Psithyristria isarogensis, Boulard & Yap, 2013
publication ID |
https://doi.org/ 10.3406/bsef.2013.3108 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.6964868 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03A2B213-2C32-FFCA-FE23-FA59FE78FC7C |
treatment provided by |
Tatiana |
scientific name |
Psithyristria isarogensis |
status |
sp. nov. |
Psithyristria isarogensis View in CoL n. sp.
HOLOTYPE: ♂, Philippines, Camarines Sur. Luzon Island , MtIsarog Natural Park , Paniscuason Naga , Muséum Paris, 1.V.2011, S. A. Yap, M. V. Yngenk et O. L. Eusebio rec., in Muséumnational d’Histoire naturelle, Paris ( MNHN EH17760 ).
Diagnose. – Espèce relativement grande pour le genre, immédiatement remarquable par l’ampleur des ailes antérieures, précisément due à la longueur des cellules apicales, puis à la topographie spécifique des cellules ulnaires. Aux ailes postérieures, la cellule cubitale est plus ample qu’ailleurs, tandis que les flancs de l’abdomen ne portent que deux macules noires. Par ailleurs, Psithyristria isarogensis n. sp. se distingue par ses pièces génitales, dont la conformation est plus simple que chez les espèces congénériques jusqu’ici connues.
Descriptiondumâle holotype. – Fig. 1-6 View Fig . Principalesdimensionsenmm: envergure = 54; longueurtotale (ailes comprises) = 30; longueurdel’avant-corps (ac) = 8; longueurdel’abdomen (ab) = 12; rapport ab/ac = 1,5; longueur du corps = 20; longueur des homélytres (Lh) = 24; plus grande largeur des homélytres (lh) = 9; rapport Lh/lh = 2,66; largeur de la tête, yeux compris (t) = 44; largeur du mésonotum (m) = 48; rapport t/m = 0,92; distance oeil-ocelle (d1) = 0,75; distance entre les ocelles latéro-postérieurs (d2) = 0,5; rapport d1/d2 = 1,5.
Tête, vue de dessus, non proéminente, presque camuse et nettement moins large que le mésonotum (t/m = 0,92); vertex vert, hormis les arcades antennaires entachées de brun et les fossettes tentoriales postérieures teintées de bistre. Yeux bistre, peu saillants. Ocelle médian totalement rouge et occupant une position sub-frontale, ocelles latéro-postérieurs à fond moitié gris, moitié blanc, nettement plus rapprochés entre eux que chacun de l’oeil correspondant (d1/d2 = 1,5). Arcades antennaires enchâssant largement la plage dorso-clypéale, celle-ci vert souillé de brun; antennes brunes, à base courte et bicolore (scape vert, pédicelle bistre), fouet bistre à huit articles, le dernier légèrement claviforme. Face clypéale verte, peu bombée, sans sillon médio-longitudinal marqué; six paires d’épais bourrelets, les deux premières paires surlignées de brun. Joues, lames buccales et antéclypéus vert uniforme; rostre vert pointé de bistre, relativement court, n’atteignant que le niveau d’insertion des trochanters postérieurs.
Thorax. Pronotum légèrement plus long que la tête, foncièrement vert, hormis deux vastes taches au contour indécis occupant symétriquement les parties marginales de l’aire interne; aire externe (pronotum collar) entièrement verte, lobes suprahuméraux assez dilatés. Mésonotum teinté d’un camaïeu de brun, le x scutellaire (cruciforme elevation) jaunâtre, les branches postérieures curieusement renflées. Arrière du métanotum non visible. Opercules jaune-vert, subtriangulaires, peu développés, boursouflés sur les trois quarts antérieurs, à l’apex arrondi et très largement distants entre eux, ne protégeant qu’incomplètement les chambres acoustiques latéro-ventrales.
Pattes principalement jaune-vert, la moitié distale des tibias et les tarses bruns, plus ou moins sombres. Fémurs antérieurs allongés, peu renflés, portant trois dents sous-carénales, la basale longue, bistre et couchée vers l’avant, la moyenne relativement courte, bistre et dressée quelque peu vers l’arrière, la subapicale, à peine naissante, jaune.
