Cuvierina spoeli, Rampal, 2002
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5394229 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5469680 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/0383825D-FF8C-FFD6-8520-47F7FBAC0E68 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Cuvierina spoeli |
status |
sp. nov. |
Cuvierina spoeli View in CoL n. sp.
( Fig. 1 View FIG )
Cuvierina columnella forma atlantica Spoel, 1970a: 120.
MATÉRIEL TYPE. — Océan Indien sud-occidental, NO Marion Dufresne, 21°08’S, 55°11’E, 630-710 m, holotype L = 9,88 mm, lm = 2,71 mm ( MNHN BIMM) GoogleMaps ; 2 paratypes L = 9,78 mm, L = 9,90 mm ( MNHN BIMM) .
MATÉRIEL EXAMINÉ. — 45 spécimens (35°59’N, 05°30’O; 36°00’N, 00°30’O; 36°38’N, 02°00’O; 17°15’N, 145°44’O; 21°08’S, 55°11’E; 22°22’S, 166°24’E; 16°26’N, 146°33’O) GoogleMaps .
ÉTYMOLOGIE. — Espèce dédiée à S. Van der Spoel.
DISTRIBUTION. — C’est la forme la plus fréquente de l’Atlantique. On l’observe dans cet océan, d’est en ouest, des latitudes tempérées à tropicales ( Tableau 2). Mais nous l’avons récolté également en différents points de l’Indo-Pacifique: océan Indien sud-occidental, océan Pacifique occidental et central ( Fig. 1C View FIG ). Il peut pénétrer en Méditerranée comme C. columnella .
DESCRIPTION
Ce taxon se différencie nettement de C. urceolaris pour les mêmes raisons que C. columnella . Il a des affinités pour ce dernier, mais il s’en distingue par plusieurs caractères. Il est plus grand (L = 8,50-10,35 mm; moyenne 9,32 mm). Les très grands spécimens ont été récoltés dans le Pacifique occidental (L = 9,83 mm), l’Atlantique sud (L = 10,32 mm) et l’océan Indien sud-occidental. Les bords de la coquille sont un peu divergents; il est donc moins effilé que C. columnella (E = 14,2 %). L’arc de cercle correspondant à l’étalement de lm est postérieur au milieu de la coquille alors qu’il est situé au milieu chez C. columnella . Ainsi leurs différents paramètres se répartissent en deux classes distinctes, ce qui nous autorise à considérer ces grands spécimens comme les représentants d’une espèce nouvelle que nous dédions à S. Van der Spoel. Nous la nommons Cuvierina spoeli n. sp. C. columnella et C. spoeli n. sp. vivent dans les trois océans. Lorsqu’ils ont une répartition sympatrique ils ne montrent aucune trace d’hybridation ce qui confirme leur statut spécifique.
REMARQUES PALÉONTOLOGIQUES
Le genre Cuvierina est apparu tardivement. Il est cité depuis le Miocène moyen (Tibéri 1878; Benoist 1888; Wenz 1959-1960; Curry 1965; Janssen 1995). Il est morphologiquement très proche du genre fossile Vaginella Daudin, 1800 qui existait encore à cette époque et dont il dériverait ( Rampal 1996). L’examen des formes fossiles traduit une diversification morphologique dès le Miocène-Pliocène, les trois espèces actuelles se profilant très tôt. Nous retiendrons la relative stabilité des trois phénotypes depuis leur apparition vers la fin du Tertiaire. Dans le Miocène du Piémont, on t r o u v e l a f o r m e f o s s i l e Cuvierina paronai (Checchia-Rispoli, 1921) alors que les ancêtres probables Vaginella existent encore. Cette espèce fossile a des affinités avec Cuvierina columnella . Dans le Pliocène du Piémont, on trouve deux autres formes fossiles, C. inflata (Bellardi, 1873) et C. intermedia (Bellardi, 1873) , qui é v o q u e n t r e s p e c t i v e m e n t C. urceolaris e t C. spoeli n. sp. Il serait intéressant de voir si C. columnella , qui paraît être le plus ancien, représente le phénotype originel. Nous aborderons cette hypothèse par la voie de la biologie moléculaire et de la paléontologie.
MNHN |
Museum National d'Histoire Naturelle |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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