Chilocorus bipustulatus (Linnaeus, 1758)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.13258444 |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:22DF5AAF-F2FF-4095-A735-2BD381645263 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03DE1860-FFA3-9A00-6C29-4B2FFC3CFB2A |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Chilocorus bipustulatus (Linnaeus, 1758) |
status |
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Chilocorus bipustulatus (Linnaeus, 1758) – Coccinelle des landes
Fig. 2 View Fig
BELGIQUE – Hainaut • Gerpinnes (Fromiée), 16.IX.2018, Wargé L. leg. • Gerpinnes (Fromiée), 7.VII.2019, WargÉ L. leg . – Namur • Walcourt (Laneffe), 31.V.1945, rec. inconnu in GBIF • Walcourt (Thy-le-Château), 23.IV.2019, Gonze M. leg. • Mettet (Biesme), 9.VII.2019, Wargé L. leg. [5 occur.]
COMMENTAIRES
L’une des donnÉes rÉcoltÉes dans le secteur sambro-condruzien concerne un individu trouvÉ sur tilleul ( Tilia sp. ) dans un petit parc amÉnagÉ, situation rappelant les observations effectuÉes en Belgique dans des parcs urbains ( SAN MARTIN et al., 2006). Une autre occurrence de C. bipustulatus provient d’un aulne glutineux ( Alnus glutinosa ) au sein d’un cordon ripicole composé aussi de saules ( Salix sp. ). Une troisième donnée la renseigne sur des Poaceae dans un jardin d’agrément.
Rare ou tout au moins dispersée en Belgique ( ADRIAENS & MAES, 2004) et en Région wallonne où elle est considérée en régression ( SAN MARTIN et al., 2006; ADRIAENS et al., 2014). Cette espèce est citée comme majoritairement collectée sur des landes à éricacées en voie de recolonisation forestière ( ADRIAENS & MAES, 2004). En Lorraine française, où elle est possiblement en rÉgression, cette coccinelle est qualifiÉe de rare À assez rare ( NICOLAS, 2009a). Aux Pays-Bas, elle est trouvée en nombre sur les Juniperus communis parsemant les landes ( CUPPEN et al., 2017).
Dans d’autres régions, notamment en France, dans le sud de l’Europe et en Russie, cette espèce est considérée comme eurytope et se rencontre dans une grande variété de situations. LE MONNIER & LIVORY (2003) l’ont renseignée sur saules ( Salix spp. ), aulne glutineux ( Alnus glutinosa ), chênes ( Quercus sp. ), pins ( Pinus spp. ), cyprès de Lawson ( Chamaecyparis lawsoniana ) et sur divers autres conifères. FACON & TERRASSE (2015) la mentionnent sur Thuya spp. , Chamaecyparis spp. , Acer spp. , Salix spp. , Crataegus spp. , Fraxinus spp. , sur d’autres arbustes feuillus et conifères confirmant, pour cette coccinelle, les affi nitÉs pour la vÉgÉtation ligneuse. COUTANCEAU (2015) la note dans les vergers, les jardins, les milieux boisÉs, les pelouses et les prairies naturelles; parfois même dans les marais ( COUTANCEAU, 2003). GODEAU et al. (2011) l’ont découverte sur deux terrils constituÉs de vieux boisements situÉs loin de toute lande, ces auteurs qualifiant cette espèce d’arboricole à tendance thermophile. Rappelons aussi l’article de COPPÉE (2010) relatant diverses observations auprès d’une petite population confinÉe sur un genÉvrier commun ( Juniperus communis ) au sein d’un jardin potager biologique voisin du Moeraske, à Evere, au coeur de Bruxelles.
Chilocorus bipustulatus est l’une des six coccinelles strictement protégées en Région wallonne en vertu de la Loi sur la Conservation de la Nature (Annexe 2b) .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.