Polycarpa atromarginata, Monniot & Monniot, 2003
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4525077 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03CA87A9-A769-FF97-FF4F-FBE9AECD73DB |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Polycarpa atromarginata |
status |
sp. nov. |
Polycarpa atromarginata n. sp.
( Figs 11 View FIG ; 12 View FIG )
MATÉRIEL TYPE. — Îles Marquises. Île Nuku Hiva, 8°56.2’S, 140°06.1’W, 30-50 m, VIII.1997, holotype (MNHN S1 POL.B 473).
ÉTYMOLOGIE. — Le nom d’espèce évoque la bordure brun foncé des deux siphons.
AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nombreux spécimens des localités suivantes: Îles Marquises. Île Eiao, 7°58.9’S, 140°43.3’W, 50 et 80 m, VIII.1997. — Île Hiva Oa, 9°50.2’S, 139°02.5’W, 50-85 m, VIII.1997. — Île Ua Huka, 8°54.2’S, 139°37.5’W, 50 m, VIII.1997.
DESCRIPTION
Les très nombreux exemplaires ont tous le même aspect: un corps ovale mesurant au plus 4 cm de
long et 2,5 cm de diamètre, entièrement couvert de sédiment et de débris coquilliers grossiers fortement adhérents à la tunique. La tunique est très résistante, irrégulièrement épaisse. Les siphons ne sont pas visibles de l’extérieur.
Débarrassé de la tunique, le corps est ovoïde avec le siphon buccal terminal et le siphon cloacal à 90° au milieu du corps. Les deux siphons sont bordés de brun foncé. Le manteau est épais, peu transparent. Les tentacules sont simples, courts et souvent pigmentés en brun.
Il y a un grand vélum buccal gaufré avec des papilles filiformes. Le bourrelet péripharyngien a une seule crête élevée, l’autre très basse; il est incurvé en un V dorsal marqué. Le tubercule vibratile est gros, il s’ouvre en C à gauche.
Le raphé est bas jusqu’à l’entrée de l’oesophage. Il y a quatre plis branchiaux de chaque côté comprenant chacun environ 35 sinus longitudinaux, séparés par un large espace ( Fig. 11 View FIG ) où l’on peut compter jusqu’à 16 sinus longitudinaux. Le pli le plus proche du raphé à droite s’en éloigne postérieurement ( Fig. 11 View FIG ). Les mailles branchiales contiennent trois stigmates entre les plis et deux stigmates sur les plis. Les sinus longitudinaux sont très régulièrement espacés et à peine plus serrés sur les plis.
Le tube digestif décrit une boucle simple, très fermée, située dans la partie postérieure du corps ( Fig. 12A, B View FIG ). L’estomac arrondi a une quinzaine de plis sinueux sur sa face externe et postérieure qui sont absents sur la moitié de la face interne contre l’intestin. Il n’y a pas de caecum. L’intestin est long et se termine par un anus à lobes arrondis contre l’ouverture du siphon cloacal.
Les gonades, très nombreuses, envahissent tout le manteau ( Fig. 12A View FIG ). Elles sont formées de poly- carpes allongés qui paraissent ramifiés, mais qui sont en réalité constitués de vésicules longues réunies dans une enveloppe commune et qui conservent chacune leur spermiducte et oviducte s’ouvrant isolément côte à côte ( Fig. 12C View FIG ). Ces polycarpes sont inclus dans le manteau et seules les papilles génitales sont saillantes.
Entre les polycarpes, sur toute la surface interne du manteau, se dressent d’innombrables endocarpes foliacés, que l’on trouve également dans la boucle intestinale ( Fig. 12A View FIG ).
Le siphon cloacal, comme le siphon buccal, comporte un grand vélum hérissé de fines papilles filiformes sur une surface gaufrée.
REMARQUES
Cette espèce entièrement ensablée se distingue surtout par ses plis branchiaux très écartés les uns des autres et ses très nombreuses gonades couvrant la totalité du manteau.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.