Vibidia duodecimguttata (Poda, 1761)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.13258444 |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:22DF5AAF-F2FF-4095-A735-2BD381645263 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03DE1860-FF8D-9A2D-6C34-4DC7FB49FD1A |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Vibidia duodecimguttata (Poda, 1761) |
status |
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Vibidia duodecimguttata (Poda, 1761) – Petite coccinelle orange
Figs 42 View Fig , 43 View Fig
26 occurences.
BELGIQUE – Hainaut • Gerpinnes (Fromiée), 28.VII.2018, WargÉ L. leg. • Gerpinnes (Fromiée), 20.VIII.2018, WargÉ L. leg. • Gerpinnes (Fromiée), 16.IX.2018, Wargé L. leg. • Gerpinnes (Fromiée), 16.IX.2018, Wargé L. leg. • Gerpinnes (Loverval), 31.VII.2019, WargÉ L. leg. • Gerpinnes (Fromiée), 18.VIII.2019, WargÉ L. leg. • Gerpinnes, 21.V.2020, Preud’homme J. leg. • Gerpinnes (Fromiée), 30.V.2021, WargÉ L. leg . – Namur • Walcourt (Thy-le-Château), 15.V.2018, Gonze M. leg. • Walcourt (Fontenelle), 20.VIII.2018, WargÉ L. leg. • Walcourt, 6.VI.2019, WargÉ L. leg. • Walcourt (Thy-le-Château), 13.VI.2019, WargÉ L. leg. • Florennes (Morialmé), 24.VI.2019, WargÉ L. leg. • Walcourt (Chastrès), 26.VI.2019, WargÉ L. leg., • Florennes (Hanzinne), 27.VI.2019, WargÉ L. leg. • Mettet (Biesme), 09.VII.2019, WargÉ L. leg. • Mettet (Biesme), 24.VII.2019, WargÉ L. leg. • Walcourt (Gourdinne), 02.VIII.2019, Gonze M. leg. • Walcourt (Thy-le-Château), 19.VIII.2019, Gonze M. leg. • Walcourt (Thy-le-Château), 25.V.2020, Gonze M. leg. • Mettet (Oret), 15.VI.2020, WargÉ L. leg. • Mettet, 13.VIII.2020, Wargé L. leg. • Mettet (Corroy), 01.IX.2020, Wargé L. leg. • Florennes (Corenne), 03.IX.2020, Wargé L. leg. • Florennes (Hemptinne), 11.IX.2020, Wargé L. leg. • Mettet, 35. V.2021, WargÉ L. leg. [26 occur.]
COMMENTAIRES
Dans le cadre de cette Étude, l’espèce a pu être notÉe sur l’aubÉpine ( Crataegus sp. ) (n=7), les chênes ( Quercus sp. ) (n=6), le sureau noir ( Sambucus nigra ) (n=1), le tilleul ( Tilia sp. ) (n=2), l’Érable champêtre ( Acer campestre ) (n=1), le hêtre commun ( Fagus sylvatica ) (n=1),
le noisetier ( Corylus avellana ) (n=1), dans un fourré de semis sous une vielle futaie d’épicéa commun ( Picea abies ) (n=1) et sur prunier ( Prunus domestica ) (n=1).
Les biotopes sont pour la plupart des milieux arborés, en lisière mais également à l’intérieur de massifs: parcs et jardins arborés (n=6), haies (n=3), bordures de chemins forestiers ouverts (n=3), pÉrimètre d’une plantation en chênaie (n=1), lisière forestière (n=2), pelouses calcaires en cours d’embroussaillement (n=2), mise à blanc de Douglas (n=1), ripisylve (n=1), prairie rÉcemment plantÉe (n=1), plus rarement en sous-bois de chênaie fraîche ombragÉe (n=1) ou dans des semis denses en sous étage d’une pessière (n=1).
Paradoxalement, cette espèce, citée comme xérothermophile et rare en Wallonie ( SAN MARTIN et al., 2006), paraît localement bien reprÉsentÉe dans le secteur sambro-condruzien où elle occupe majoritairement des groupements de lisières plutôt mésothermophiles et au caractère moins xérique, s’approchant davantage du contexte des observations réalisées en Ile-de-France où elle est observée principalement en milieu forestier ( COUTANCEAU, 2003). On manque cependant de donnÉes (notamment anciennes) suggÉrant une Évolution de niche chez l’espèce en fonction de la latitude et du contexte climatique régional.
Historiquement, Vibidia duodecimguttata était considérée comme une espèce rare en Belgique et confinÉe au sud du pays. Durant les annÉes 2000, l’espèce est encore considÉrÉe comme rare et peut-être menacÉe en RÉgion wallonne ( SAN MARTIN et al., 2006). Depuis lors, on assiste à une augmentation progressive mais nette des contacts à travers tout le territoire, où vers 2017- 2018 une augmentation de la distribution de cette espèce a été observée. Cette progression est également notée dans des régions très bien prospectées et où cette espèce était jadis renseignée comme absente, excluant une possible corrélation avec l’évolution de la pression d’observation.
Les changements climatiques et notamment l’élévation des températures moyennes pourraient être un facteur favorable au dÉploiement de cette espèce rÉputÉe thermophile dans nos contrÉes. Ce constat n’est cependant pas partagé partout dans le N-O de l’Europe.
Ainsi, en Haute-Marne, l’espèce était commune autrefois alors qu’elle est considérée comme rare aujourd’hui ( NICOLAS, 2005). Elle apparaît assez commune en Lorraine ( NICOLAS, 2009a), commune dans le département des Ardennes ( DERVIN, 1952), rare en Alsace ( CALLOT, 2009) et rarissime dans la Manche ( LE MONNIER & LIVORY, 2003). Très rare aux Pays-Bas la petite coccinelle orange y est signalÉe À la fin du XIXe siècle de la province de Zuid-Limburg mais on ne dispose d’aucune donnée récente après 2000 ( CUPPEN et al., 2017). Elle était inscrite dans la catégorie « en danger » en Allemagne dans BINOT et al. (1998). Plus récemment, elle est classifiÉe en Saxe comme potentiellement menacÉe ( WITSACK et al., 2004) et très rare dans le Bade-Wurtemberg ( FRANK & KONZELMANN, 2002).
Cette espèce typiquement arboricole est une mycophage se nourrissant d’oidiums qui occupe une large palette de biotopes, depuis les bois, les jardins, les steppes, jusqu’aux régions désertiques pour autant qu’il y a des buissons ( IABLOKOFF-KHNZORIAN, 1982). Dans le nord de la France (Oise), ADELSKI (2014) l’a observée sur pas moins de 19 genres de feuillus.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.