Subcoccinella vigintiquatuorpunctata Linnaeus, 1758

Wargé, Laurent, 2022, Les Coccinellidae du secteur écologique sambro-condrusien (Belgique, Région wallonne). État des connaissances et premiers résultats de prospections (Coleoptera: Coccinellidae), Belgian Journal of Entomology 131, pp. 1-71 : 48

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.13258444

publication LSID

lsid:zoobank.org:pub:22DF5AAF-F2FF-4095-A735-2BD381645263

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03DE1860-FF8A-9A28-6C55-4DC7FED8FB2F

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Felipe

scientific name

Subcoccinella vigintiquatuorpunctata Linnaeus, 1758
status

 

Subcoccinella vigintiquatuorpunctata Linnaeus, 1758 View in CoL – Coccinelle à 24 points

Fig. 51 View Fig

Belgique – Hainaut • Gerpinnes (Acoz), 02.V.1966, rec. inconnu in GBIF. [1 occur.]

COMMENTAIRES

La coccinelle À 24 points est assez rare tant en Wallonie qu’en Flandre et son aire de prÉsence souffre de diverses lacunes ( ADRIAENS & MAES, 2004; SAN MARTIN et al., 2006). Elle peut cependant abonder dans certaines stations favorables tels que les sites calaminaires, par ailleurs elle peut facilement passer inaperçu en cas de population faible ou marginale. Une analyse récente indique qu’elle est globalement en régression en Wallonie ( ADRIAENS et al., 2015). Aux Pays-Bas, l’espèce est largement distribuée mais apparaît aussi en fort recul à tel point qu’elle est À prÉsent qualifiÉe d’assez rare ( CUPPEN et al., 2017).

En France, elle n’est pas rare en Champagne-Ardennes ( NICOLAS, 2005), assez commune en Lorraine ( NICOLAS, 2009a), présente dans tout le département des Ardennes ( DERVIN, 1952) et renseignée aussi du nord-ouest, dont la Bretagne ( CHEREL, 2010).

Cette coccinelle est une phytophage à large spectre mais avec des spécialisations locales plus ou moins marquées. Elle fréquente divers habitats ouverts tels que les friches et les pelouses sèches, les champs de luzerne et les prairies humides (e.a. CLAEREBOUT, 2006; NICOLAS, 2009a). En Région wallonne, son abondance est cependant maximale sur les pelouses calaminaires riches en silène ( Silene vulgaris var. humilis ) qui constitue dans ce milieu très particulier la plante nourricière principale pour cette coccinelle phytophage. Dans les prairies humides, l’espèce semble surtout exploiter le lychnis fleur de coucou ( Lychnis flos-cuculi ). Aux Pays-Bas, des populations se dÉveloppent dans les dunes sur la saponaire offi cinale ( Saponaria offi cinalis ) et le compagnon rouge ( Silene dioica ) ( CUPPEN et al., 2017). Dans d’autres régions encore, la coccinelle évolue sur des Fabacées ou des Chénopodiacées ( KLAUSNITZER & KLAUSNITZER, 1997).

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