Clio sp.
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5394229 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/0383825D-FFA9-FFF1-85D0-41D8FC710FE8 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Clio sp. |
status |
|
( Fig. 14 View FIG G-J)
Dans l’océan Atlantique sud-africain (35°S, 15°E) nous avons observé de petits spécimens étroits (L = 9,13 mm, moyenne 8,25 mm; l = 5,94 mm, moyenne 5,25 mm). Les arêtes latérales sont peu évasées, presque rectilignes près de la protoconque puis très légèrement convexes (angle au sommet 17°; angle des arêtes latérales 55°). La ligne médio-dorsale est relativement plate en vue de profil. La face dorsale comprend trois côtes longitudinales, la face ventrale une large côte longitudinale. En coupe transversale, les arêtes latérales sont pointues. La protoconque rappelle celle de C. p. lanceolata mais elle est moins resserrée au niveau de la constriction. Par le brusque changement de pente des arêtes latérales (vue dorsale), ces spécimens rappellent la forme antarctique sulcata (Pfeffer 1879) qui vit entre 60° et 70°S. Cependant, ce dernier est moins large, moins évasé, la face dorsale est ondulée et, en coupe, les arêtes latérales sont plus arrondies.
CONCLUSION SUR LE GROUPE PYRAMIDATA
Le phénomène structural le plus important pour le groupe pyramidata est la variation clinale. L’espèce Clio pyramidata présente un polytypisme et un polymorphisme remarquables. La sous-espèce C. p. lanceolata représente vraisemblablement le phénotype originel car elle est largement répandue et très polymorphe comparativement aux autres représentants du groupe. C’est sous cette forme que l’espèce réapparaît très tôt en Méditerranée, mais de façon sporadique, dès la fin des glaciations würmiennes.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.