Platynaspis luteorubra (Goeze, 1777)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.13258444 |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:22DF5AAF-F2FF-4095-A735-2BD381645263 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03DE1860-FFAE-9A0B-6CCB-4CECFEB8FE9C |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Platynaspis luteorubra (Goeze, 1777) |
status |
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Platynaspis luteorubra (Goeze, 1777) – Coccinelle fulgurante
BELGIQUE – Hainaut • Gerpinnes (Fromiée), 29.V.2021, WargÉ L. leg . – Namur • Mettet , 9.IX.2006, Baugnée J.-Y. leg. • Walcourt (Rognée), 21.VIII.2018, WargÉ L. leg. • Florennes (Morialmé), 23.VIII.2018, WargÉ L. leg. • Walcourt (Thy-le-Château), 03.VI.2019, Gonze M. leg. • Florennes (Hanzinelle), 27.VI.2019, WargÉ L. leg. • Walcourt (Somzée), 12.VII.2019, Wargé L. leg. • Walcourt (Thy-le-Château), 25.VIII.2019, Gonze M. leg. • Walcourt (Clermont), 29.VIII.2019, WargÉ L. leg. • Walcourt (Thy-le-Château), 23.IV.2020, Gonze M. leg. • Mettet (Oret), 30.VIII.2020, WargÉ L. leg. • Walcourt (Thy-le-Château), 09.VI.2021, Gonze M. leg. [12 occur.]
COMMENTAIRES
Nos données ont été obtenues par battage des végétaux suivants: cardère sauvage ( Dipsacus fullonum ) (n=1), genêt À balais ( Cytisus scoparius ) (n=1), callune ( Calluna vulgaris ) (n=1), épicéa commun ( Picea abies ) (n=1), tilleul ( Tilia sp. ) (n=1) et aubépine ( Crataegus sp. ) (n=1). Deux observations de larves ont ÉtÉ recueillies, l’une le 27. VI sur callune ( Calluna vulgaris ) et l’autre le 12.VII sur ÉpicÉa ( Picea abies ), cette phénologie étant concordante avec les observations de CUPPEN et al. (2017) qui renseigne les larves de fin juin À dÉbut juillet.
Confirmant le caractère anthropique des milieux frÉquentÉs par cette espèce, trois sites sont des sablières. Les autres situations concernent un sous-bois à callunes sous une jeune plantation de mÉlèzes d’Europe ( Larix decidua ), une plantation d’épicéas commun ( Picea abies ) en lisière d’un bassin d’orage, une place de village plantée de tilleuls ( Tilia sp. ) taillés régulièrement, et enfin une serre horticole.
Rare en Région wallonne où elle est considérée comme potentiellement menacée ( SAN MARTIN et al., 2006); renseignÉe aussi comme rare mais en augmentation en Flandre par ADRIAENS et al. (2015). Rare dans la moitié nord de la France ( FACON & TERRASSE, 2015), assez rare aux Pays-Bas sur les sols sableux ( CUPPEN et al., 2017), elle est presque menacée en Saxe ( WITSACK et al., 2004). En Lorraine, NICOLAS (2009a) la considère comme assez rare mais répandue, alors que dans le département des Ardennes DERVIN (1952) l’y considère commune.
Cette espèce xéro-thermophile et myrmécophile évolue dans des milieux très ouverts, bien ensoleillés, à végétation généralement éparse, souvent en milieu anthropique: carrières, sablières, friches, abord des voies ferrÉes, … ( SAN MARTIN et al., 2006; ADRIAENS et al., 2015). Bien que ces habitats soient relativement courants, le caractère extrêmement spÉcialisÉ et exigeant de l’alimentation des larves de P. luteorubra se nourrissant de pucerons élevés par les fourmis ( Lasius niger L.) éclaire sur les raisons de la rareté relative de l’espèce ( SAN MARTIN et al., 2006; DEKONINCK et al., 2004; ADRIAENS et al., 2015).
D’autres observations en Wallonie concernent notamment des friches riches en tanaisie ( Tanacetum vulgare ) dont les tiges colonisées par des colonies de pucerons hébergent les larves de P. luteorubra qui y sont soignées par Lasius niger (voir aussi KLAUSNITZER, 1967, pour l’Allemagne).
VI |
Mykotektet, National Veterinary Institute |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.