Luciola lusitanica (Charpentier, 1825)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5169/seals-985886 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.8110784 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03C187C4-322C-FFEF-BBD1-74DB91AD5067 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Luciola lusitanica (Charpentier, 1825) |
status |
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Luciola lusitanica (Charpentier, 1825) View in CoL
Citée de toute l’Europe méridionale, du Portugal à l’Ukraine ( Geisthardt & Satô 2007), cette espèce présente une large distribution qui doit cependant être précisée. Si elle est bien connue d’Italie et n’est confirmée que de quelques localités en France, principalement des Alpes-Maritimes et plus rarement du Var, du Gard et de Corse ( Constantin 2014), Day et al. (2014) indiquent sur la base de résultats génétiques que les spécimens de L. lusitanica du Portugal et de Grèce pourraient appartenir à deux autres espèces distinctes. Tout comme L. italica , les femelles de L. lusitanica ( Fig. 4f View Fig et 5d View Fig ) sont plus trapues que les mâles ( Fig. 4e View Fig et 5c View Fig ) et possèdent des élytres mais pas d’ailes complètement formées, si bien qu’elles se déplacent au sol. Selon Papi (1969), les mâles de L. lusitanica émettent un flash en vol toutes les 1,08 secondes. Les femelles prêtes à s’accoupler répondent par trois flashs courts à la suite, avec un intervalle de 70 à 250 ms selon la température.
En Suisse, une donnèe historique est rapportèe du Tessin par Allenspach & Wittmer (1979), mais l’espèce s’avère absente du travail de synthèse de Geisthardt & Satô (2007). L’identification spécifique a pu être confirmée récemment: il existe en effet un spécimen de cette espèce étiqueté « Locarno , 1886, leg. O. Schneider-Orelli » au Naturhistorisches Museum Basel dans la collection de V. Allenspach et deux spécimens identiques sont déposés à l’Eidgenössische Technische Hochschule , Zürich. S’agissant de l’unique mention de l’espèce pour le Tessin, alors que de très nombreuses L. italica tessinoises existent dans les collections suisses, cette donnée doit être considérée comme douteuse (erreur d’étiquetage des spécimens?), ou résulte peut-être d’une importation ponctuelle au Tessin.
En 2017, l’un de nous (KG) a été intrigué par l’apparence des lucioles genevoises ( Fig. 4e–f View Fig ) qui avaient été identifiées comme L. italica par la communauté naturaliste locale. Des comparaisons plus poussées sur photos indiquaient en effet qu’il pouvait s’agir de L. lusitanica . Grâce à l’appui de M. Geisthardt et la collecte d’échantillons supplémentaires en 2019, il nous fut en effet possible de confirmer l’identification spécifique de L. lusitanica .
La première donnée genevoise authentifiée date de 2005 ( Bernex , 12.7.2005, leg. G. Carron, un spécimen étant conservé au Musée d’histoire naturelle de Neuchâtel ) . Bien que portant une étiquette d’identification de M. Geisthardt l’attribuant à L. italica , nos identifications mènent également à L. lusitanica . Mais la prèsence de l’espèce dans la région genevoise semble antérieure à 2005, en particulier sur la commune de Satigny. La principale station est une pépinière et les lucioles y sont observées depuis 1998 au moins (G. Bousquet, comm. pers.). Plus ponctuellement, une autre observation fut rapportée de la commune de Collonge-Bellerive , où trois mâles en vol furent repérés le soir du 13.6.2017 dans le jardin d’une propriété privée située aux Crêts-de-la-Capite (B. Guibert, comm. pers.).
Bien que l’espèce ne soit pas originellement indigène en Suisse et que toutes les observations résultent probablement d’importations, L. lusitanica forme actuellement des populations pérennes sur notre territoire ( Fig. 4a View Fig ) et est donc considérée comme rèsidente dans le pays.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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