Euphorbia alcicornis Baker
publication ID |
https://doi.org/ 10.15553/c2019v742a6 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5708102 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03D3D54B-FFC7-8E18-E979-28366BA5FA48 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Euphorbia alcicornis Baker |
status |
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Euphorbia alcicornis Baker View in CoL in J. Linn. Soc., Bot. 22: 517. 1887 ( Fig. 4A–D View Fig ).
Holotypus: MADAGASCAR. Prov. Antananarivo: Ampotaka , NW Imerina, s.d., Baron 4875 ( K [ K000185115 ] image vue; iso-: P [ P00077950 , P00077951 ] image vue).
= Euphorbia imerina Cremers View in CoL in Bull. Jard. Bot. Belg. 54: 51. 1984. Holotypus: MADAGASCAR. Reg. Itasy [Prov. Antananarivo]: NW d’Andilamena, près de Miarinarivo, X.1962, Bosser 16719 (P [P00078011] image vue; iso-: P [P00078012, P00078013] image vue), syn. nov.
Notes. – Euphorbia alcicornis est une euphorbe étrangement peu connue. La raison en est sans doute une description originale très succincte et trompeuse: «involucre 1/ 8 in. in diam., crowned by 7–8 erect small cuneate emarginated fleshy green appendages» ( BAKER, 1887: 517). Le nombre de glandes, 7–8, est étonnant et n’a pas été retenu par la suite. DENIS (1921) traduit par «5 glandes dressées formant 5 appendices largement spatulés» et rajoute «espèce facile à reconnaitre par la forme spéciale des glandes de son cyathium». LÉANDRI (1966) complète ensuite la description à partir de plantes collectées par Perrier de la Bâthie à Manerinerina, soit à 65 km au sud-est de la localité type (Ampotaka).
Cremers ne connait pas E. alcicornis qu’il n’a pas retrouvé dans son milieu naturel. Il décrit E. imerina à partir d’une euphorbe collectée par Bosser à Miarinarivo (près d’Andilamena et non près de Tananarive), avec comme paratypes des échantillons en provenance de l’ouest de Tananarive.
Nous avons vu des euphorbes coralliformes près d’Andriba ( Fig. 4B – D View Fig ), soit à moins de 20 km de la station type de E. alcicornis . Elles correspondent exactement à la description de Léandri, et ne présentent aucune contradiction avec la courte description de Baker (à part les 7–8 glandes). Il s’agit incontestablement de E. alcicornis . Nous avons retrouvé exactement les mêmes plantes à Manerinerina ( Fig. 4A View Fig ) et à Ankazobe. Tous ces spécimens, vus en fleurs, sont en accord parfait avec la longue description et les illustrations de E. imerina de Cremers. Enfin , dans sa clé d’identification, CREMERS (1984) sépare les deux espèces par le critère des rameaux extrêmes, ronds pour E. alcicornis et «s’aplatissant vers l’extrémité» pour E. imerina . Nos observations, ainsi que la description de BAKER (1887): «main stems terete… ultimate (branchlets) subterete» et l’examen des échantillons type, montrent que la distinction n’est pas justifiée.
Euphorbia alcicornis a donc une aire de répartition très vaste: au moins tout l’Imerina, de Tananarive à Andriba vers le nord-ouest et Andilamena vers le nord-est (alt. 500–1600 m), peut-être plus (il y a des euphorbes similaires près d’Antsirabe, près de Tsiroanomandidy ou dans les montagnes vers Antsohihy qui pourraient aussi être E. alcicornis ).
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Euphorbia alcicornis Baker
Castillon, Jean-Philippe & Castillon, Jean-Bernard 2019 |
Euphorbia imerina
Cremers 1984: 51 |
Euphorbia alcicornis
Baker 1887: 517 |