Prodrasterius nimbanus Girard, 1991
publication ID |
2-85653-554-2 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC60-3B06-FF1D-D9F15D82FCB3 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Prodrasterius nimbanus Girard, 1991 |
status |
|
Prodrasterius nimbanus Girard, 1991
Fig. 30
Prodrasterius nimbanus Girard, 1991a: 353 . Holotype ♁ du Nimba (MNHNP).
Iconographie: Girard 1991a: 355, 356.
236 individus: Lamotte et Roy, 1951; Lamotte, Amiet et Vanderplaetsen, 1956-1957; Girard, 1983, 1991; Lachaise, Perrin, Rasplus, 1993.
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nimba: camp du Gouan, tamisage, mêmes localité et biotope, 1200-1300 mètres d’altitude, 12.III.1957; prairie sur cuirasse, 720 mètres d’altitude, sur la piste 25.VI.1991; forêt du Zougué, vers 800 mètres d’altitude, battage de Zouguépo, 11.IX.1951; Nion, camp du Yâ, 21-22.XII.1983, des arbustes en sous-bois, 19.VI.1991; Ziéla, forêt de piedmont, battage de la strate basse en forêt; forêt-galerie du Zié, 1450 15.VI.1991; source, 1200 mètres d’altitude, piège de Malaise, mètres d’altitude, 29.V.1991, battage du feuillage en sous-bois; 27.IV . -7.V.1993.
FIG. 30-31. 30. Habitus de Prodrasterius nimbanus Girard. 31. Habitus de Drasterius occidentalis Girard. Dessins de G. Hodebert. FIGS 30-31. 30. Habit of Prodrasterius nimbanus Girard. 31. Habit of Drasterius occidentalis Girard. Drawings by G. Hodebert.
ÉCOLOGIE. — L’espèce a d’abord été trouvée sur le haut du plateau de Zouguépo, plus précisément aux environs du lieu-dit ‘‘camp du Gouan’’, entre 800 et 1000 mètres d’altitude. Les quatre premiers exemplaires, sur lesquels a été établie la description de l’espèce, avaient été récoltés en tamisant la litière du sol, en altitude, probalement à la lisière ou à une
courte distance de la forêt-galerie du Gouan. C’est effectivement, à n’en pas douter, la litière ou du moins les tout premiers centimètres du sol qui constituent le milieu le plus favorable à son cycle évolutif. L’imago vit dans le sous-bois, ou à la lisière des forêts-galeries d’altitude, et sa présence sur les herbes des prairies d’altitude est certainement occasionnelle et dépend, en fait, des conditions climatiques de l’environnement.
Il apparaît aujourd’hui, selon les dernières recherches qui ont été effectuées tout spécialement dans les galeries forestières qui s’élèvent jusqu’à une altitude importante, que Prodrasterius nimbanus marque une très nette préférence pour les forêts des hautes altitudes qui croissent dans des talwegs dont l’accès est difficile à partir de 1200 à 1300 mètres, et dont le sous-bois est constamment saturé par l’humidité atmosphérique. Ainsi, les nombreux battages du feuillage de la strate basse du sous-bois ont permis la récolte de 125 individus vers 1450 mètres d’altitude, point presque culminant de la forêt du Zié, de 51 exemplaires vers 1300 mètres d’altitude, et de 42 exemplaires seulement, soit trois fois moins que dans la zone sommitale, vers 1200 mètres dans cette même forêt; enfin, 4 échantillons ont été récoltés dans la forêt du piedmont à Ziéla dont l’altitude est de 500 à 550 mètres. Son abondance maximum se situe donc entre 1200 et 1450 mètres, endroit où la forêt d’altitude est d’une largeur assez réduite, ce qui favorise peut-être sa pénétration occasionnelle dans les milieux herbacés environnants.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
|
Phylum |
|
Class |
|
Order |
|
Family |
|
Genus |
Prodrasterius nimbanus Girard, 1991
Girard, Claude 2003 |
Prodrasterius nimbanus
GIRARD C. 1991: 353 |