Bombus barbutellus (Kirby, 1802)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.11588714 |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:AF3B616C-0C53-4557-810A-65ABA6CD123F |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.11588780 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03F9879C-FFBB-FFEA-FF78-2890FC657050 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Bombus barbutellus (Kirby, 1802) |
status |
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Bombus barbutellus (Kirby, 1802) View in CoL . Statut ( Belgique): CR
Bombus barbutellus , le psithyre barbu ( Fig. 10 View Fig ), est un parasite social dont les colonies hôtes appartiennent au sous-genre Megabombus (en Belgique: Bombus hortorum et Bombus ruderatus ). L’espèce aurait une prédilection pour les milieux boisés et les mâles se nourriraient préférentiellement sur les carduées. Bombus barbutellus aurait souffert de la raréfaction de ses hôtes et de l’extirpation systématique des chardons et des cirses ( VRAY et al., 2017; FOLSCHWEILLER et al., 2020a), cette pratique étant exigée par la législation belge sur l’échardonnage (A. R. du 19/11/1987, article 43).
Les données nationales récentes indiquent une forte raréfaction du psithyre barbu, celui-ci ne représentant plus qu’une portion infime des bourdons collectés depuis les années 2000 (FOLSCHWEILLER et al., 2020a). De fait, un seul spécimen a été identifié dans notre échantillonnage. Celui-ci a été observé à Ciply (Mons), dans la réserve dite de « Ronveaux ». La zone échantillonnée correspond à une prairie sèche adjacente à une ancienne exploitation de craie phosphatée. L’espace est relativement étroit et est ceinturé par un milieu beaucoup plus boisé. Le spécimen en question butinait une fleur du genre Rubus .
L’espèce pourrait être favorisée par une politique plus souple en matière d’échardonnage ( PAULY & COPPÉE, 2017). Elle pourrait également bénéficier de mesures visant à préserver les populations déclinantes de son hôte principal, Bombus hortorum (DROSSART et al., 2019; FOLSCHWEILLER et al., 2020a). Ce dernier, bien que polylectique, affiche une préférence pour les fleurs à corolles longues (FOLSCHWEILLER et al., 2020a). Dans les espaces publics, les pelouses pourraient facilement Être semées de trÈfle ou de Lamiaceae rampantes comme Glechoma hederacea ou Lamium purpureum , celles-ci ne nécessitant que peu d’entretien. En dehors de la plantation de bandes florales, les espaces agricoles pourraient également développer des haies dans le cadre de mesures agro-environnementales. En effet B. hortorum affectionnerait particuliÈrement les espaces situés en lisière (FOLSCHWEILLER et al., 2020a).
R |
Departamento de Geologia, Universidad de Chile |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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