Ailes. Fig. 1, 4 View Fig . Homélytres (cicada tegmina) longs et particulièrement larges (Lh/lh = 2,66), présentant éminemment la topographie nervurale propre au genre et bien caractéristique quant à la disposition et la forme des cellules, l’aire ulnaire (u) apparaissant particulièrement étroite en regard de l’aire apicale (a-a). Souvent, comme ici, la nervulation (ou nervation transverse) apparaît renforcée (nr) entre les deux aires. Nervure sous-costale (sC) relativement forte. Cellule basale (cb) subtriangulaire à base large mais au sommet tronqué par l’arculus, celui-ci servant de base à la grande cellule radiale (cR) oblongue; fait remarquable, les nervures médianeet cubitale antérieures partent conjointement (M + CuA) du mêmepoint de l’arculus, puis se disjoignent ensuite lors de la formation des cellules cubitale (cCu) et médiane (cM). La cM, trapézoïdale, est délimitée par la nervation cubitale (CuA), un très court tronçon de la nervure médiane (M), puis par le long tronçon rectiligne du rameau ou segment médian postérieur (MP). En outre, chezles Psithyristria , la cMcontient, comme ici, le seul tracéintracellulaire du pli nodal, ou ligne nodale (nd). Premièrearéoleoucelluleulnaire (u1), relativement allongée, délimitéeparlanervure radialeantérieure (RA), la radiale postérieure (RP) et la première nervule (r), celle-ci en deux courts segments inégaux. Deuxième aréole ulnaire (u2) étroite et courte, subrectangulaire, entre les rameaux RP et MA (M 1+2) en légères courbesparallèles. Troisièmearéoleulnaire (u3) trapézoïdale, deuxfoisplushautequ’u2 etbaséesurle rameau médian MP (M 3+4) rectiligne. Aire apicale (a-a) très ample, octoloculée, toutes les nervules étant suborthogonales, la r surchargée de brun. Les cellules a1 et a2 délimitées par la dichotomie RA et RP de la nervure radiale, les a3, a4, a5 et a6 par les ramifications MA et MP de la nervure médiane, l’a7 par la M4 et la CuA1, l’a8 par la dichotomie distale de la nervure CuA. Chez Psithyristria isarogensis n. sp., les nervures RA2, RP et M1 portent apicalement une macule ronde; les nervures M2, M3, M4 et CuA1 portent de même une macule ronde, mais plus ou moins subapicalement. Enfin, le très court segment CuA2 est densément surchargé de bistre. Ailes postérieures moitié moins longues que les antérieures, entièrement hyalines et présentent la topographie habituelle, l’aire terminale sixloculée.
Abdomen (fig. 5-7) subcylindrique puis subconique, nettement plus long que le thorax (ab/ac = 1,5), foncièrement jaune-vert, les urites Ià V portant dorsalement en bistre un grand V dont l’apex s’élargit sur l’urite VI, le bistre envahissant les derniers segments abdominaux. Cymbacalyptes (tymbal cover) étonnamment plantés de courtes soies jaunâtres, ne couvrant qu’aux trois quarts les chambres acoustiques dorso-latérales. Capsules auditives oblongues, singulièrement élevées (fig. 5). Paratergites et sternites III-VI entièrement translucides, sternite VII débutant par une lunule translucide, puis devenant opaque et slérifié ensuite, comme le reste de l’abdomen. Terminalia d’un brun plus ou moins foncé, l’hypandrium plus clair. Pièces génitales conformées comme sur les fig. 6-7. Pygophore avec processus dorso-caudal triangulaire à base large avec des lobes latéro-postérieurs effilés en pointes; phallicophore relativement sclérifié produisant un uncus étant, dès la base, courtement bifide, conformation spécifique l’une des plus simples parmi celles déjà connues pour ce genre.
Affinités. – Tant par la nervation homélytrale que par la structure du phallicophore, Psithyristria isarogensis n. sp. est à placer près des espèces P. albiterminalis Lee & Hill, 2010 , et P. grandis Lee & Hill, 2010 .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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Psithyristriini |
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