Eolacerta cf. robusta Nöth, 1940
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5376594 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/6565B201-FFC7-E94C-FC87-FCF87BBFD5F5 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Eolacerta cf. robusta Nöth, 1940 |
status |
|
Eolacerta cf. robusta Nöth, 1940
Plesiolacerta sp. – Augé et al. 1997: 28.
MATÉRIEL EXAMINÉ. — MNHN, PMT 19-25: dentaires incomplets (19 gauches, 11 droits), maxillaires incomplets (8 gauches, 10 droits), 4 prémaxillaires, 3 pariétaux, 2 préfrontaux, 42 vertèbres dorsales, 18 vertèbres caudales. Matériel examiné dans des collections particulières: 3 maxillaires incomplets, 3 dentaires droits incomplets, 2 dentaires gauches incomplets, 9 fragments de mâchoires, 17 vertèbres dorsales, 2 caudales,? 1 sacrée. 21 individus reconnus.
Dans un premier temps (Augé et al. 1997), le matériel ici attribué à Eolacerta , l’avait été au genre Plesiolacerta Hoffstetter, 1942 . On connaissait alors des dentaires, des maxillaires incomplets et des vertèbres dorsales appartenant à cette forme. D’autres vertèbres dorsales, munies d’un fort zygosphène, avaient aussi été attribuées au genre Plesiolacerta dans les gisements de Le Quesnoy (MP7, Nel et al. 1999), Dormaal (MP7, Hecht & Hoffstetter 1962) et Condé-en-Brie (MP8+9, Augé 1990a). Selon Nöth (1940) et plusieurs auteurs l’ayant suivi ( Hoffstetter 1942; Estes 1983a), Eolacerta est un lacertidé de grande taille. La question d’une synonymie éventuelle entre les genres Plesiolacerta et Eolacerta revient à plusieurs reprises ( Hoffstetter 1942; Estes 1983a), le point crucial étant alors de savoir si Eolacerta possède ou non des vertèbres munies d’un fort zygosphène (ou plutôt un pseudozygosphène), disposition tenue pour caractéristique du genre Plesiolacerta . Ceci explique que les vertèbres de grande taille, portant un fort zygosphène, trouvées dans les gisements de Le Quesnoy, Dormaal, Condé-en-Brie et Prémontré aient été attribuées au genre Plesiolacerta .
Depuis, on dispose d’éléments nouveaux qui imposent une révision des idées admises. Müller (1998, 2001) a produit une description détaillée de Eolacerta robusta où il montre que ses vertèbres portent un fort pseudozygosphène. Ceci n’implique pas une synonymie entre Eolacerta et Plesiolacerta car l’anatomie des autres pièces osseuses pouvant être comparées (mâchoires, pariétal, entre autres) diffère notablement. On est en présence de deux espèces de Lacertilia , Eolacerta robusta et Plesiolacerta lydekkeri Hoffstetter, 1942 , appartenant à des genres distincts. Les principales différences observées entre les genres Plesiolacerta et Eolacerta sont consignées dans le Tableau 1, notamment celles relatives aux vertèbres.
L’attribution des vertèbres portant un fort zygosphène et trouvées dans les gisements de l’Éocène inférieur au genre Plesiolacerta se voit remise en cause. En outre, du matériel nouveau de Prémontré, des pariétaux incomplets notamment, évoque étroitement le pariétal de Eolacerta ( Estes 1983a: 101, fig. 24A; Müller 1998: 15, fig. 2). Le matériel de Prémontré appartient au genre Eolacerta .
Les vertèbres des gisements de l’Éocène inférieur (Le Quesnoy, Dormaal, Condé-en-Brie), attribuées précédemment à Plesiolacerta , sont conformes à celles de Eolacerta et appartiennent aussi à ce genre.
Rieppel (1980a) et Müller (1998, 2001) ont remis en question l’appartenance de Eolacerta aux Lacertidae . Müller (1998, 2001) maintient Eolacerta dans les Scincomorpha mais ne se prononce pas sur ses affinités familiales. Borsuk- Bialynicka et al. (1999) écrivent que Eolacerta est proche d’un « crown group » menant aux Lacertidae . Les fossiles disponibles à Prémontré peuvent apporter des informations inédites dans cette discussion, leur étude avec Müller étant en projet.
Sous-ordre ANGUIMORPHA Fürbringer, 1900 Famille ANGUIDAE Gray, 1825 Sous-famille GLYPTOSAURINAE Marsh, 1872 Tribu Melanosaurini Sullivan, 1979 Genre Placosauriops Kuhn, 1940
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.