Tetratoma desmarestii Latreille, 1807
publication ID |
https://doi.org/ 10.5169/seals-985902 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.8120732 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/0388E666-FF9E-FFA7-6398-02BA0544FC53 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Tetratoma desmarestii Latreille, 1807 |
status |
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La poursuite de l’inventaire des coléoptères de la commune de Fully (VS) ( Chittaro & Sanchez 2016a) permet d’ajouter une espèce à la liste nationale des Tetratomidae ( Chittaro & Sanchez 2016b) . En effet, deux spécimens de
Tetratoma desmarestii Latreille, 1807
ont été découverts en automne 2019:
• 2 ex., Fully (VS), 27.9.– 22.11.2019, leg., det. & coll. Chittaro Y.
Un mâle ( Fig. 1a View Fig ) et une femelle ont ainsi été capturés au moyen de deux pièges d’interception (selon le modèle de Brustel 2012). Le premier piège était suspendu sur un chêne mort sur pied dans une chênaie thermophile de plaine, à une altitude de 499 m ( Fig. 1b View Fig ). Outre cette découverte, ce piège a permis de mettre en évidence d’autres espèces rares telles Clytus tropicus (Panzer, 1795) (Cerambycidae) et Camptorhinus simplex Seidlitz, 1867 (Curculionidae) . Le second piège, situé à près de 5 km du premier, était placé sur un hêtre mort sur pied à 869 m d’altitude. Cet arbre était notamment colonisé par Rosalia alpina (Linnaeus, 1758) (Cerambycidae) . Ce second piège a permis de capturer en outre plusieurs spécimens de Stictoleptura scutellata (Fabricius, 1781) (Cerambycidae) et un de Mesosa curculionoides (Linnaeus, 1760) (Cerambycidae) , deux espèces rares. À noter toutefois que de nombreux chênes étaient présents à proximité de ce hêtre. Malgré le long intervalle entre les deux relevés, l’excellent état de conservation des deux spécimens capturés laisse supposer une date tardive de capture (plutôt en novembre qu’en septembre ou octobre). View Figure
Au sein du genre Tetratoma Fabricius, 1790 , représenté par 18 espèces dans la région paléarctique ( Nikitsky 2008), T. desmarestii est la seule espèce en Europe centrale présentant une couleur uniforme brun-noir ou brun-jaune, avec une pilosité dorée, ce qui la distingue des autres espèces.
Si l’espèce est considérée comme rare en France ( Brustel 2014), elle est très rare en Europe centrale ( Scharf 1991, Franc 2008, Kovács & Németh 2010, Konvička & Hauck 2014). Elle est considérée comme étant «en danger critique d’extinction» en Allemagne ( Geiser 1998) et en République tchèque ( Konvička & Hauck 2014) et «en danger» en Slovaquie ( Franc 2008).
Concernant son écologie, il semblerait que la larve se développe uniquement dans les fructifications de champignons lignicoles, principalement Stereum hirsutum (Willd.: Fr.) Gray , mais également Corticium quercicola Juelich ou plus sporadiquement Laetiporus sulphureus (Bull.: Fr.) Murrill , situés sur les branches mortes du houppier de chênes. Il est supposé que la fin du cycle se déroule dans le sol, larves et nymphes ayant été trouvées également dans la mousse à la base de vieux chênes ( Alexander 2002, Arnaboldi 2011). Stereum gausapatum Fr. et Phlebia radiata Fr. sont encore cités comme champignons hôtes ( Scharf 1991, Kovács & Németh 2010).
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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