les propleures, qui sont seulement déprimés au milieu, ni sur le métathorax; de plus, le quatrième article des tarses est distinctement lamellé. Enfin, comme chez les autres espèces du groupe auquel il appartient, le pronotum est bituberculé. Jadis, il aurait été classé dans le genre Lobotarsus Schwarz.
DESCRIPTION. — Longueur, 7,5 à 9 mm; holotype, 8,5 mm.
Corps d’un brun foncé, mais toujours plus ou moins nettement rougeâtre de chaque côté du scutellum; les pattes et les antennes d’un brun ferrugineux assez clair; la pubescence composée de poils squamuleux noirs, ou d’un jaune-roux, mais ne constituant pas de taches particulières; les poils noirs sont les plus nombreux et particulièrement dominants sur les deux tubercules du pronotum et dans la moitié basale des élytres; de plus, ils forment deux petites touffes un peu saillantes vers la base des élytres. Les poils d’un jaune-roux sont assez bien répartis sur l’ensemble du pronotum, sur les deux petites taches ferrugineuses de la base des élytres, et paraissent assez denses dans la moitié apicale des élytres.
Tête modérément déprimée sur le vertex, non creusée en avant; les carènes sus-antennaires peu visibles, modérément arquées au-dessus des antennes. Ponctuation très dense, à gros points, ombiliqués, profonds, les intervalles très étroits.- Antennes serriformes à partir du quatrième article, dépassant un peu le milieu de la longueur du pronotum; le deuxième article petit et globuleux, le troisième triangulaire, sensiblement aussi long que large, à peine plus long que le précédent;
articles quatre à sept très légèrement transverses, les suivants aussi longs que larges, le onzième et dernier ovalaire, près de deux fois plus long que le pénultième.
Pronotum transverse, nettement bituberculé chez les deux sexes, modérément convexe et bien déclive en arrière; sa plus grande largeur en avant du milieu; bord antérieur droit au milieu, bien relevé vers les angles qui sont assez longs; les côtés fortement crénelés, bien sinués, divergents en avant, fortement arqués ensuite, puis droits et convergents en arrière jusqu’au niveau des angles postérieurs où ils sont un peu sinués; angles postérieurs obliquement tronqués. Ponctuation très dense, les points profonds, ombiliqués, les intervalles étroits.
Élytres un peu plus de deux fois plus longs que le pronotum, assez fortement convexes, avec deux petits tubercules assez bien visibles, situés un peu en avant du scutellum et toujours garnis de poils squamuleux noirs; les côtés droits et divergents dans le premier tiers de la longueur, puis longuement arqués ensuite jusqu’au sommet. Stries constituées de très gros points, s’atténuant vers le sommet; interstries avec des points ombiliqués un peu moins larges que ceux des stries.
Organe copulateur mâle (Fig. 21).
La femelle ne se distingue pas vraiment du mâle et il faut procéder à l’examen des genitalia pour identifier le sexe avec certitude.
DISTRIBUTION. — Côte d’Ivoire, Guinée.
ÉTYMOLOGIE. — Par allusion à sa situation géographique dans la région afrotropicale.
REMARQUE. — Je le crois distinct d’ Agrypnus subtuberculatus ( Schwarz, 1898) , qui est originaire du Cameroun, notamment par sa stature plus robuste, son pronotum plus nettement tuberculé à côtés plus arqués en avant et sinués en arrière, par la présence de deux petits tubercules vers la base des élytres, tubercules qui semblent toujours absents chez Agrypnus subtuberculatus . De plus, la densité de poils noirs ou bruns est bien plus forte sur le pronotum et notamment sur les deux tubercules et dans la moitié basale des élytres.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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