Phricodoceras taylori (Sowerby, 1826)

Meister, Christian, 2007, Les Phricodoceratidae Spath, 1938 (Mollusca, Cephalopoda): ontogenèse, évolution et paléobiogéographie, Geodiversitas 29 (1), pp. 87-117 : 89-92

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5377935

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/DA6687CF-E651-9641-FD5A-FD6DB366A4D4

treatment provided by

Marcus

scientific name

Phricodoceras taylori (Sowerby, 1826)
status

 

Phricodoceras taylori (Sowerby, 1826) View in CoL

Ammonites Taylori Sowerby, 1826 : pl. 514, fig. 1. — Orbigny 1844: pl. 102, figs 3, 4. — Hauer 1861: pl. 1, figs 20, 21. — Quenstedt 1884: pl. 27, figs 10, 13-16, 20-24, 28-30.

Ammonites Taylori nodosus Quenstedt, 1849: pl. 9, fig. 21.

Ammonites Taylori macerrimus Quenstedt, 1884: pl. 27, fig. 26.

Ammonites Taylori coronula Quenstedt, 1884 : pl. 27, fig. 27.

non Aegoceras Taylori – Del Campana 1900: pl. 7, figs 45-47.

Phricodoceras quadricornutum – Buckman 1911: pl. 33, figs 1-3.

Aegoceras taylori – Höhne 1933: pl. 12, figs 1-7.

Phricodoceras taylori View in CoL – Otkun 1942: pl. 4, figs 1-3. — Dean et al. 1961: pl. 68, fig. 5. — Schlatter 1977: pl. 1, fig. 2. — Dommergues 1978: pl. 1, figs 1, 3; 2003: pl. 1, figs 2, 4. — Hoffmann 1982: pl. 13, fig. 2, pl. 14, figs 1, 2. — Weitschaft & Hoffmann 1984: pl. 2, fig. 2. — Büchner et al. 1986: pl. 1, fig. 7. — Meister & Sciau 1988: pl. 1, fig. 1. — Dommergues et al. 1990: pl. 5, fig. 1; 1997: pl. 6, fig. 1. — Cope 1991: pl. 4, fig. 13. — Schlegelmilch 1992: pl. 54, fig. 4. — in Fischer 1994: pl. 22, figs 2, 3. — Rakus 1999: pl. 4, fig. 3. — Edmunds et al. 2003: fig. 20.5. — Meister et al. 2003: pl. 2, fig. 20. — Donovan & Surlyk 2003: pl. 4, figs 9, 10.

Phricodoceras Taylori View in CoL – Stchepinsky 1946: pl. 8, fig. 5.

? Phricodoceras cf. taylori – Frebold 1970: pl. 2, figs 11, 12.

Phricodoceras coronula – Schlegelmilch 1976: pl. 28, fig. 2.

Phricodoceras nodosum – Schlegelmilch 1976: pl. 27, fig. 3. — Schlatter 1980: pl. 6, fig. 5.

Phricodoceras cf. coronula – Schlatter 1980: pl. 6, fig. 7.

Phricodoceras aff. quadricornutum – Hoffmann 1982: pl. 14, fig. 3.

Phricodoceras View in CoL gr. taylori View in CoL – Venturi 1982: 49, fig. 54. — Alkaya & Meister 1995: pl. 7, figs 3-4, 6, 7, non 2.

Phricodoceras cf. taylori View in CoL – Smith et al. 1988: pl. 1, fig. 10. — Smith & Tipper 1996: pl. 15, fig. 2. — Dommergues et al. 2000: 347, fig. 9(2).

Phricodoceras sexinodosum Schlatter, 1990: 3 , fig. 1af. — Schlegelmilch 1992: pl. 58, fig. 8.

Phricodoceras aff. taylori View in CoL – Dommergues 1993: pl. 10, fig. 12. — Faraoni et al. 1996: pl. 13, figs 3, 4.

non Phricodoceras View in CoL gr. taylori View in CoL – Venturi & Ferri 2001: 138, fig. g.

DESCRIPTION ET REMARQUES

Cette espèce, définie par J. de C. Sowerby en 1826 à partir d’un spécimen provenant de Grande-Bretagne, présente une forte variabilité intraspécifique comme l’a illustré Quenstedt (1882 -1885). La variabilité maximale de ces formes s’exprime vers la base de la sous-zone à Taylori lors de l’acmé du genre.

