Tetralobus arbonnieri, Girard, 2003
publication ID |
2-85653-554-2 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC76-3B17-FF1D-DB18595EFC81 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Tetralobus arbonnieri |
status |
sp. nov. |
Tetralobus arbonnieri , n. sp.
Fig. 37
MATÉRIEL NIMBA. — 1 individu adulte, 2 nymphes, 5 larves: Girard,1990 .
MATÉRIEL TYPE. — Holotype, 1 ♁, Côte d’Ivoire: Bouaké , Kokondékro, 18.VII.1975, M. Arbonnier . Paratypes, Côte d’Ivoire: 1 ♁, Odienné , 29.III.1973, M. Arbonnier; 1 ♁, Adiopodoumé, 15.III.1969, Cl. Girard; Guinée: 1 ♁, mont Nimba, Kéoulenta, 22.XI.1990, très vieille termitière morte de Macrotermes, Cl. Girard .
L’espèce a été découverte il y a une dizaine d’années en Côte d’Ivoire (M. Arbonnier). Au Nimba, ce sont des imagos, mais aussi des nymphes et des larves qui ont été trouvés dans la paroi externe des termitières mortes de Macrotermes . Cette présence dans un milieu aussi spécial, même si elle ne s’explique pas encore clairement, n’est manifestement pas accidentelle car, ainsi que je l’ai déjà souligné ( Girard 1971), plusieurs autres espèces y ont été trouvées, en Côte d’Ivoire comme en Guinée.
DESCRIPTION. — Longueur, 25 à 28 mm; holotype, 28 mm.
Entièrement noir; pubescence jaune, abondante, les poils couchés, bien développés.
Tête à peine convexe en arrière, fortement creusée en avant, la carène clypéo-frontale complètement effacée au milieu; carènes sus-antennaires présentes, fines mais bien visibles, à peine arquées au-dessus des antennes vue de face; espace nasal plus haut que large. Ponctuation très dense, à points larges et bien imprimés en arrière, confuse au milieu, les points inégaux et souvent confluents en avant.- Antennes (♁) atteignant l’extrémité des pointes postérieures du pronotum, les flabelles larges, d’une longueur modérée, la base de chaque article sensiblement aussi longue que large, les articles quatre à dix subégaux en longueur, le onzième et dernier fortement élargi.
Pronotum nettement transverse, fortement convexe avec parfois deux légères dépressions, le bord antérieur droit au milieu, modérément arqué de chaque côtés vers les angles, non sillonné près du bord; côtés fortement arrondis en avant, droits et parallèles au milieu, divergents et sinués en arrière, les pointes postérieures larges et bien développées, avec un bourrelet caréniforme bien visible et parallèle au bord latéral, mais s’effaçant bien avant le milieu. Ponctuation très dense, forte, confuse, les points inégaux et parfois confluents près des angles antérieurs, plus larges et mieux imprimés en avant et sur le disque. Ponctuation du prosternum plus forte et plus espacée que celle des épisternes prothoraciques.
FIG. 37. Habitus de Tetralobus arbonnieri , n. sp.; dessin de G. Hodebert. FIG. 37. Habit of Tetralobus arbonnieri , n. sp.; drawing by G. Hodebert.
Apophyse prosternale sans dent préapicale saillante. Scutellum cordiforme.
Élytres un peu moins de trois fois plus longs que le pronotum, fortement convexes, les côtés subparallèles jusqu’au milieu, puis modérément arqués ensuite jusqu’à l’apex, non striés, finement et densément ponctués; angles apicaux arrondis.
Organe copulateur mâle (Fig. 35).
Femelle inconnue.
DISTRIBUTION. — Côte d’Ivoire; Guinée.
ÉTYMOLOGIE. — L’espèce est dédiée amicalement à Monsieur Michel Arbonnier qui, le premier, a découvert ce remarquable Tetralobus en Côte d’Ivoire.
REMARQUE. — Ce nouveau taxon entre dans le groupe de Tetralobus auricomus Hope qui compte plusieurs espèces en Afrique occidentale, et notamment Tetralobus auripilis Laurent, 1964 , décrit du Nigeria mais que l’on a retrouvé en Côte d’Ivoire et en Guinée, Tetralobus auricomus Hope, 1842 , cité ci-dessus, qui est une espèce spéciale à cette région de l’Afrique occidentale, et Tetralobus crassicollis Laurent, 1964 , stat. nov., qui a été décrit d’après un spécimen venant du Gabon comme une simple variété du précédent, mais qui est en fait une bonne espèce répandue dans une large partie de l’Afrique de l’Ouest. C’est de Tetralobus auricomus qu’il se rapproche le plus, d’abord par son habitus plus robuste, sa pubescence d’un jaune doré plus longue et plus abondante, son pronotum est un peu plus transverse, sa ponctuation moins grosse, etc.
Le tableau qui est établi ci-dessous permettra de le distinguer des deux autres espèces avec lesquelles il peut aussi se confondre.
1. — Sillon entourant la cavité mésocoxale profond et fortement anguleux; front (vu de dessus) arrondi sur les côtés, sinué au milieu, déprimé en arrière; pronotum fortement chagriné en avant, sur les côtés et au milieu en arrière, et densément mais très confusément ponctué de chaque côté du milieu en arrière. Pubescence jaune, courte, pas toujours très visible en avant du pronotum. Stries résiduelles, mais encore visibles........................................................ auripilis Laurent — Sillon entourant la cavité mésocoxale peu profond, arrondi, non anguleux.................. 2 2. — Front (vu de dessus) arrondi sur les côtés, droit ou à peine sinué au milieu, modérément déprimé en arrière; pronotum à ponctuation très dense, régulière, les points petits, les intervalles nuls; la pubescence jaune modérément développée, mais bien visible......... crassicollis Laurent , stat.nov. — Front (vu de dessus) subdroit de chaque côté, bien sinué en avant au milieu; ponctuation forte et dense; pubescence d’un jaune très pâle, ou d’un blanc un peu jaunâtre, bien plus longue sur la face ventrale que sur le dessus................................................... auricomus Hope — Front (vu de dessus) non sinué au milieu, droit de chaque côté; ponctuation forte et très dense; pubescence d’un jaune doré, les poils bien développés, plus nettement encore sur la face ventrale............................................................................. arbonnieri , n. sp.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.