Sicyonia parajaponica, Crosnier, 2003
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5394281 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03C12110-FFA6-FF94-FCBE-FA56F435BD48 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Sicyonia parajaponica |
status |
sp. nov. |
Sicyonia parajaponica View in CoL n. sp.
( Figs 10-12 View FIG View FIG View FIG ; 106E, F)
Sicyonia japonica View in CoL – Yu & Chan 1986: 56, 3 figs n.n. (coul.). — Liu & Zhong 1988: 249, fig. 150 (1-6). — Crosnier 1995: 193. Non de Haan, 1844.
MATÉRIEL TYPE. — Philippines. MUSORSTOM 1, stn 7, 14°01,0’N, 120°20,0’E, 185-200 m, 19.III.1976, 1 holotype 18,8 mm (MNHN-Na 13472).
Mer des Andamans. Phuket fishing pier, XII.1998, S. Chaitiamvong coll., 4 18,2 à 19,6 mm ; 4 17,9 à 20,9 mm (ZRC); 1 18,2 mm (MNHN-Na 13571); 1 20,0 mm (MNHN-Na 13473). — Au large de Phuket, drague, 10 m, 19.IV.1996, 1 16,2 mm ; 1 17,0 mm ( ZRC). — Phuket fishing pier, 23.VIII.1999, P. Ng coll., 1 20,0 mm (MNHN-Na 13570) .
LOCALITÉ TYPE. — Philippines, dans l’ouest de Luçon, par 14°01,0’N, 120°20,0’E et 185-200 m de profondeur.
ÉTYMOLOGIE. — Du Grec para, près de, pour rappeler combien cette espèce est proche de S. japonica .
AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Taiwan. Sans autre origine, T.-Y. Chan leg., 3 15,7-19,8 mm; 1 17,3 mm (NTOU).
Mer de Chine méridionale. Est de l’île Hainan, 20°13’N, 113°38’E, 4.V.1959, A. J. Bruce coll., 1 14,6 mm ( NHM 1968.282.3), 1 16,9 mm GoogleMaps ; 1 17,8 mm ( USNM 173566 About USNM ) .
Mer des Andamans. International Indian Ocean Exped. (IIOE), Te Vega, cruise 2, stn 80, 8°46’N, 97°46’E, ouest de l’île Similan, 122-127 m, 4.XI.1963, 1 17,6 mm (USNM).
Australie. Côte nord-ouest, S o e l a, 19°51’S, 116°27’E, 67-70 m, 4.XII.1979, 1 11,9 mm ( WAM 172-94).
Golfe d’Aden. Meteor, cruise 5, leg 2, stn 283, 12°30,9’N, 44°47,7’E, 76 m, 16.III.1987, 4 juv. 5,6-8,4 mm GoogleMaps ; 2 12,0 et 15,7 mm; 6 8,1- 16,4 mm ( SMF).
DISTRIBUTION. — Connue de Taiwan, de la mer de Chine méridionale, des Philippines, de la côte nordouest de l’Australie, de la mer des Andamans et du golfe d’Aden. Jusqu’à présent l’espèce a été trouvée entre 10 et 185- 200 m.
CARACTÈRES DISTINCTIFS
Cette espèce est très proche de S. japonica et a, jusqu’à maintenant, été confondue avec elle. Ses principaux caractères sont:
– la carène dorsale de la carapace, haute, découpée en cinq ou six, exceptionnellement sept dents postorbitaires dont les quatre ou cinq postérieures sont particulièrement fortes;
– l’extrémité du rostre bidentée;
– l’épine hépatique bien développée;
– le lobe infra-orbitaire arrondi ou légèrement biangulaire ( Fig. 10A View FIG );
– la dent dorsale du premier segment abdominal bien développée, à pointe dirigée vers le haut;
– la dent dorsale du deuxième segment abdominal, bien développée, forte, en forme d’angle aigu portant une courte pointe dirigée vers le haut, et bordée antérieurement par un sillon transversal ( Fig.10B View FIG ); – les épines des pleurons abdominaux de taille moyenne ou petite et, du premier au cinquième, respectivement au nombre de:1, 1, 1, 3 (2, 4), 2 (3, 4); – la plaque thélycale dont la partie postérieure est nettement élargie ( Fig. 11 View FIG );
– le pétasma ( Fig. 12 View FIG ) dont le processus distal externe des lobes ventrolatéraux présente une dent antérolatérale comme chez S. japonica mais est fortement étiré latéralement. Le processus distal interne de ces mêmes lobes, dentiforme, rappelle celui de S. lancifer mais est plus allongé. Par ailleurs, le processus distal externe des lobes dorsolatéraux est moins recourbé vers l’axe longitudinal du pétasma que chez S. japonica et rappelle celui de S. lancifer , alors que le processus distal interne de ces mêmes lobes est plus développé que chez S. japonica et rappelle également celui de S. lancifer ;
– la coloration qui est pratiquement identique à celle de S. japonica mais qui s’en distingue par une extension plus grande de la tache rouge, cerclée de clair, observée sur les premières dents postorbitaires de la carène dorsale de la carapace. Ici cette tache couvre presque totalement les trois premières dents (comptées à partir du bord postérieur de la carapace), au lieu de ne couvrir que partiellement les deux premières chez S. japonica . La face dorsale du premier segment abdominal ne présente aucune tache.
Taille
Le plus grand spécimen que nous ayons examiné est une femelle dont la carapace mesure 20,9 mm et dont la longueur totale est de 77 mm. Ceci doit être très proche de la taille maximale de l’espèce.
REMARQUES
Les mâles se différencient immédiatement par la forme très particulière du processus distal externe des lobes ventrolatéraux ( Fig. 12 View FIG ).
En ce qui concerne les femelles, la forme de la dent dorsale du deuxième segment abdominal, en forme d’angle aigu chez S. parajaponica n. sp. ouvert chez S. japonica , peut être utilisée. Leur distinction devrait pouvoir se faire également grâce à la plaque thélycale, plus élargie dans sa partie postérieure que chez S. japonica , mais ce caractère n’est pas d’une utilisation aisée, compte tenu des variations observées suivant l’âge.
Il semblerait aussi que, d’une manière très générale, cette espèce présente des épines pleurales de taille plus réduite que chez S. japonica , mais cette différence nous paraît également difficilement utilisable dans la pratique.
La coloration devrait permettre de différencier les spécimens frais des deux espèces. Comme nous l’avons indiqué la tache rouge, si caractéristique de S. japonica , sur les deux premières dents de la carène dorsale de la carapace, se retrouve chez S. parajaponica n. sp. mais de taille nettement plus grande puisqu’elle couvre presque entièrement les trois premières dents. Par ailleurs, les taches noires de la face dorsale du premier segment abdominal, caractéristiques de S. lancifer , sont absentes, mais il est vraisemblable qu’il en est de même chez S. japonica (ceci reste à vérifier). Nous avons pu confirmer ces caractères par l’examen de spécimens très frais, procurés par P. Ng. Par ailleurs Yu & Chan (1986) ont publié de très bonnes photographies en couleurs de cette espèce, sous le nom de S. japonica .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Sicyonia parajaponica
Crosnier, Alain 2003 |
Sicyonia japonica
CROSNIER A. 1995: 193 |
LIU J. Y. & ZHONG Z. 1988: 249 |
YU H. - P. & CHAN T. - Y. 1986: 56 |