La protoconque (ammonitella) est globuleuse. La costulation précède de peu l’apparition de la tuberculation et l’ornementation est donc bien marquée dès les premiers stades ontogénétiques ( Fig. 1 View FIG ).

La suite de l’ontogenèse présente une grande variation que se soit pour le développement des côtes, l’intensité de la tuberculation et la taille de l’ombilic.

– les côtes: elles sont plus ou moins épaisses et espacées (la différence de densité costale est manifeste pour les spécimens illustrés par Quenstedt 1882 - 1885: pl. 27, figs 15, 16), plus ou moins apparentes entre les séries de tubercules périombilicaux, latéro-ventraux et périsiphonaux, subradiaires à proverses et rigides à flexueuses. Elles sont générale- ment simples parfois dédoublées entre les séries des tubercules latéro-ventraux et périsiphonaux. Elles ne constituent pas l’élément ornemental majeur chez P. taylori .

– les tubercules: ils sont plus ou moins intensément développés. La série périombilicale est souvent absente. Lorsqu’elle est présente, celle-ci n’est observable qu’entre 15 et 40 mm de diamètre. Les séries périsiphonales et latéro-ventrales par contre, se maintiennent au cours de l’ontogenèse. Même en tenant compte de la préservation des différents spécimens, on note une forte disparité dans l’expression des tubercules. Ainsi le spécimen figuré par Schlatter (1990) (forme à ornementation hypertrophiée) et nommée P. sexinodosus par l’auteur présente un petit renflement en position latéro-ombilicale. Cette structure est parfois plus intensément développée en tubercules chez les formes du groupe de P. taylori à tuberculation hyperdéveloppée (e.g., Dean et al. 1961: pl. 68, fig. 5; Weitschaft & Hoffmann 1984: pl. 2; Rakus 1999: text-fig. 36; Edmunds et al. 2003: fig. 20.5; Orbigny in Fischer 1994: pl. 22, fig. 2). En outre les tubercules de la rangée périombilicale apparaissent tantôt sous forme arrondie comme chez la variété « sexinodosum », tantôt sous la forme de bullae. En revanche, les tubercules des rangées latéro-ventrales et périsiphonales ont, sauf exception, une forme arrondie à leur base. Ils devaient servir de base à de longues épines creuses comme l’illustre la figure de Weitschaft & Hoffmann (1984: pl. 2);

– l’ombilic: l’ouverture de l’ombilic est changeante au cours de l’ontogenèse et varie à stade de croissance comparable et d’un individu à l’autre. Ainsi dans les tours internes, certains spécimens ont des ombilics ouverts (O/D = 0,4) alors que d’autres montrent un ombilic plus réduit (O/D = 0,35) ( Fig. 1 View FIG );

– les tours: la section est plus large que haute (tour déprimé E/H = 1,25) voire subcirculaire.

Âge

L’actuelle extension des P. taylori va de la limite des sous-zones à Densinodulum-Raricostatum (in Dommergues 1993, Bourgogne) jusqu’aux sous-zones à Brevispina-Jamesoni en Europe du nord-ouest, voire (?) plus tardivement jusqu’à la sous-zone à Valdani dans les Pontides.

Dans la sous-zone à Polymorphus et la sous-zone à Valdani, les Phricodoceras sont rares et leur préservation souvent assez mauvaise, il en résulte des difficultés pour distinguer les espèces P. taylori et P. bettonii Geczy, 1976 . Il existe donc une incertitude pour déterminer un âge précis de la disparition des P. taylori et de l’apparition des P. bettonii . Cette période ambiguë va de la partie supérieure de la zone à Taylori jusque dans la sous-zone à Valdani.

Kingdom

Animalia

Phylum

Mollusca

Class

Cephalopoda

Order

Ammonoidea

Genus

Phricodoceras

Kingdom

Animalia

Phylum

Mollusca

Class

Cephalopoda

Order

Ammonoidea

Family

Acanthoceratidae

Genus

Ammonites

Loc

Phricodoceras taylori (Sowerby, 1826)

Meister, Christian 2007
2007
Loc

Phricodoceras

VENTURI F. & FERRI R. 2001: 138
2001
Loc

Phricodoceras cf. taylori

DOMMERGUES J. - L. & MEISTER C. & BONNEAU M. & CADET P. & FILI I. 2000: 347
2000
Loc

Phricodoceras sexinodosum

SCHLATTER R. 1990: 3
1990
Loc

Phricodoceras

VENTURI F. 1982: 49
1982
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