Taeniophyllum muelleri Benth.
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/a2011n2a2 |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:C7DFF130-2021-424E-8B56-CB86F8C3AD94 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03E83A5F-FFD6-CD55-7B83-5BB3FDDDC69F |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Taeniophyllum muelleri Benth. |
status |
|
Taeniophyllum muelleri Benth. View in CoL
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nouvelle-Calédonie. Mont Mou , base Ouest, 200 m, forêt, schistes, 28.VII.1979, fl., fr., MacKee & Bégaud 37230 ( P00143684 ). — Base W Mt. Mou , 22°4’27”S, 166°19’11”E, 200 m, forêt claire, schistes, 1.XI.1981, fl., fr., MacKee 39843 ( P00143685 ). — Pente SW Dôme Tiébaghi, 20°27’49”S, 164°12’47”E, 600 m, maquis, terrain serpentineux, 1. VI GoogleMaps .1982, j.fr., bt., MacKee & Bégaud 40545 ( P00143686 ). — Dôme de Tiébaghi , 500 m, 12. V .1981, infl., Veillon 4436 ( P00143686 , NOU005092 About NOU ) .
DESCRIPTION
Herbe épiphyte sur arbuste et bois mort. Racines chlorophylliennes, à section arrondie, parfois un peu aplaties appliquées à l’écorce du porophyte, vert pâle grisâtre, 0,5 mm de diamètre sur le sec. Longs stolons (ressemblant à des racines) pouvant atteindre 40 cm, portant tous les 5-7 cm une plan- tule adventive qui émet des racines. Jeune stolon pourvu d’écailles blanches de 1 mm de long à bordure déchiquetée. Tige de quelques millimètres. Feuilles réduites à des écailles blanchâtres, 0,3-1 × 0,5 mm. Inflorescence dressée, 10-15 mm, droite à la base, très peu flexueuse à l’extrémité, finement striée et jaune paille sur le sec, s’élargissant au niveau des noeuds, c. 0,2 mm au-dessus de la bractée et c. 0,4 mm au-dessous, c. 4 noeuds. Entrenoeuds de la base de 2-5 mm. Bractées stériles, étroitement triangulaires, jaunâtres, 0,5-1 × 0,2-1,2 mm environ. Bractées supportant la fleur ou le fruit, triangulaires, 0,5-0,8 × 0,5-1 mm, formant une cupule, parfois terminée par une petite pointe de 0,2 mm. Fleurs jaune verdâtre. Pièces du périanthe soudées sur la moitié de leur longueur, à inclusions blanches dans les cellules. Sépales triangulaires, 1,8 × c. 0,5 mm, pétales triangulaires, un peu plus courts et plus larges que les sépales. Labelle triangulaire cuculé, 1,4 × 0,5 mm, apiculé et terminé par un appendicule en hameçon. Éperon globuleux un peu allongé dans l’axe de l’ovaire, 0,6 × 0,5 mm, apparemment sans verrue interne. Colonne c. 0,3 × 0,2 mm, connectif suborbiculaire de 0,3 mm de diamètre. Pédoncule et ovaire c. 1 mm. Fruits mûrs vert jaunâtre, pédicelle 0,3 mm (sur le sec), corps du fruit droit, 4 × 1,5 mm, à 9 côtes peu visibles.
REMARQUES
La clé donnée ci-après permet de distinguer plus facilement les différents taxons. Nous avons considéré M. schlechteri Garay var. productilis N.Hallé comme un taxon distinct, même si des spécimens intermédiaires entre cette variété et la variété type semblent bien exister (voir la discussion à ce sujet en fin de ce texte). Nous n’avons en revanche pas considéré la variété mutina N.Hallé de Taeniophyllum fasciola (G.Forst.) Rchb. f., suivant en cela Kores (1991).
CLÉ DES MICROTATORCHIS ET DES TAENIOPHYLLUM DE NOUVELLE- CALÉDONIE
1. Rachis à processus membraneux ................................................................................. 2
— Rachis sans processus membraneux, lisses ou aspéreux ................................................ 4
2. Racines rubanées ....................................................................................... T. hirtum Bl. View in CoL
— Racines arrondies ....................................................................................................... 3
3. Feuilles développées, inflorescence de 6 cm de long, fruit à processus membraneux, plante non stolonifère .......................................... M. labatii M.Pignal & Munzinger View in CoL , sp. nov.
