Pseudopedaria lamottei Cambefort, 2003
publication ID |
2-85653-554-2 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/9A7287EE-6175-6C02-138B-FCE1FB22F9C0 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Pseudopedaria lamottei Cambefort |
status |
sp. nov. |
Pseudopedaria lamottei Cambefort View in CoL n. sp.
Fig. 1, 2
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Forêt de Ziéla , 20.V.1993 .
MATÉRIEL TYPE. — Holotype mâle: ranch de Sipilou ( Côte d’Ivoire), ca. 600 m., forêt-galerie, XII.1980 ( YC); 3 paratypes: forêt de Ziéla, 20.V.1993 ( ML). Tous au MNHN, Paris.
FIG. 1-2. Pseudopedaria lamottei Cambefort n. sp. 1. holotype mâle: habitus. 2. idem, genitalia (vu de côté et de dessus). FIG. 1-2. Pseudopedaria lamottei Cambefort n. sp. 1. holotype male: habit. 2. idem, genitalia (lateral and dorsal views).
LOCALITÉ TYPE. — Sipilou , Côte d’Ivoire .
DESCRIPTION. — En ovale allongé, relativement convexe. Noir luisant et soyeux, brun foncé à brun rouge chez les
exemplaires immatures. Tête à joues saillantes en angle aigu, le clypéus offrant deux fortes dents retroussées vers le haut,
séparées par une échancrure en V obtus et arrondi; front avec une gibbosité arrondie, subdéprimée transversalement;
vertex marqué d’une large dépression transverse; toute la surface de la tête à ponctuation très dense et forte, devenant plus
éparse vers l’avant, et disparaissant même sur l’avant du clypéus et les dents clypéales. Pronotum régulièrement arrondi,
avec une trace de carène longitudinale sur le disque, à rebord basal et latéral simple; angles antérieurs obtusément
arrondis, les côtés en courbe régulière entre les angles antérieurs et postérieurs; ponctuation très dense et assez forte sur
un fond luisant-soyeux, les points ronds, à fond plat, à microréticulation bien visible chez les plus grands, chaque point
portant en son centre une soie fine et couchée, dirigée vers l’arrière, dont l’extrémité sort largement du point. Élytres offrant 7 stries dorsales entières, bien visibles et presque imponctuées; 8 e strie raccourcie sur le 1/6 basal et sur la moitié apicale; 9 e et 10 e stries plus ou moins confondues dans la gouttière latérale, mieux séparées dans le tiers apical; interstries plats,
à ponctuation moins forte mais plus dense que sur le pronotum. Pygidium à rebord épaissi à l’apex, à ponctuation aussi
forte mais plus dense que sur les élytres. Massue des antennes d’un testacé obscur. Toute la face sternale à ponctuation
dense, plus éparse sur le disque métasternal. Tous les fémurs à ponctuation dense, les points un peu transverses, surtout
sur les quatre postérieurs; ces derniers offrant une facette postérieure microchagrinée mais imponctuée. Édéage: Fig. 2.
Longueur: 12,5-13 mm; largeur: 5,8-6,6 mm.
DISTRIBUTION. — Guinée, Côte d’Ivoire. J’avais récolté cette espèce à Sipilou (50 km NE du Nimba) en 1980, mais l’avais à l’époque confondue avec P. grossa . En revanche, je ne pense pas l’avoir trouvée en forêt de Taï. Elle serait donc endémique du massif du Nimba et de ses environs immédiats.
ÉTYMOLOGIE. — Dédiée au Professeur Maxime Lamotte.
REMARQUE. — Les deux autres espèces à présent connues dans le genre Pseudopedaria Felsche, 1904 , se sépareront facilement de P. lamottei à l’aide du tableau suivant:
1. — Couleur foncière vert obscur métallique terne; angles antérieurs du pronotum aigus......................................................................... grossa (Thomson, 1958) — Couleur non métallique; angles antérieurs du pronotum obtusément arrondis........... 2 2. — Longueur 13-15 mm; dents clypéales longues, nettement relevées en angle droit; pronotum beaucoup plus convexe à l’avant qu’à l’arrière.......................... villiersi Walter, 1984 — Longueur 12,5-13 mm; dents clypéales relativement courtes, simplement incurvées vers le haut; pronotum régulièrement convexe..................................... lamottei, n. sp.
J’avais fait remarquer à Walter (1984) que les Pseudopedaria ressemblent beaucoup aux Copris du sous-genre Paracopris Balthasar, 1939 . Il est possible que ces insectes soient à inclure dans le premier clade (groupes 1-8) de la phylogénie des Copris africains ( Cambefort & Nguyen-Phung, 1996). D’ailleurs, bien que la plupart des espèces de son sous-genre soient asiatiques, Balthasar y avait inclus ses C. ciprianii et similis (synonymes de C. coriarius Gillet et mesacanthus Harold d’après Nguyen-Phung, 1988). La question serait à reprendre lors d’une étude d’ensemble du genre Copris .
ML |
Musee de Lectoure |
MNHN |
Museum National d'Histoire Naturelle |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.