Lastreopsis perrieriana (C.Chr.) J.P.Roux

Rakotondrainibe, France & Tronchet, Frédéric, 2009, Révision synoptique du genre Lastreopsis Ching (Dryopteridaceae) à Madagascar, Adansonia (3) 31 (1), pp. 7-24 : 18-20

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/a2009n1a1

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https://treatment.plazi.org/id/A94C87C0-FFF6-FFCC-FD3D-FE5CFC133497

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Carolina

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Lastreopsis perrieriana (C.Chr.) J.P.Roux
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Lastreopsis perrieriana (C.Chr.) J.P.Roux View in CoL

( Fig. 6 View FIG )

Bothalia 34 (2): 108 (2004) . — Dryopteris perrieriana C.Chr. , Notes ptéridologiques 16: 176, fig. 4a (1925), exclus Perrier 6103 et 7445; Christensen , Dansk Botanisk Archiv 7: 55 (1932); Tardieu-Blot , Flore de Madagascar et des Comores, fam. 5 (10): 312, fig. 43, 1-3 (1958). — Type: Madagascar, forêt d’Analamazaotra, 800 m, XII.?, Perrier de la Bâthie 6093 (holo-, P00483236 !; iso-, P00349499!, BM000800988 [photo]!).

Ctenitis subsimilis sensuTardieu-Blot, Flore de Madagascar et des Comores, fam. 5 (10): 338 (1958).

AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Madagascar. « Province des Ambanivoul, sous les bambous », 1834, Goudot s.n., Herbier Bory nº 3,11 (P). — Ambanivoul ( Fito ), 1833, Goudot s.n. (G) . — Antsiranana, Andapa, massif d’Anjanaharibe-Sud , à 9,2 km à l’ouest-sud-ouest de Befingotra, 1260 m, 2.XI.1994, Rakotondrainibe et al. 2290 ( P, TEF) . — Antsiranana, Andapa , massif du Marojejy, à 11 km au nord-ouest de Manantenina, 1100-1200 m, 24.X.1996, Rakotondrainibe 3477 ( P) . — Toamasina, Vavatenina, Miarinarivo, Savaharina , parc national de Zahamena, 650 m, 11.VI.2001, Rasolohery 496 ( P) . — Toamasina, Vavatenina, Ambodimangavalo, Secteur 2, forêt d’Ambinanin’Antsahabesahona, 600 m, 31.V.2003, Razafitsalama et al. 483 ( MO, P) . — Fianarantsoa, entre Ifanadiana et Mananjary , forêt de l’Est, moyenne altitude, s. date, Proisy et al. 156 ( P) .

NOUVELLE DESCRIPTION

Rhizome dressé à courtement rampant portant des écailles brun-rouge, de 0,8-1 × 0,1 cm, fermes à subcoriaces, étroitement lancéolées, à marge entière, apex longuement acuminé et vrillé.

Pétiole canaliculé, straminé à brun terne, long de 32-62 cm portant à l’extrême base les mêmes écailles que celles du rhizome.

Limbe coriace à subcoriace, deltoïde, long de 30-45 cm, large de 25-40 cm à la base, 2-penné à la base avec parfois une paire de segments proximaux libres sur la pinnule basiscope, 1-penné ou pinnatifide dans sa partie médiane, pinnatifide au sommet; 7 ou 8 paires de pennes sous l’extrémité

A

deltoïde, pinnatifide. Pennes proximales opposées, faisant un angle de 25-30° avec le rachis, pétiolées (pétiole de 1-3 cm), longues de 15-23 cm, partiellement pennées à la base, pinnatifides à subentières au-dessus, plus développées basiscopiquement; la pinnule basale basiscope 4 à 5 fois plus longue que l’acroscope, partiellement pennée ou subentière. Pennes médianes pétiolulées (pétiolule de 0,3- 0,5 cm), espacées de 1,5-4,5 cm, partiellement pennées, pinnatifides, lobées ou subentières.Toutes les pennes à apex longuement acuminé; pinnules ovales ou deltoïdes à apex obtus ou aigu. Nervures pennées dans les lobes, décurrentes sur la nervure principale.

Face adaxiale du rachis et des costae canaliculées portant dans le sillon un tomentum dense de poils brun-roux, pluricellulaires dressés; face abaxiale glabre à subglabre avec au plus quelques poils caténés, courts, épars.

Sores indusiés, terminaux ou subterminaux sur les nervures, à indusie subcoriace, persistante, glabre.

DISTRIBUTION ET ÉCOLOGIE

Madagascar, endémique; forêts sempervirentes des domaines de l’Est et du Centre, entre 600 et 1300 m d’altitude ( Fig. 7 View FIG ). Espèce peu fréquente, distribuée en individus isolés, jamais observée en population.

REMARQUE

Lastreopsis perrieriana est affine de L. pseudoperrieriana avec lequel il a été confondu. Il s’en distingue par son limbe coriace, l’absence de glandes unicellulaires, oblongues, sur la face abaxiale des costae, costulae, nervures et limbe et ses indusies persistantes. Comme l’indique Tardieu-Blot (1955: 242), les paratypes de L. perrieriana, Perrier de la Bâthie 6103 et 7445, n’appartiennent pas à cette espèce et doivent être rattachés à L. pseudoperrieriana .

Les deux descriptions de L. perrieriana disponibles jusqu’à présent ( Christensen 1925 et Tardieu- Blot 1958) sont basées sur un nombre restreint de spécimens. Or, l’ensemble du matériel disponible actuellement, à savoir les récoltes plus récentes et les spécimens rattachés à L. subsimilis sensu Tindale fide Tardieu, montre que cette espèce est très polymorphe. C’est la raison pour laquelle nous avons donné ici une description nouvelle basée en grande partie sur celle de Tardieu-Blot que nous avons largement émendée.

P

Museum National d' Histoire Naturelle, Paris (MNHN) - Vascular Plants

TEF

Centre National de la Recherche Appliquée au Developement Rural

MO

Missouri Botanical Garden

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