Porites collegniana collegniana Michelin, 1842
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5377600 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03D38D5F-B406-FFCA-FD43-FBC5D8BEF95A |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Porites collegniana collegniana Michelin, 1842 |
status |
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Porites collegniana collegniana Michelin, 1842 View in CoL ( Fig. 5B View FIG )
SYNONYMIE. — Comme signalé par Chevalier (1961), ce taxon est fort abondant dans tout l’Oligo-Miocène atlantique et méditerranéen, souvent mélangé à d’autres espèces voisines, toutes étant souvent mal conservées et donc mal identifiables; la synonymie en est donc passablement embrouillée et extrêmement longue. Nous renvoyons à la liste succincte donnée par cet auteur, toutes les autres citations pouvant être discutées. Signalons également que les deux sous-espèces P. c. collegniana Michelin, 1842 et P. c. lobatosepta Chevalier, 1961 , distinguées par Chevalier (1961), rentrent entièrement dans la variabilité de P. collegniana Michelin, 1842 sensu stricto.
MATÉRIEL TYPE. — Un syntype (non figuré), typothèque des Invertébrés fossiles (MNHN) (ex. M 00730 View Materials ) (cf. Michelin 1840 -1847: 65).
HORIZON TYPE. — Burdigalien.
LOCALITÉ TYPE. — Saucats (Gironde).
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Espèce abondante dans les formations oligo-miocènes d’Atlantique Est, depuis le Chattien jusqu’au Langhien en Aquitaine. En Méditerranée, l’espèce est beaucoup plus discrète. L’importante diagenèse ayant affecté les spécimens de cette famille au squelette très poreux n’a pas facilité la distinction des différentes espèces de Porites en Méditerranée. Nous avons cependant pu, presque partout, récolter au moins quelques colonies de P. collegniana .
DIAGNOSE. — Les anciennes descriptions, même détaillées, des différentes espèces de Porites sont souvent entachées par l’état de conservation des surfaces calicinales. Porites collegniana se reconnaît à son nombre de septes, toujours compris entre 12 et 24 sur une même colonie ( P. arenosa ne possède que 12 septes, sans aucune variabilité); de plus, les calices adultes de P. collegniana ont un diamètre compris entre 1,8 et 2,2 mm, alors que ceux de P. arenosa ne mesurent que 1,5 mm. La sous-espèce P. c. collegniana se distingue par une morphologie massive, tandis que la sous-espèce P. c. lobatosepta , étudiée ci-dessous, s’en distingue par sa morphologie branchue, les branches se divisant suivant un mode dichotomique assez régulier, pour constituer de grosses colonies extrêmement remarquables sur les fronts récifaux.
RÉPARTITION STRATIGRAPHIQUE ET GÉOGRAPHIQUE Comme l’a précédemment signalé Chevalier (1961), de nombreuses citations anciennes de P. incrustans (synonyme plus récent de P.collegniana , très souvent utilisé dans la littérature ancienne) ou P. collegniana sont invérifiables.
– Chattien: France (Aquitaine [ Cahuzac & Chaix 1996], chaîne de la Nerthe [ Chevalier 1961]);
– Aquitanien: France (Aquitaine), Portugal (? fide Chevalier), Grèce (Pinde, Pentalofon: cf. Chevalier 1961);
– Burdigalien: France (Aquitaine), Espagne (Majorque), Algérie (Kabylie de Collo);
– Miocène moyen: France (Aquitaine [Langhien: Cahuzac & Chaix 1996]), Italie (colline de Turin), Égypte, Hongrie ( Kopek 1954);
– Miocène supérieur:
– Tortonien: Crète (Makres, Apomarma, Psalidha, Koules, Mikron Oros);
– Messinien: Algérie (Beni Ouarsous, Trois Marabouts, Tessala, Beni Chougrane), Crète (Skafidhara, Siva, Voliones, Aghios Sillas), Maroc ( Melilla).
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.