Phricodoceras bettonii Geczy, 1976
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5377935 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/DA6687CF-E654-964D-FF05-FAB3B30EA4FB |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Phricodoceras bettonii Geczy, 1976 |
status |
|
Phricodoceras bettonii Geczy, 1976 View in CoL
Aegoceras taylori – Bettoni 1900: pl. 8, figs 18, 19.
? Phricodoceras aff. taylori – Bremer 1965: pl. 15, fig. 5.
Phricodoceras bettonii Geczy, 1976 View in CoL : pl. 15, fig. 1. — El Hariri et al. 1996: pl. 69, figs 18, 19.
Phricodoceras cf. bettonii View in CoL – Linares et al. 1979: pl. 1, fig. 1.
Phricodoceras View in CoL gr. taylori View in CoL – Alkaya & Meister 1995: pl. 7, fig. 2 (seule). — Venturi & Ferri 2001: 138, fig. g.
Phricodoceras aff. taylori View in CoL – Faraoni et al. 1996: pl. 8, fig. 2. Phricodoceras cf. taylori View in CoL – Rakus & Guex 2002: pl. 20, fig. 4.
DESCRIPTION ET REMARQUES
Le type de P. bettonii qui provient de la zone à Davoei (sous-zone à Capricornus) est clairement différent de celui de P. taylori qui, lui, provient de la base de la sous-zone à Taylori ( Fig. 4 View FIG ). Entre ces deux âges, la différenciation est difficile car ces deux taxons sont étroitement liés phylogénétiquement (transformation sans doute graduelle). La rareté et, souvent, la mauvaise préservation des spécimens accentue encore ce problème.
Phricodoceras bettonii s.s. est une forme de petite taille dont le diamètre ne dépasse pas 30-35 mm. Les tours sont épais, surbaissés avec une tendance à la formation de bullae latéro-ombilicaux. Le
A B
Zone à Jamesoni Zone à Ibex
(avec Miltoceras )
C D
Zone à Davoei Zone à Margaritatus stade tuberculé (stade taylori ) est plus court que chez P. taylori : il disparaît rapidement au profit du développement de côtes saillantes continues en forme de latte dont la mise en place est corrélée avec l’atténuation des tubercules latéro-ventraux.
Si les séries de tubercules peuvent être encore très prononcées, du moins dans les tours internes, le caractère qui distingue cette espèce de P. taylori est le développement assez précoce de côtes saillantes qui tendent à remplacer les tubercules. Cela est particulièrement visible sur le dernier quart de tour du type (? portion de la loge d’habitation). La différence avec P. taylori reste toutefois très ténue, au moins, pour les formes de transition provenant de l’intervalle de temps entre la partie supérieure de la sous-zone à Taylori et la base de la zone à Davoei, qui sont tantôt attribuées à P. bettonii (e.g., Apennins: Faraoni et al. 1996; Venturi & Ferri 2001) ou données sous le nom de P. taylori (Pontides: Bremer 1965; Alkaya & Meister 1995; Tunisie: Rakus & Guex 2002).
Le développement de ces côtes saillantes chez l’adulte parallèlement à l’effacement des tubercules annonce les groupes domériens de P. venzoi Fantini Sestini, 1978 et P. imbricatum Bettoni, 1900 .
Le Phricodoceras aff. taylori View in CoL (in Bremer 1965: pl. 15, fig. 5) montre un stade taylori View in CoL qui se termine très tôt (vers 25 mm de diamètre) pour se poursuivre par un stade lamellosum View in CoL très précoce associé à une légère compression du tour. Bremer ne mentionne pas s’il s’agit d’un adulte correspondant ainsi à un Phricodoceras View in CoL du groupe de P.bettonii View in CoL ou simplement des tours internes d’une forme comme P. lamellosum View in CoL ou P. urkuticum ( Geczy, 1959) View in CoL .
Remarque
La difficulté pour déterminer les Phricodoceras de l’intervalle allant de la partie supérieure de la sous-zone à Taylori à la sous-zone à Capricornus est manifeste pour les formes des Pontides qui sont exceptionellement assez nombreuses à cette période. Les Phricodoceras provenant de la zone à Ibex et décrits par Alkaya & Meister (1995: pl. 7, fig. 6) sous le nom de P. gr. taylori sont plutôt à rapprocher des P. bettonii en raison de l’affirmation des côtes (au détrimant de la tuberculation) principalement sur l’aire ventrale.
Au contraire chez le spécimen étudié par Alkaya & Meister (1995: pl. 7, fig. 2), le stade tuberculé se renforce au cours de l’ontogenèse et l’habitus est de type taylori .
Notons que cette forme d’ontogenèse à tendance paedomorphique qui conduit à la la persistance tardive du stade initial de type taylori semble aussi exister jusqu’au Domérien (e.g., P.bettonii in Bettoni 1900: pl. 8, fig. 18 pour la zone à Margaritatus).
Cette ambiguïté entre P. bettonii et P. taylori est aussi remarquable pour les formes de Tunisie de la partie moyenne et supérieure de la zone à Jamesoni et de la partie inférieure à moyenne de la zone à Ibex avec des habitus «plus» taylori ou au contraire «plus» bettonii . C’est également le problème pour les formes de la même période provenant des Apennins, du Bakony et de la Colombie Britannique.
En l’attente d’étude de variabilité (rareté du matériel), la solution la plus « simple » pour contourner cette difficulté serait, comme cela a été fait par nombreux auteurs, de conserver l’ensemble des Phricodoceras de cette période d’incertitude dans le groupe de P.taylori . Nous préférons néanmoins proposer ici un intervalle de recouvrement des espèces P. taylori et P. bettonii y voyant plutôt deux groupes qui se relayent dans le temps mais sans chercher à nier la difficulté de séparer morphologiquement ces deux espèces. Dans la partie supérieure de la zone à Jamesoni et dans la zone à Ibex la plupart des Phricodoceras n’ont d’ailleurs plus ni le cachet typique des P. taylori ni déjà celui des P. bettonii .
L’intervalle d’existence de P.bettonii , au sens ou nous l’avons défini va de la partie supérieure de la souszone à Taylori jusque dans la sous-zone à Stokesi voire base de la sous-zone à Subnodosus.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
|
Phylum |
|
Class |
|
Order |
|
Genus |
Phricodoceras bettonii Geczy, 1976
Meister, Christian 2007 |
Phricodoceras
VENTURI F. & FERRI R. 2001: 138 |