Thracella bartonensis ( Jones, 1857 )

Guernet, Claude, Huyghe, Damien, Lartaud, Franck, Merle, Didier, Emmanuel, Laurent, Gély, Jean-Pierre, Michel, Florent & Pilet, Ophélie, 2012, Les Ostracodes de la falunière de Grignon (Lutétien du Bassin de Paris): implications stratigraphiques, Geodiversitas 34 (4), pp. 909-959 : 930-932

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/g2012n4a12

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.4611103

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/7047555E-6A5B-FFF4-FD5F-FDDA0B262EC4

treatment provided by

Felipe

scientific name

Thracella bartonensis ( Jones, 1857 )
status

 

Thracella bartonensis ( Jones, 1857) View in CoL ( Fig. 4U View FIG )

Cythere bartonensis Jones, 1857: 47 View in CoL , pl. 6.

Krithe papillosa Apostolescu, 1955: 266 View in CoL , pl. 6, figs 100, 101.

Krithe bartonensis View in CoL – Keij 1957: 85, pl. 8, figs 11-17. — Pietrzeniuk 1969: 21, 22, pl. 5, fig. 12, pl. 15, figs 4-6. — Haskins 1970: 13, 16, pl. 1, figs 5-14. — Blondeau M.-A. 1971: 82, 83, pl. 9, fig. 6. — Keen 1978: 408, pl. 5, fig. 11. — Monostori 1985: 64-67, pl. 7, figs 9-21; 1998: 39-41, pl. 11, figs 4-8, pl. 12, figs 1-8. — Lord et al. 2009: pl. 5, figs 14-15, tableau p. 382.

Krithe rutoti Blondeau M. View in CoL -A., 1971: 83, 84, pl. 9, fig. 8. —? Willems 1973: 515, pl. 1, fig. 8; 1978: 199. — Keen 1978: 408, pl. 5, fig. 11. — Blondeau A. et al. 1982: 120. — Guernet 1990a: tableau 1.

? Thracella cf. rutoti View in CoL – Ducasse et al. 1985: pl. 78, fig. 5, tableau 14.

REMARQUES

La longueur de 11 valves et 3 carapaces du Lutétien de Grignon varie de 0,64 mm + ou – 0,01mm pour une valve droite femelle à 0,68 mm + ou – 0,01 mm pour une valve droite mâle; le rapport L/h varie de 1,85 à 2 pour 4 VD femelles et de 2 à 2,1 pour les 3 valves gauches mâles. Sans tenir compte du sexe ou de la latéralité, le rapport moyen L/h s’établit à 1,995 pour Grignon. Or, Keij (1957), donne des rapports L/h moyens (sans distinction de sexe ou de latéralité) de 2,01 à 2,04 pour 2 localités du Bartonien belge et des rapports de 1,9 pour une carapace femelle et de 2,2 pour une carapace mâle provenant du Bartonien de Barton (même rapport L/h pour Keen 1978). Par contre, le même auteur indique pour 111 spécimens de Thracella rutoti provenant d’une localité yprésienne (Hyon, en Belgique) une valeur moyenne de L/h de 1,85 et pour 32 spécimens provenant du Lutétien supérieur de Forest (Bruxelles), une même valeur moyenne de 1,88. Pour Keij, deux critères permettent de distinguer les deux espèces: le rapport L/h moyen et la convexité dorsale plus marquée des T. rutoti . Cependant, ce dernier caractère n’est pas évident sur les propres figurations de Keij. Dans le bassin du Hampshire, si Haskins (1970) et Keen (1978), attribuent eux aussi, les spécimens yprésiens à bartonensis et ceux du Bartonien à rutoti , ceux de la partie supérieure des Bracklesham beds (Lutétien) sont des bartonensis pour Haskins et des rutoti pour Keen et pour Lord et al. (2009). Keen note néanmoins que « The English specimens cannot be separated as easily as Keij’s Belgian specimens an it is debatable whether two species can really be recognised ». D’ailleurs, Eagar cite une T. rutoti dans les « Reading beds » (argiles de Londres, Yprésien), avec un rapport L/h un peu supérieur à 2 (mesuré sur 1 carapace).

Il est possible que, pendant l’Éocène, le rapport L/h des valves varie progressivement au cours du temps et que bartonensis et rutoti correspondent à une clino-espèce. Compte-tenu de leur rapport L/h relativement élevé, plus proche de ceux de T. bartonensis que de ceux de T. rutoti , les valves de Grignon sont attribuées à la première espèce.

Le complexe Thracella bartonensis-rutoti est présent de l’Yprésien au Bartonien en Belgique, en Angleterre, dans le nord de la France et probablement en Aquitaine. En Allemagne orientale, il est connu dans l’«Éocène 5 » et les couches de Schönwalder ( Pietrzeniuk 1969) et en Hongrie dans l’Éocène moyen ( Monostori 1985, 1998).

L’écologie des Thracella est probablement proche de celle des Krithe et notamment de celle de Krithe praetexta Sars, 1866 ( K. bartonensis pour Elofson et d’autres auteurs) qui, selon Elofson (1941), est euryéce, fouisseuse et limivore. La robustesse et la relative complexité de la charnière suggèrent néanmoins un habitat moins profond que celui des Krithe , estimé à –10 à – 250 m pour K. praetexta (Sars, 1866) .

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Ostracoda

Order

Podocopida

Family

Krithidae

Genus

Thracella

Loc

Thracella bartonensis ( Jones, 1857 )

Guernet, Claude, Huyghe, Damien, Lartaud, Franck, Merle, Didier, Emmanuel, Laurent, Gély, Jean-Pierre, Michel, Florent & Pilet, Ophélie 2012
2012
Loc

Cythere bartonensis

JONES T. 1857: 47
1857
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