Oxyarietites boletzkyi, Dommergues & Goolaerts, 2012

Dommergues, Jean-Louis & Goolaerts, Stijn, 2012, Oxyarietites boletzkyi n. gen., n. sp., nouveau genre et nouvelle espèce d’ammonite dans le Sinémurien inférieur de Bourgogne (France): un rare précurseur des morphologies oxycônes pour le Jurassique, Geodiversitas 34 (3), pp. 517-529 : 522-524

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/g2012n3a4

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03BC87D9-2751-0834-C95B-7283D4AFCEFC

treatment provided by

Marcus

scientific name

Oxyarietites boletzkyi
status

sp. nov.

Oxyarietites boletzkyi View in CoL n. sp. ( Figs 3 View FIG A-D; 4A; 5A, B)

HOLOTYPE. — UBGD 277446 . Moule interne phosphaté de 24,5 mm de diamètre et sa contre-empreinte. Il s’agit d’un phragmocône finement préservé mais incomplet car entièrement cloisonné et sans approximation évidente des dernières cloisons visibles. L’holotype est le seul exemplaire connu. Il est conservé dans les collections de paléontologie de l’Université de Bourgogne (code UBGD).

MESURES. — Deux séries de mesures ont été prises sur le dernier tour de l’holotype. Elles sont données sur le Tableau 1.

ÉTYMOLOGIE. — En l’honneur de Sigurd von Boletzky pour son exceptionnelle connaissance du monde des céphalopodes.

D H H/D E E/D E/H R R/D O O/D 26,4 11,8 45 % 7,1 27% 0,60 15,0 57 % 5,3 20% 21,2 10,2 48 % 6,3 30% 0,69 12,1 57 % 4,0 19 %

D H H/D E E/D E/H R R/D O O/D

23,4 9,4 40% 6,3 27% 0,67 – – 7,4 31%

LOCALITÉ ET STRATE TYPES. — Mandelot, Côte-d’Or, France. Coupe du Tacot (04°44’21’’E, 47°03’32’’N), niveau 96 moyen. Calcaire à gryphées. Sinémurien inférieur, chronozone à Semicostatum (sous-chronozone à Scipionianum ou à Sauzeanum) ou chronozone à Turneri ( Corna & Dommergues 1995) .

DIAGNOSE. — Comme pour le genre.

DESCRIPTION

Le seul spécimen disponible est un moule interne correspondant à un phragmocône incomplet d’environ 26,5 mm de diamètre. Seuls quelques fragments du test sont préservés. La coquille, franchement comprimée (E/D ≤ 30%), est de type sub-oxycône avec un ombilic faiblement ouvert (O/D ≤ 20 %) et un assez fort taux de recouvrement des tours successifs (c. 35 %). L’ombilic est peu profond. Le mur ombilical est discret mais assez bien individualisé. Il est presque perpendiculaire au plan de symétrie de la coquille et est séparé de la base des flancs par un épaulement qui correspond à une nette cambrure du test ( Figs 3 View FIG ; 4A). Au-delà du rebord ombilical et jusque vers la moitié de la hauteur du tour, les flancs sont à peine bombés et presque parallèles. Ensuite, et en direction du ventre, ils deviennent progressivement de plus en plus convergents et confèrent à l’aire ventrale une allure nettement ogivale. Au

A

B

Oxyarietites boletzkyi n. gen., n. sp. Holotype

Oxyarietites ? sp.

plus grand des diamètres mesurables, la section des tours est franchement comprimée (E/H = 0,60). L’aire ventrale porte une carène bien développée et individualisée mais, au moins sur le moule interne, peu tranchante. La carène est bordée de bandes obliques, lisses, assez larges et discrètement concaves. La limite entre ces bandes et la partie supérieure des flancs correspond à une légère accentuation de la courbure du test qui est surtout visible en lumière rasante ( Fig. 3B View FIG ) mais qui apparaît à peine sur le profil de la section des tours ( Fig. 4A).

L’ornementation latérale est très discrète et le moule interne peut, à première vue, paraître presque lisse. Vers 15 à 18 mm de diamètre, il s’agit de bourrelets peu saillants, assez espacés, et surtout perceptibles en lumière rasante ( Fig. 3A View FIG ). Ces bourrelets, surtout visibles vers la partie inférieure des flancs, tendent à s’élargir et à s’effacer en direction du ventre. Ils disparaissent avant d’atteindre la partie supérieure des flancs qui est lisse.Au-delà de 20 mm de diamètre, ces bourrelets laissent la place à une costulation délicate un peu irrégulière et légèrement flexueuse. Les côtes, au tracé discrètement biconcave, tendent à se diviser sur la moitié inférieure des flancs ( Fig. 3C, D View FIG ). Elles disparaissent dans la partie supérieure des flancs et ne semblent pas atteindre la bordure des bandes périsiphonales.

Plusieurs lignes de sutures successives sont visibles sur l’holotype qui est un moule interne phosphaté. L’une de ces lignes, particulièrement bien conservée, est illustrée sur la Figure 5A, B View FIG . La ligne est peu profondément indentée (divisions de premier ordre) et faiblement incisée (divisions de second ordre). Il n’y a pratiquement pas d’incisions de troisième ordre. Le tracé, d’aspect tendu, est globalement rétroverse. La forme des lobes (i.e. L et U2) est grossièrement triangulaire avec une structure confusément trifide. Les amplitudes des principaux lobes et selles (i.e. U2, 2SL, L, 1SL, E) augmentent discrètement mais régulièrement en allant de la partie médiane des flancs vers l’aire ventrale et sans qu’aucun de ces éléments ne s’écarte notablement de la tendance générale. Sur la partie interne des flancs, entre la suture ombilicale et le lobe U2, on observe un lobe suspensif remarquablement ample et particulièrement peu indenté. Il semble curieusement presque plat, d’allure presque arasée. Le lobe externe est relativement étroit et peu incisé avec une selle ventrale à peine développée.

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