Tapeinosperma canalense Guillaumin

Schmid, Maurice, 2012, Contribution à la connaissance des Primulaceae (ex Myrsinaceae) de Nouvelle-Calédonie. III. Les genres Tapeinosperma Hook. f. et Mangenotiella gen. nov., Adansonia (3) 34 (2), pp. 279-341 : 290

Tapeinosperma canalense Guillaumin

Bulletin de la Société Botanique de France 88: 398 (1941).

TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. Canala [sur terrain ultramafique], arbuste (2 m), à tige peu ramifiée, fr., XI.1869, Balansa 2226 (holo-, P! [ P00835343 ] ; iso- P! [ P00835344 ]).

AUTRE MATÉRIEL ÉTUDIÉ. — Nouvelle-Calédonie. Kouaoua, vers 500 m, fr., 30.IX.1969, Jaffré 278 [échantillon un peu atypique] ; vers 550 m, arbuste (1 m) à plusieurs tiges non ramifiées, en maquis sur terrain ultramafique, fl., 30.III.1970, MacKee 21731 ( MO) ; arbuste (1 m) multicaule, en fl. blanches, fr. rouges puis bruns, 4. VI.1976, MacKee 31376 ( G, MO, NSW) ; Dahi , arbuste (2 m) multicaule, en maquis, fl. blanches, fr. rougeâtres, 30.III.1977, MacKee 32982 ( CANB, Z) ; Aréha, en maquis, fl. rose pâle, 30.III.1982, MacKee 42294. — Presqu’île de Bogota, vers 450 m, arbuste (3 m) monocaule, en forêt sur terrain ultramafique, feuilles parcheminées, fr., 13.IX.1989, MacKee 44602.

OBSERVATIONS

Tapeinosperma canalense , très proche de T. vieillardii , dont on pourrait le considérer comme un écotype en maquis sur terrain ultramafique, s’en distingue bien par ses inflorescences, généralement nombreuses sur la même tige, relativement courtes et peu étalées, les axes secondaires, qui manquent parfois (cas de l’échantillon type) tendant à être parallèles à l’axe primaire. Ses fruits sont en moyenne plus gros que chez les autres espèces du groupe. On notera aussi l’absence de glandulosité apparente sur le sec dans tous les échantillons examinés. L’aire de distribution de l’espèce semble limitée à des secteurs d’intérêt minier dans la région de Canala et, bien qu’elle n’y soit pas rare actuellement, elle peut être regardée comme menacée (EN).