Eurycantha horrida, Boisduval, 1835

Delfosse, Emmanuel, Cliquennois, Nicolas, Depraetere, Marion & Robillard, Tony, 2019, Catalogue des types de la collection de phasmes du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (Insecta, Phasmatodea), Zoosystema 41 (11), pp. 181-235 : 205

horrida Boisduval, 1835 [ Eurycantha ]

Eurycantha horrida Boisduval, 1835: 647 , pl. 10, fig. 2.

STATUT ACTUEL. — Eurycantha horrida Boisduval, 1835 .

MATÉRIEL TYPE AU MNHN. — 2 ♂ ST.

2 ♂ ST (MNHN-EO-PHAS472, MNHN-EO-PHAS473): [Nouvelle-Guinée] N[ouve]lle Hollande, Dumont d’Urville .

REMARQUE

Boisduval (1835) mentionne un ou plusieurs mâles de « l’océan Pacifique » rapportés par Labillardière et un ou plusieurs autres spécimens mâles de Doreï (Manokwari) en Nouvelle-Guinée rapportés par Dumont d’Urville. Nous n’avons pas retrouvé le moindre spécimen de Labillardière. En revanche, deux spécimens de Dumont d’Urville correspondant à la description sont bien présents au MNHN. Leurs étiquettes mentionnent les données suivantes: « Nlle Hollande, Dumont d’Urville ». Dans la boîte, étalée sous les deux spécimens se trouve une étiquette typique de Redtenbacher, « Eurycantha horrida Boisd », lequel a donc vu les spécimens (cf. Redtenbacher 1908: 342), étiquette malencontreusement ôtée de l’épingle d’un des deux spécimens; et une étiquettre rose très ancienne: « E. horrida Boisd, Nlle Hollande, M. d’Urville». La mention de la Nouvelle-Hollande (l’Australie, où E. horrida n’est pas connue – Brock & Hasenpusch 2009) apparaît erronée et est probablement le résultat d’une confusion lors de l’étiquetage avec l’île de Nouvelle-Irlande, où se situe justement Doreï, ce qui nous conduit à considérer ces deux spécimens comme des syntypes.