Anchitherium aurelianense Cuvier, 1812
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5375580 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03D0879C-FFE6-3E33-FF9B-F9B3FE25A0E9 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Anchitherium aurelianense Cuvier, 1812 |
status |
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Anchitherium aurelianense Cuvier, 1812 ( Fig. 8 View FIG )
Anchitherium aurelianense Cuvier, 1912 . — Stehlin 1925: 175.
Anchitherium aurelianense race blésense Mayet, 1908 : fig. 44.
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Chitenay (ou Chevenelles?). PM2-M3 d en connection (FP 878), ancienne collection Bourgeois (n° 720), L PM2-M3 = (104,5), L PM2-PM4 = (54,45), L M1-M3 = 51,65, PM2 (L × l ant × l post) = (18,9) × 17,6 × 19,4, PM3 => 19 ×? ×?, PM4 = (18,5) × 22,7 × 22,3, M1 = 20,3 × 23,05 × 22,5, M2 = 18,8 × 21,7 × 20,2, M3 = 16,55 × 19,9 × 18,1.
DESCRIPTION
Mayet (1908) a décrit cette série dentaire supérieure comme venant « des sables de l’Orléanais du Blésois », et probablement de Chitenay. Il lui a donné le nom de race particulière « blesense nov. » en raison de sa petite taille et de ses prémolaires « remarquablement élargies, courtes et peu développées par rapport à la série des molaires ».
Stehlin (1925) a contesté la validité de cette race. Il pense d’abord que la rangée dentaire a été mal reconstituée. La dent considérée par Mayet comme une M1 serait à placer deux rangs plus en avant, devenant ainsi une PM3, tandis que les dents considérées par Mayet comme PM3 et PM4 seraient PM4 et M1. Ensuite, il note que ces dents ont les « dimensions faibles habituelles aux échantillons du Burdigalien de Chilleurs et d’Artenay », mais que des Anchitherium plus récents, recueillis à Käpfnach, Georgensmund et Engelwies, ne sont pas plus forts.
Nous avons réexaminé ce spécimen. Les couronnes dentaires sortent d’une gangue de plâtre où elles ont été enchassées. En dégageant le plâtre, on constate qu’un fragment de l’os maxillaire réunit encore les trois molaires, dont plusieures racines plongent dans leurs alvéoles respectifs. Les dents sont donc bien à leur place et la petitesse des prémolaires de cette série dentaire est une réalité. Cependant, même si c’est un caractère primitif, ce n’est pas un trait spécifique ou sub-spécifique car on peut le rencontrer, comme variante, à tous les niveaux de la série stratigraphique (Alberdi comm. pers.). Par ailleurs, les dents sont grises à très noires et l’os conservé bistre très légèrement rosâtre, comme
Les Vertébrés des sables continentaux de l’Orléanien inférieur certaines pièces de Chitenay. À Pontlevoy, quelques pièces ont les mêmes colorations, mais lorsqu’elles les ont, il existe toujours entre les dents un fin dépôt de limonite. L’ancienne pièce de la collection Bourgeois n’en possédant pas, il n’y a pas lieu de douter de sa provenance, dans les sables continentaux des environs de Chitenay, telle que Mayet l’a écrite.
Aucun spécimen d’ Anchitherium aurelianense n’a été retrouvé dans les sables continentaux de La Brosse, Mauvières, les Beilleaux et Pontigné. Cependant cette espèce n’a pas évolué de la MN 3 à la MN 5 et il est possible que des dents retrouvées dans le falun soient remaniées de sables sous-jacents. Or sur 53 spécimens (uniquement des dents isolées et quelques ossements), plus de la moitié provient de Pontigné et de la localité voisine de Lasse. Les autres viennent principalement de Noyant-sous-le-Lude, Dénezésous-le-Lude et Savigné. Si l’on ajoute qu’ Anchitherium aurelianense reste une forme rare jusqu’au début de la MN 4 (l’espèce n’est représentée à Artenay que par une pièce), on peut penser légitimement qu’une partie des pièces trouvées à Dénezé, Savigné et surtout Pontigné provient de remaniements.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.