Henosepilachna argus (Geoffroy 1762)

Wargé, Laurent, 2022, Les Coccinellidae du secteur écologique sambro-condrusien (Belgique, Région wallonne). État des connaissances et premiers résultats de prospections (Coleoptera: Coccinellidae), Belgian Journal of Entomology 131, pp. 1-71 : 46

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.13258444

publication LSID

lsid:zoobank.org:pub:22DF5AAF-F2FF-4095-A735-2BD381645263

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03DE1860-FF88-9A29-6C2D-4BDFFD94FDDF

treatment provided by

Felipe

scientific name

Henosepilachna argus (Geoffroy 1762)
status

 

Henosepilachna argus (Geoffroy 1762) View in CoL – Coccinelle de la bryone

Figs 48-50 View Fig View Fig

Belgique. – Namur • Florennes (Morialmé), 17.V.1992, rec. inconnu in GBIF. [1 occur.]

COMMENTAIRES

Cette espèce phytophage est liée en Wallonie à la bryone dioïque ( Bryonia dioica ), une plante grimpante des ourlets nitrophiles très répandue à travers toute la région limoneuse et dans la vallée de la Meuse, mais beaucoup plus rare et localisée ailleurs, y compris dans l’Entre-Sambre- et-Meuse. Ainsi, dans le secteur étudié, la bryone a été renseignée d’une seule station depuis 1978 (O. Roberfroid, comm. pers.). Cette raretÉ suffi t donc À expliquer celle de Henosepilachna argus . Plus généralement, notons que la rareté relative de cette coccinelle par rapport à sa plante hôte demeure inexpliquée à l’échelle wallonne, selon SAN MARTIN et al. (2006). Le constat est similaire dans le département de la Manche ( LE MONNIER & LIVORY, 2003), ainsi qu’aux Pays-Bas où l’aire de répartition de cette coccinelle est nettement plus réduite que celle de la bryone ( CUPPEN et al., 2017). Cette coccinelle est en régression autant en Wallonie qu’en Flandre ( ADRIAENS et al., 2015).

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