Terebellomimus, Pacaud, 2008
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4665607 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/AD06EB5B-8307-FFDB-0E20-6ACC6693DDE9 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Terebellomimus |
status |
gen. nov. |
Genre Terebellomimus View in CoL n. gen.
ESPÈCE TYPE. — Terebellomimus quaggiottoi n. sp.
ORIGINE. — Lutétien inférieur (Éocène moyen), Italie.
ÉTYMOLOGIE. — Qui imite le genre Terebellum Röding, 1798 .
DIAGNOSE. — Coquille térébelloïde, lisse, étroite et allongée.Téléoconque à spire courte, pointue, émergeant à peine du dernier tour. Ouverture rectiligne, longue et étroite.Présence d’un canal exhalant. Columelle rectiligne. Encoche siphonale peu marquée, largement évasée.
REMARQUES
Malgré l’apparente ressemblance avec les genres Terebellum et Seraphs de Montfort, 1810 (espèce type Bulla sopitus Solander in Brander, 1766) nous ne considérons pas ces coquilles comme des membres des Seraphsidae Jung, 1974 . Ces derniers, bien diversifiés et abondants au Paléogène en France ( Pacaud & Le Renard 1995: 162) et en Italie ( Bosatta et al. 1973: 188-190), comprennent ( Fig. 2 View FIG ): les genres Terebellum , Paraseraphs Jung, 1974 (espèce type Paraseraphs tetanus Jung, 1974 par désignation originale), Seraphs (s.s.), et les sous-genres de ce dernier Miniseraphs Jung, 1974 (espèce type Terebellum eratoides Cossmann, 1889 par désignation originale), Diameza Deshayes, 1865 (espèce type Ovula fragilis Defrance, 1825 = Ovula intermedia Deshayes, 1837 par monotypie) qui présentent tous des coquilles au test fin, fragile, papyracé, au galbe ovale ou subcylindrique, au
bord labral tranchant, non épaissi vers l’extérieur et
Nouveau Rostellariidae ( Mollusca, Gastropoda) de l’Éocène d’Italie
aux stries de croissance généralement prosocyrtes. La columelle, rectiligne, se prolonge en un rostre dépassant largement le contour abapical du labre et de la partie évasée de l’encoche siphonale. Chez Terebellum les tours de spires sont peu nombreux, croissants très rapidement, entièrement lisses et vernissés, séparés par des sutures noyées sous un vernis ( Jung & Abbott 1967). La coquille présente une gouttière suturale ( Fig. 2A, B View FIG ). Chez Paraseraphs , à spire évolute comme Terebellum , la
coquille présente un canal postérieur contournant l’apex dans sa partie adapicale ( Fig. 2C, D View FIG ). Ce canal est probablement l’homologue de la gouttière suturale visible chez Terebellum ( Jung 1974: 33) . Seraphs présente une coquille à spire involute et diffère donc radicalement de Terebellum et de notre coquille ( Fig. 2E, F View FIG ). Miniseraphs et Diameza présentent des coquilles aux dimensions très inférieures à celles des genres discutés ici, au galbe ovale et à angle apical plus large ( Cossmann 1904: 47, pl. 3, figs 9-12; Cossmann & Pissarro
1911: pl. 37).
Pacaud J.-M.
E, face ventrale (MNHN A26633, leg. Pacaud); F, face labrale (MNHN A26634, leg. Pacaud). Échelles: 10 mm.
Nouveau Rostellariidae ( Mollusca, Gastropoda) de l’Éocène d’Italie
leg. Quaggiotto). Échelles: 10 mm.
Pacaud J.-M.
Terebellomimus View in CoL n. gen. est étroitement apparenté au genre Terebellopsis Leymerie, 1846 View in CoL (espèce type Terebellopsis brauni Leymerie, 1846 par monotypie), comme l’atteste le galbe étroit, cylindrique et allongé et l’épaisseur du test ( Leymerie 1846; Savazzi 1988, 1991; Pacaud & Leroy 2006). Les cinq espèces connues de ce genre, T. brauni et T. rabetensis (Doncieux, 1908) de l’Éocène des Corbières , T. bellardi ( De Gregorio, 1880) de l’Éocène d’Italie , T. chantalae Pacaud & Leroy, 2006 de l’Éocène du Bassin de Paris et T. merlei Pacaud & Leroy, 2006 de l’Éocène du Béarn en diffèrent cependant toutes par des dimensions supérieures, par la présence d’une sculpture axiale sur les premiers tours, par le labre réfléchi vers l’extérieur et par l’absence de canal exhalant. Lors de notre étude sur le genre Terebellopsis View in CoL nous n’avions pas eu connaissance du travail d’Eichwald (1868) qui décrivait une espèce du Cénomanien (Crétacé supérieur) de Buczak, au sud de Kiew ( Russie), T. borissaki Eichwald, 1868 . L’illustration est trop mauvaise et trop réduite pour en avoir la certitude, mais il semble qu’il s’agisse d’un moule interne d’une coquille presque cylindrique, légèrement renflée au milieu du dernier tour et montrant une spire évolute. Terebellopsis borissaki n’est congénérique ni de Terebellopsis View in CoL qui n’est connu que de l’Éocène inférieur (Yprésien inférieur-Lutétien inférieur), ni d’ailleurs d’aucun genre de la famille des Seraphsidae View in CoL , les espèces les plus anciennes ne remontant qu’au Paléocène. L’examen de l’exemplaire figuré par Savazzi (1991: 323, fig. 8F) (MNHN A26649 View Materials , leg. Newton) de l’espèce type d’ Africoterebellum Eames, 1957 View in CoL , Terebellopsis (Semiterebellum) elongata Newton, 1922 du Bartonien de Bende Ameki ( Nigeria) ( Newton 1922: 17, pl. 2, figs 14, 15; Morley Davies 1935: 266, fig. 382a, b; Eames 1957: 37, 38) montre également, malgré un galbe étroit, des caractères assez éloignés de Terebellomimus View in CoL , il en diffère pour les même raisons invoquées pour Terebellopsis View in CoL .
Compte tenu de l’originalité de ces caractères, il n’existe objectivement aucun autre genre auquel le comparer. Ces critères nous ont paru suffisamment importants pour justifier l’introduction de ce nou-
veau genre monospécifique.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Order |
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Family |
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Family |
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Genus |
Terebellomimus
Pacaud, Jean-Michel 2008 |
Terebellomimus
Pacaud 2008 |
Terebellomimus
Pacaud 2008 |
T. chantalae
Pacaud & Leroy 2006 |
T. merlei
Pacaud & Leroy 2006 |
Seraphsidae
Jung 1974 |
Africoterebellum
Eames 1957 |
Terebellopsis (Semiterebellum) elongata
Newton 1922 |
T. borissaki
Eichwald 1868 |
Terebellopsis borissaki
Eichwald 1868 |
Terebellopsis
Leymerie 1846 |
Terebellopsis brauni
Leymerie 1846 |
T. brauni
Leymerie 1846 |
Terebellopsis
Leymerie 1846 |
Terebellopsis
Leymerie 1846 |
Terebellopsis
Leymerie 1846 |