— Feuilles non développées, inflorescences de 3 cm de long maximum, fruit lisse, plante parfois stolonifère ............................................................................. T. muelleri Benth. View in CoL
4. Bractées pseudo-stipulées décurrentes sur le rachis, parfois réduites à de simples ondulations, inflorescences flexueuses à angles de 120° environ ............................................. 5
— Bractées non pseudo-stipulées, non décurrentes sur le rachis, inflorescences non flexueuses ou dont les angles ont plus de 120° ............................................................................ 6
5. Bractées de plus de 3 mm .......................... M. schlechteri Garay var. productilis N.Hallé View in CoL
— Bractées de 1-2 mm ................................................. M. schlechteri Garay var. schlechteri View in CoL
6. Fruit à 9 sillons, rachis un peu flexueux ..................................... T. graptolitum N.Hallé View in CoL
— Fruit à 6 sillons, rachis non flexueux ........................................................................... 7
7. Fruit de moins de 2 cm, inflorescence jusqu’à 4,5 cm ..................... M. oreophila Schltr. View in CoL
— Fruit plus de 2 cm, inflorescence de plus de 8 cm ............. T. fasciola (G.Forst.) Rchb. View in CoL f.
NOTES SUR LA RÉPARTITION DES GENRES MICROTATORCHIS ET View in CoL TAENIOPHYLLUM EN NOUVELLE View in CoL CALÉDONIE
Les espèces de Microtatorchis en Nouvelle-Calédonie se trouvent sur la plupart des sommets à partir de 500 m. Strictement épiphytes, elles sont naturellement indépendantes des conditions de sol, mais semblent influencées par la pluviométrie, puisque toutes les récoltes se trouvent dans des régions recevant au moins 1300 mm d’eau par an, et à l’intérieur de cette région plus arrosée de la Nouvelle-Calédonie, elles apparaissent très intimement liées à l’habitat forestier puisque leur distribution est corrélée à la présence de forêt dense humide ( Fig. 2 View FIG ). Le genre Taeniophyllum semble plus souple sur le plan altitudinal et écologique. On trouve Taeniophyllum fasciola (G.Forst.) Rchb. f au niveau de la mer, T. hirtum Blume (jusqu’à 1100 m) et T. graptolitum N.Hallé en altitude (850 m), mais plutôt limités aux zones plus sèches, y compris sur les Îles Loyauté.
MICROTATORCHIS SCHLECHTERI GARAY
Les deux variétés de M. schlechteri ne semblent pas être géographiquement distinctes. Microtatorchis schlechteri var. productilis a été récoltée à Espiritu Santo, au Vanuatu ( Munzinger et al. 3843). Cette variété a-t-elle une réalité taxonomique? Celle-ci
se reconnaît morphologiquement, même chez les spécimens stériles, par une plus grande robustesse et des feuilles développées, et chez les individus fertiles par de longues bractées deltoïdes, décurrentes sur les entrenoeuds. Cependant, des individus intermédiaires ont été signalés par N. Hallé (1977). Des études complémentaires sur une polyploïdie éventuelle chez ces individus robustes seraient à mener. Quant à la forme des bractées, au sein de la variété type, le matériel en alcool récolté par MacKee permet d’en décrire une large diversité, depuis des pseudo-stipules réduites à des petites dents latérales jusqu’à des formes trilobées où les pseudo-stipules ont une dimension égale à celle de la bractée elle-même. Aucune étude n’a encore été effectuée quant à une corrélation de ces formes avec la géographie ou le milieu. Un travail plus complet sur les variations au sein de la population des M. schlechteri serait nécessaire pour préciser la réalité de la variété productilis.
Taeniophyllum muelleri a été récolté dans deux localités seulement, très espacées l’une de l’autre, sur le plateau du dôme de la Tiébaghi et au mont Mou. L’espèce est très fréquente sur la façade ouest de l’Australie (Queensland et Nouvelle Galles du Sud) entre 50 et 1200 m ( Jones 2006). L’arrivée de graines par le vent reste une hypothèse, mais une hypothèse étrange puisque la plante ne se serait pas disséminée par la suite. Cette aire disjointe est probablement à relier avec la rareté des récoltes et de meilleures investigations permettront peut-être de mieux comprendre cette répartition sporadique.
W |
Naturhistorisches Museum Wien |
VI |
Mykotektet, National Veterinary Institute |
V |
Royal British Columbia Museum - Herbarium |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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