Clypidina (Montfortula) celinae, Pacaud, 2004
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4665259 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/492A878D-4041-FFA6-FF47-94E5F92EFE9A |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Clypidina (Montfortula) celinae |
status |
sp. nov. |
Clypidina (Montfortula) celinae n. sp. ( Fig. 16C, D View FIG )
MATÉRIEL TYPE. — Holotype [Ee] (moulage MNHN J05433, coll. Hébert).
ÉTYMOLOGIE. — Espèce dédiée à ma mère, prénommée Céline, qui a toujours accompagné mes travaux avec bienveillance.
LOCALITÉ TYPE. — Vigny, Bois-des-Roches Vald’Oise, Danien (Paléocène inférieur).
DIMENSIONS. — Hauteur: 3,5 mm; diamètre antéropostérieur: 8,5 mm; diamètre transversal: 6 mm.
DESCRIPTION
La coquille est de petite taille, peu élevée, ovale et relativement allongée. Le profil antérieur est excavé. Le profil postérieur est légèrement convexe. L’apex presque médian est incurvé du côté postérieur. L’ornementation est composée de 22 côtes saillantes, aux espacements larges au fond desquels on distingue une à deux costules plus fines. La sélénizone est située sur une côte forte et saillante. Son cal d’obturation semble usé et ne montre qu’une surface plane et lisse à défaut d’arcs d’accroissement. L’échancrure de la sélénizone n’est pas visible chez l’holotype.
DISCUSSION
C’est la côte antérieure, plus saillante et plus large que les autres, à la place de la rainure des Emarginula , qui rattache cette coquille au genre Clypidina et permet de la séparer des exemplaires juvéniles de Diodora dolloi (Rutot in Cossmann, 1915), dont la perforation apicale est souvent à peine prononcée. Les espèces Emarginula kapfi Binkhorst, 1861 et E. binkhorsti Kaunhowen, 1898 (pro E. clypeata Binkhorst, 1861 non Lamarck, 1802; = E. binkhorsti Cossmann, 1899 ) du Maastrichtien du Limbourg ( Pays-Bas), ainsi que Emarginula sp. ( Sohl 1992), du Maastrichtien de la Jamaïque, sont fort semblables à Clypidina (Montfortula) celinae n. sp. par leur profil déprimé mais s’en écartent par la présence d’une sélénizone mieux marquée, montrant l’échancrure qui la termine.
La découverte de C. (M.) celinae n. sp. à Vigny fait remonter l’origine du genre Clypidina au Paléocène inférieur. Jusqu’alors, les plus anciennes espèces connues étaient C. (M.) radiola (Lamarck, 1802) et C. (M.) thuryensis (Chelot, 1886), qui appartiennent au Lutétien (Éocène moyen) ( Cossmann & Pissarro 1907).
MNHN |
Museum National d'Histoire Naturelle |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.