Rhyncolites martinezi, Pacaud, 2010

Pacaud, Jean-Michel, 2010, Description des rhyncholites des Nautiles (Mollusca, Cephalopoda) du Paléogène des bassins de Paris et d’Aquitaine et des Corbières (France), Geodiversitas 32 (1), pp. 121-156 : 144-146

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/g2010n1a4

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03D8B933-FFB5-F60F-FF20-A1D958D1FE4A

treatment provided by

Felipe

scientific name

Rhyncolites martinezi
status

sp. nov.

Rhyncolites martinezi n. sp. (Figs 10; 12)

MATÉRIEL TYPE. — Holotype (coll. Martinez, copie MNHN A27372). Paratypes, 4 exemplaires: spécimen nº 1 (coll. Martinez, copie MNHN A27373), spécimens nº 2-4 (coll. Martinez).

ÉTYMOLOGIE. — Dédié à Alain Martinez qui a récolté le matériel.

LOCALITÉ TYPE. — Requy, Montlaur (Aude).

ÉTAGE TYPE. — Ilerdien (Yprésien, Éocène inférieur).

DIMENSIONS. — Voir Tableau 10.

DESCRIPTION

Rhyncholite de taille relativement réduite. Le capuchon est peu développé de forme triangulaire et à l’apex bien marqué et pointu. La hampe est courte et large sur toute sa longueur. La face dorsale du capuchon est partagée en deux parties égales par une crête médiane antérieure largement arrondie. Les bords latéro-antérieur et latéro-postérieur sont tranchants et concaves. Les bords latéro-antérieurs présentent un contour nettement concave, accentuant l’apex. L’extrémité des bords latéro-antérieurs est pointue. La crête médiane postérieure de la hampe est à peine perceptible. Les crêtes latérales postérieures, mieux marquées, présentent une angulosité à peine soulignée. Les flancs de la hampe, dans la zone des points latéro-antérieurs internes sont légèrement concaves, accentuant les crêtes latérales postérieures. La face ventrale est marquée par une arête médiane saillante, assez élevée au niveau de l’apex. Elle présente dans la zone des parties latérales concaves, un épaississement formant une protubérance. Elle s’abaisse ensuite, puis s’atténue juste avant d’atteindre l’extrémité postérieure. Les bords de la hampe sont fortement surélevés et tranchants.

REMARQUES

Rhyncolites martinezi n. sp. diffère des autres rhyncholites éocènes étudiés par sa taille particulièrement réduite. Le rhyncholite le plus similaire est R. lhommei n. sp. du Lutétien du bassin de Paris. L’espèce du Lutétien diffère cependant de R. martinezi n. sp. par une hampe plus basse, nettement aplatie et creusée d’un sillon dorsal. Elle est conique, plus étroite vers le point postérieur, aux flancs plus concaves et aux bords non surélevés. Son arête médiane est moins large. Les bords latéro-antérieurs présentent également un contour nettement moins concave. Rhyncolites sp. Teichert & Stanley 1975 de l’Éocène d’Ardath Shale (Californie) en diffère par son capuchon de forme rhomboédrique, par les flancs de la hampe, linéaire sur toute la longueur et par une arête médiane de la face ventrale sans protubérance.

guanensis n. sp. Abréviations: voir Figure 2.

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